Les médias utilisent avec leur légereté habituelle des travaux franco-américains sur les effets des jeux vidéos. Selon des travaux conduits à l'université de Grenoble, les jeux vidéos violents auraient des effets cumulatifs et relativement durables en terme de violence. Dans un numéro de Sciences Humaines, Laurent Bègue explique plus précisément que " les facteurs de violence sont nombreux et les jeux vidéo n’ont pas un poids aussi massif que de nombreuses autres causes individuelles ou sociétales. Dans notre étude française, le groupe ayant joué à l’un des jeux violents avait une augmentation de l’ordre de 15 % de la violence telle que nous la mesurons (chocs sonores à un adversaire). Il ne faut donc pas s’attendre à ce que la quasi-totalité des joueurs devienne des monstres assoiffés de sang !
'
Dans Sciences humaines