"L'écart entre la jeunesse diplômée et la jeunesse qui décroche s'aggrave aujourd'hui", écrit le sociologue Olivier Galland dans Le Monde. "C'est extrêmement grave. Cette exclusion sociale a été le ferment des émeutes de banlieue en 2005. Il est toujours présent et peut exploser à tout moment chez une jeunesse qui ne s'exprime pas selon le mode traditionnel des revendications et manifestations. C'est le même ferment qui provoque la radicalisation politique, qu'elle prenne la forme d'un vote d'extrême droite ou d'une dérive à la Mohamed Merah..."
Sa tribune