Par Jeanne-Claire Fumet

Quel bilan tirer de ce colloque national ? Alain Bouvier semble particulièrement satisfait.

« C'est un triomphe, les effectifs des précédents colloques sont battus et nous avons dû interrompre les inscriptions faute de place, avouait Alain Bouvier, président de l'AFAE, au terme du colloque. Sans doute en raison d'une sensibilité nouvelle aux relations internationales, qui peuvent permettre de repérer dans l'échange les raisons de certaines réussites et de certains échecs. Nous avons encore peu d'enseignants, mais plus que d'habitude – c'est un peu normal pour une association de cadres de l’éducation. Quant aux parents, ils sont partenaires, parfois associés à nos conseils scientifiques.

Nous voulions susciter de l'étonnement, je suis frappé de l'ampleur et de la rapidité des évolutions que nous avions perçues depuis quelques années déjà. C'est peut-être ce qui explique la grande curiosité réciproque des participants. Nos collègues étrangers sont parfois surpris, voire amusés, de la complexité de notre système français, de nos accords et désaccords internes, alors que nous sommes tous là mobilisés pour la réussite de nos élèves. Il faudra encore plus d'un colloque de ce genre pour trouver des solutions simples et adaptées, je crois.

Nous allons fabriquer un numéro de notre revue qui reprendra les contributions en les complétant par d'autres apports. Notre prochain colloque se tiendra à Lille, les 22 et 23 mars 2013, sur le thème de l'Ecole numérique et son management. Le numérique est en place à peu près partout, mais sans réflexion sur ce que suppose une bonne utilisation. Les adultes ne peuvent certainement pas rattraper les élèves sur leur habileté, mais il y a beaucoup à faire sur l'usage professionnel de ces outils. Et là notre qualité professionnelle peut se mettre en valeur. »