La parité au programme de la journée 

Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem abrodent le 26 septembre au lycée de Claye-Soully (77) la question de l'égalité filles - garçons dans l'éducation.

 

"Je souhaite attirer votre attention sur l'absence d'atelier spécifique à la question de l'égalité filles - garçons) qui joue pourtant un rôle important dans la réussite scolaire", écrivait à Vincent Peillon, le 7 septembre, Henriette Zoughebi, vice présidente de la région Ile-de-France en charge des lycées. Elle inscrivait la question de la parité dans les débats de la concertation.  

 

La réponse ministérielle arrive sous la forme d'une visite de Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem au lycée de Claye Soully (77). Elle est précédée d'une tribune dans Le Monde où les deux ministres marquent l'intérêt de la question. "L'égalité en droit, la mixité scolaire n'ont pas suffi à abolir la différence de regard porté sur les filles et les garçons, la construction sexuée des parcours scolaires ni les violences sexistes à l'école", écrivent-ils. "L'école reproduit encore trop souvent des stéréotypes sexistes. La manière d'interroger, de donner la parole, de noter, de sanctionner et évidemment d'orienter, révèlent des représentations profondément ancrées sur les compétences supposées des unes et des autres. L'école est loin d'être neutre du point de vue du genre". Ils promettent de surveiller l'écriture des programmes et de former les enseignants.

 

La région Ile-de-France rappelle les programmes mis en place : 4000 jeunes et 900 adultes sensibilisés dans 18 lycées.

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Liens :

La lettre d'H Zoughebi à V Peillon

Dans Le Monde

 

Par fjarraud , le mercredi 26 septembre 2012.

Commentaires

  • Koi Kilensoi, le 26/09/2012 à 19:18
    Un bravo pour les photos du ministre avec ses lunettes à qui l'on donne le bon Dieu sans concession.
    Mais en fait non: la "com" à ses limites.
    Notre ministre hérite d'une situation extraordinairement compliquée, sincèrement. Mais, de grâce, que l'on stoppe "les plans com" qui décrédibilisent, avant même, un quelconque résultat! Rendre sympathique avant des avancées entraîne par avance la déception, c'est un mauvais calcul! Ou a t-on déjà choisi un changement de ministre au moment "M"?
    Toute mes espérances envers Mr Peillon, mais pour qui la "com" ne joue pas pour lui.
    Peut-être suis-je naïf...
    • Koi Kilensoi, le 26/09/2012 à 19:22
      si l'on me répond "confession" au lieu de "concession", c'est voulu. Un-naïf-naïf-pas-si-naïf...
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