Hollande défend les Rased 

 

 

 

Par François Jarraud

 

 

Le 1er mai, les deux candidats à l'élection présidentielle ont évoqué l'Ecole. Mais en des termes bien différents...

 

L'école du bien et du mal. "Je veux un nouveau modèle français où l’école sera une école de l’exigence qui apprendra aux enfants à tracer la frontière entre le bien et le mal, entre ce qui se fait et ce qui ne se fait pas", a proclamé N. Sarkozy au Trocadéro le 1er mai. En final d'un discours très antisyndical, le candidat UMP a affirmé vouloir une école "qui inculquera le goût de l’effort et le respect du travail".

 

François Hollande avait choisi de parler des postes. S'exprimant à Nevers, le candidat socialiste a présenté l'école comme " une grande cause". " Je sais combien elle a été attaquée dans un département comme le vôtre. C’est là que l’on a mis en cause les RASED, l’accompagnement des enfants les plus en difficulté. C’est là qu’on ferme des classes. C’est là qu’on supprime les options, les dotations horaires dans les collèges. Eh bien, tout cela changera aussi !", a-t-il promis. "On me dit : « 60 000 postes en cinq ans ? Aucun pays d’Europe n’a créé 60 000 postes d’enseignants, d’assistantes sociales, d’infirmières scolaires, de médecins scolaires en cinq ans »", continue F. Hollande. "Mais dans aucun pays d’Europe, on n’avait supprimé avant 80 000 postes d’enseignants, d’assistantes sociales ou d’infirmières !"

 

Une analyse. "Aucun des candidats n’a promis de révolutionner l'école", explique Emmanuel Davidenkoff dans sa chronique sur France Info. "Nicolas Sarkozy a sans doute été plus radical dans le discours que François Hollande mais il avait également fait beaucoup de promesses en 2007 – comme la suppression de la carte scolaire – des promesses qui n’ont jamais été tenues. François Hollande de son côté a été très attentif à faire rentrer au bercail le vote enseignant.. Ça ne veut pas dire qu’il ne ferait rien, il a détaillé des mesures dont il pense qu’elles pourront améliorer l’existant, mais disons qu’il n’a pas encore dévoilé les principes d’une grande réforme".

 

Liens

Le discours de F. Hollande

La chronique d'E. Davidenkoff

 

 

Par fjarraud , le mercredi 02 mai 2012.

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