L'Expresso du 9 Mars 2012 

 

  Par François Jarraud

 

LE FAIT DU JOUR

Un nouveau rapport pour rattraper le retard numérique de l'éducation nationale l "Les outils numériques pourraient considérablement réduire les risques de décrochage". Entretien avec Gilles Babinet, président du CNN…

ÉDITORIAL

La nostalgie d’un âge d’or de l’école qui n’a jamais existé frappe encore

LE SYSTEME

Flash spécial : Le rapport de suivi de la réforme du lycée

Evaluation des enseignants : Report du CTM l Remise du rapport sur la réforme du lycée l Chronique de la carte scolaire l Chasse aux sorcières dans l'Ain ? l Une Semaine pour la langue française l Une proposition de loi pour un maximum d'élèves par classe l Accès au corps des IEN l Promotions des personnels de direction.

L’ÉLÈVE

Sortir : "Ouvrez grand vos oreilles!" l Autisme : Un recommandation de la Haute Autorité de Santé écarte la psychanalyse.

LA CLASSE

Le Printemps des poètes et des élèves ? l Bacs STI et STMG...

LA RECHERCHE

L'Ecole et les enjeux internationaux au colloque de l'AFAE…

CITOYENNETE

Une pilule pour soigner le racisme ?

LES DISCIPLINES

Tout ce que vous voulez savoir sur le sexe l SES : Les Français détestent-ils les riches ?  l Géo : Fukushima.

 

 

 

Un nouveau rapport pour rattraper le retard numérique de l'éducation nationale

Le Conseil national du numérique (CNN) remet aujourd'hui son rapport au gouvernement sur le numérique dans l'éducation. Le rapport s'attache aux questions de maintenance, d'animation pédagogique et de pilotage de la politique numérique scolaire. Il propose la création d'un Conseil de l’Education Numérique, d'une plate forme unique de référencement de ressources, pilotée par le CNDP et le CNED et d'agences régionales pour la maintenance et l'équipement des établissements associant l'Etat et les collectivités territoriales.

 

 Créé en avril 2011, le CNN a pour mission d’éclairer le gouvernement et de participer au débat public dans le domaine du numérique. Voulu par Nicolas Sarkozy, il est composé de personnalités de l'économie numérique, cadres ou dirigeants des grandes entreprises du secteur. C'est pourtant à l'Ecole qu'il consacre son premier rapport, "Permettre le choix du numérique à l'école". Pour sa rédaction, le CNN s'est appuyé sur l'audition d'une cinquantaine de personnalités du monde éducatif.

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"Les outils numériques pourraient considérablement réduire les risques de décrochage". Entretien avec Gilles Babinet, président du CNN

" Il y a un partenariat à renouveler entre l’éducation et les acteurs privés, qui ont un savoir-faire et un potentiel d’innovation à offrir à l’école". Entrepreneur, Gilles Babinet est le jeune président du CNN. Il explique quel rôle le CNN pourrait jouer aux cotés de l'Education nationale.

 

L'école française a bien des difficultés, ne serait-ce que lutter contre l'échec scolaire massif. Pourquoi le numérique est-il un enjeu important pour elle ? Est-il capable de lutter contre cet échec par exemple ?

 

L’échec scolaire est en effet massif, avec entre 100 000 et 300 000 enfants ne maîtrisant pas les compétences de base (lire, écrire et compter) à la sortie du CM2, alors que tout se joue en primaire, comme le montrent de nombreuses études. Le numérique est un enjeu pour l’école à double titre. Il y a en effet deux aspects indissociables : l’outil numérique, qui peut améliorer la pédagogie, et la culture du numérique, que les enfants doivent acquérir.

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L'Éditorial de Jean-Louis Auduc

 

La nostalgie d’un âge d’or de l’école qui n’a jamais existé frappe encore

Tout le monde ricanerait de devoir aujourd’hui promouvoir les équipements ménagers ou de bureaux, les moyens de transport des années 1930... Il y a cependant un domaine où la nostalgie de cette période fonctionne à plein et où les solutions des années 1930 semblent apparaître pertinentes aux yeux de certains, y compris de plusieurs candidats à l’élection présidentielle d’avril-mai 2012, c’est l’éducation nationale.

 

Les mêmes qui plaident en permanence pour la modernité veulent, en rétablissant l’apprentissage à 14 ans et en prônant une sélection accrue en fin de 5eme,  établir un système éducatif sur le modèle des années 1930, à un moment où l’obligation scolaire était à 13/14 ans, où il y avait deux voies de formation : la voie de l’enseignement primaire réservée aux élèves des milieux populaires (avec un taux à la sortie d’élèves non-qualifiés de plus de 50% !) et un pourcentage d’illettrés considérable comme le montrent les statistiques : « Le recensement INSEE de 2002 montre, que la génération des 18-24 ans comporte 4% présentant des difficultés sévères en lecture, mais 14% chez les 40-54 ans et 19% chez les 55-65 ans. » (L’Etat de l’école  N°14. Edition 2004); une voie du collège-lycée réservée à une minorité issue le plus souvent des catégories sociales favorisées. Ce monde des années 1930-1950 reposait sur un nombre considérable d’emplois non qualifiés (agriculture, mines, textile…) qui ont tous disparu dans les années 1960, années où est apparue l’expression « d’échec scolaire » inutilisée auparavant.

 

Lorsque certains s’extasient sur l’école auparavant « ascenseur social », ils oublient qu’au niveau de l’entrée en collège :

- En 1950, il y avait 10% de la classe d’âge entrant en collège, donc 10% de « joueurs » et 100% de « gagnants »,

- En 1965, il y avait 30% d’élèves rentrant en collège, donc 30% de « joueurs » et toujours 100% de « gagnants »

- En 2012, il y a maintenant 100% d’élèves en collège, donc 100% de « joueurs »  et seulement 80 à 85% de « gagnants » qui obtiennent une qualification et, ce qui est normal, les 15% de non-qualifiés apparaissent insupportables

 

Quand le candidat – président juge que le baccalauréat ne joue plus son rôle dans son discours de Montpellier, il répète quasiment mot pour mot  la même antienne qu’il y a  65 ans au sortir de la seconde guerre mondiale à un moment où 3% d’une classe d’âge obtient le baccalauréat. « Tout serait simple si le bachot remplissait encore sa fonction. Mais, submergé sous le nombre des candidats qui s’est accru prodigieusement, le baccalauréat a vu son niveau baisser d’une façon constante, au point qu’il ne suffit pas actuellement à qualifier pour l’enseignement supérieur. » ( Le Monde, Gilbert Gadoffre, 16 mai 1947)

 

Dans la situation économique de la France en ce début de XXIe siècle, ce n’est pas d’une diminution du nombre de jeunes hautement qualifiés dont nous avons besoin. Pour produire et vendre des produits de haute technologie dans le marché mondial, c’est au contraire une poursuite de l’accroissement d’élèves hautement qualifiés qui apparaît une impérative nécessité. L’âge d’or de l’école n’a jamais existé. Notre système éducatif a besoin de rentrer dans le XXIe siècle et de ne pas penser que c’est avec moins d’école pour la masse des jeunes des milieux défavorisés qu’on construira l’avenir.   

 

Jean-Louis Auduc

 

 

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Flash spécial : Le rapport de suivi de la réforme du lycée

Où en est la réforme du lycée ? Après un premier rapport exagérément flatteur en 2011, Catherine Moisan et Jean-François Cuisinier, coordinateurs du rapport de l'Inspection générale, livrent le 9 mars un document beaucoup plus critique sur l'application sur le terrain de la réforme mise en place par Luc Chatel. Cela tient aussi à l'échantillonnage retenu. En 2011 l'Inspection avait soigneusement trié les établissements. Dans le rapport 2012, l'échantillon est beaucoup plus équilibré entre académies (les meilleures mais aussi celles où les difficultés sont nombreuses et beaucoup de moyennes) et entre els établissements.

 

Le rapport aborde cinq grandes questions. La première concerne les effets de la réforme sur l'orientation des élèves. L'objectif fixé par Luc Chatel c'était le rééquilibrage au profit de la série L et de certaines filières technologiques comme STI. On peut dire que cet objectif n'est pas atteint. Certes la filière L passe de 9,5 à 10,2 % des passages en fin de seconde mais cette hausse est à mettre en perspective avec l'augmentation du taux de passage vers les filières générales (+6,8% en 6 ans). En réalité la hiérarchie des filières est renforcée, la plus forte hausse se portant sur la série la plus "noble", la série S : 30,8 % des sorties en 2009, 32,6% en 2011. Les séries STI2D, STL et ST2S  enrayent juste leur chute. Le rapport souligne d'ailleurs que les conseils de classe n'ont pas modifié leurs procédures d'orientation.

 

Les stages de remise à niveau et stages passerelle , censés apporter plus de souplesse entre les filières, ne fonctionnent pas. Pire encore , les stages passerelle sont utilisés pour réorienter vers le professionnel les élèves dont on ne veut plus, une perspective qui était largement prévisible.

 

L'accompagnement personnalisé, qui était l'autre grande idée de la réforme, ne semble pas réussir à aider les élèves qui en ont besoin. Il  a bien été institué dans la plupart des établissements, avec des modalités de fonctionnement différents. Mais le rapport montre beaucoup d'errance dans l'utilisation des heures. Les inspecteurs ne manquent pas d'en rendre les professeurs seuls responsables, dressant un portrait assez caricatural des enseignants. "Une première catégorie de professeurs éprouve de fortes réticences à se projeter dans le rôle qui lui est assigné par la réforme... Les professeurs ont appris à transmettre une discipline, pas à enseigner... Une autre catégorie, au contraire, se félicite de cet « espace de liberté » qui leur permet enfin d’exercer leur véritable métier de professeur. Ces professeurs font preuve d’un haut niveau de professionnalisme..." Mais plus critiques encore sont les élèves ! Ils jugent que l'A.P. "ça ne sert à rien". Le tutorat n'est présent que dans une minorité d'établissements.

 

L'autonomie des établissements, un autre grand enjeu de la réforme, semble progresser dans la mesure où les chefs d'établissement ont corrigé des erreurs. "Certains échecs d'organisation (de l'A.P.) trop complexe l'an dernier ont fortement déstabilisé les professeurs", reconnaît le rapport, et particulièrement les barrettes. "L’organisation de l’AP à la rentrée 2011 en 2nde a souvent tenu compte des dysfonctionnements de l’année dernière : des alignements de classes en barrette mis en place par beaucoup de lycées sur une grande échelle mais souvent mal gérés par excès d’ambition et défaut d’organisation ; le désir « contrarié » de nombreux enseignants de travailler avec les élèves qu’ils connaissent ; la place donnée aux élèves dans le dispositif", notent les inspecteurs. Globalement on assiste à la décrue des barrettes et au retour du groupe classe, spécialement en première. Que de dégâts pour en arriver là !

 

La réduction des moyens nuit à la réforme , affirment les inspecteurs. "Dans certaines académies, le poids des suppressions d’emplois est si prégnant dans la gestion de l’académie et ses relations avec les établissements que le pilotage par les moyens prévaut mécaniquement sur le pilotage pédagogique".

 

Les préconisations très curieusement  ne s'intéressent qu'à la gestion des moyens et aux cadres du système éducatif. On est très loin des élèves et des professeurs. Les inspecteurs veulent "renforcer la globalisation des DGH", ce qui augmenterait l'autonomie des établissements mais faciliterait aussi les retraits de moyens, aujourd'hui bloqués par les textes. Quatre préconisations sur 12 ne concernent que les IPR et nous y reviendrons plus longuement. Les autres concernent l'accompagnement des chefs d'établissement.

 

Pour le moment la réforme Chatel n'a pas atteint ses objectifs. En ce sens ce rapport apporte un éclairage intéressant pour la nouvelle équipe qui arrivera au pouvoir dans quelques semaines. Plus d'analyses et de réactions dans L'Expresso de lundi.

Le rapport

Le rapport de 2011

 

Evaluation des enseignants : Report du CTM

Le CTM qui devait examiner le 8 mars le projet de décret sur la notation des enseignants n'a pas eu lieu. Les syndicats, à l'exception du Sgen-Cfdt, ont refusé de siéger. Un nouveau CTM devra être convoqué si le gouvernement maintient son texte.

 

"Les évolutions de forme, concédées notamment sous la pression de la mobilisation des personnels concernés, ne changent pas, en réalité, le fond du texte : c’est bien le supérieur hiérarchique direct – chef d’établissement (ou DCIO) dans le second degré, IEN dans le premier degré – qui serait seul responsable de l’évaluation et de la carrière des enseignants, les corps d’inspection pédagogique se voyant attribuer une fonction subalterne dans ce processus... Ce projet d'évaluation constituerait un alignement par le bas des carrières et ne serait en rien une amélioration de la situation". Pour ces raisons les syndicats CGT-Éduc’action, FNEC-FP-FO, FAEN, FSU, SUD Education et  UNSA Education ont refusé de siéger le 8 mars. Faute de quorum, le CTM n'a pu avoir lieu. L'examen du texte est donc remis à un prochain CTM qui pourrait avoir lieu la semaine prochaine.

 

Interrogé par le Café, Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen Cfdt, qui n'a pas refusé de siéger, précise que son organisation est "opposée au projet gouvernemental et au maintien du système actuel, injuste, insuffisant et infantilisant". "Mais nous voulons un débat sur cette question et faire valoir nos propositions". Le Sgen veut que l'évaluation soit séparée de l'avancement.

Communiqué intersyndicale

Analyse du Se-Unsa

Communiqué Sgen

 

Remise du rapport sur la réforme du lycée

C'est le 9 mars que les inspections générales devraient remettre le rapport sur le "suivi  de la mise en oeuvre de la réforme du lycée". En mars 2011, le rapport Moisant Cuisinier avait soulevé de nombreuses difficultés dans la mise en oeuvre. Encore ce premier rapport avait-il soigneusement sélectionné les établissements.

Le premier rapport en mars 2011

 

Chronique de la carte scolaire

Au fur et à mesure que se tiennent les CDEN, le mécontentement monte devant les suppressions de postes. Les rectorats rendent leurs verdicts, les 14 000 suppressions de postes annoncées pour 2012 se concrétisent. La presse quotidienne régionale rend compte des mouvements locaux de protestation qui accueillent les fermetures de classe et les  coups portés aux Rased. Parents, élus, enseignants ne se mobilisent un peu partout, les petites rivières locales deviendront elles un fleuve tumultueux ?

 

Le 8 et le 9 mars, l’école maternelle au Trepadé en Haute Garonne est occupée pacifiquement par les parents d’élèves pour protester contre la suppression d’un poste à la rentrée. Les parents d’élèves occupent l’école de Condom dans le Gers. Ils manifesteront dans les rues de la ville le 10 mars, décidés à obtenir le maintien de l’ensemble des classes et des postes. A Coursan dans l’Aude, les surveillants du collège sont en grève pour dénoncer leurs conditions de travail et le manque de personnel d’encadrement. L’ensemble des enseignants se sont joints à eux jeudi 8 mars.

 

A l’appel des associations de parents FCPE et PEEP, des enseignants, des parents, des élus et des élèves ont bloqué la Cité scolaire Ferdinand Fabre de Bédarieux dans l’Herault le 8 mars. Dans le Rhône, les organisations syndicales enseignantes appellent à manifester le 12 mars à 14 heures 30 devant l’inspection académique pendant la tenue du CDEN. Dans l’Ariège, les parents d’élèves et les élus se sont réunis le 7 mars pour envisager la riposte à l’annonce de la suppression d’une classe au RPI Bonnac-Le Vernet . La commune du Vernet a investi 100 00 euros, soit 20% de son budget pour l’école. Un investissement en pure perte si la fermeture se confirme, une fermeture incomprise puisque les effectifs devraient augmenter à la rentrée. A Tahiti, l’intersyndicale a déposé un préavis de grève à partir du 9 mars après l’annonce de 170 suppressions de postes d'enseignants et de sept CPE.

 

En Ile de France, les mouvements dans les établissements du secondaire se multiplient. 100% des personnels d’enseignement et de vie scolaire du collège Gustave Courbet de Trappes étaient en grève le 8 mars pour dénoncer la fermeture de quatre classes à la rentrée. Au lycée Baudelaire d’Evry, les enseignants occupent l’établissement le soir. Des débats publics sont organisés avec les parents d’élèves et les enseignants du lycée Perret. Le conseil d’administration du 8 mars a rejeté la proposition de la proviseure de ventilation de la dotation horaire globale. Le lycée Gustave Eiffel de Massy est en grève depuis lundi 5 mars pour sauver 4 postes. Une délégation sera reçue le 9 mars à l’inspection académique. Un préavis de grève a été déposé au lycée Clément Ader d’Athis Mons. Les 21 et 22 mars auront lieu les Comités Techniques Départementaux. Dans les Yvelines, la CGT appelle à une semaine d’actions du 19 au 23 mars.

 

Chasse aux sorcières dans l'Ain ?

Est-ce pour des raisons de loyauté envers la hiérarchie que l'inspection académique de l'Ain refuse de titulariser le poste de direction de trois professeurs des écoles ? Pour Frédéric Mathy, époux d'un des trois professeurs, interrogé par le Café, ce refus est justifié par leur refus de Base Elèves. Lors de l'entretien de titularisation on les aurait incités à accepter ce fichier des écoliers. Les trois enseignants sont soutenus par le Collectif contre Base élèves (CNRBE). Interrogée également, l'Inspection académique de l'Ain a refusé tout commentaire.

Article CNRBE

 

Une Semaine pour la langue française

Du 17 au 25 mars c'est la fête des mots. Le semaine de la langue française et de la Francophonie multiplie les initiatives  au grand profit des amoureux des mots. Jeudi 8 mars, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, inaugurait la Semaine.

 

"Si elle n'est pas illustrée par des oeuvres, une langue n'existe pas, ou si peu. Ce sont les oeuvres qui font la grandeur d'une langue, qui « font » tout simplement une langue ; ce sont les concepts, les idées, les imaginaires qui portent la langue et non l'inverse, comme on a parfois tendance à le croire". Les mots, Frédéric Mitterrand les adore. Il lit son discours de sa voix suave et sait aussi basculer dans l'humour quand il se moque de la "langue de mandarin" que ses conseillers tentent de lui imposer. Dans la Comédie française provisoire, il inaugure le 8 mars la semaine de la langue française et de la francophonie. Devant lui une salle bourrée à craquer de quelques officiels et surtout d'élèves et de professeurs participant au concours "Dis-moi dix mots". Tous bénéficient du jeu extraordinaire des comédiens de la Comédie française, marraine de l'événement.

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Une proposition de loi pour un maximum d'élèves par classe

"Sans cesse réformée et sans cesse démembrée, l’Éducation nationale ne semble en fait plus en mesure de garantir un accès égal au droit à l’éducation, à la formation et à l’obtention d’un diplôme". Pour remédier à cette situation, Jean-Jacques Candelier, député Gauche démocrate et républicaine, propose de fixer un maximum d'élèves par classe. "Tout enfant est accueilli à l’école, au collège du secteur et au lycée dans des classes qui ne comptent pas plus de 25 élèves inscrits", demande-t-il. "Ce nombre est porté à 20 dans les établissements classés en réseau d’enseignement prioritaire". Utopique ? des mesures similaires existent dans certains pays européens.

Proposition de loi

 

Accès au corps des IEN

Une note publiée au B.O. du 8 mars fixe les conditions d'accès au corps des IEN par liste d'aptitude. Enseignants et personnels de direction ayant 10 ans d'ancienneté peuvent déposer un dossier.

Au B.O.

 

Promotions des personnels de direction

Le B.O. du 8 mars publie la liste des personnels de direction promus à la 1ère classe ou à la hors classe.

Au B.O.

 

 

 

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Sortir : "Ouvrez grand vos oreilles!"

Une expo sonore qui captivera petits et grands. Depuis quand écoute-t-on la radio ? Qu'est-ce qu'un poste à galène, une "boite à jambon" ? Toutes les questions sur la radio trouvent une réponse sonore à l'exposition " Ouvrez grand vos oreilles!" au Musée des arts et métiers, jusqu'au 2 septembre 2012. Archives sonores de légende, matériels emblématiques, postes de collection, dernières nouveautés, prototypes sont réunis pour vous faire découvrir l'histoire, la force, le charme de la radiodiffusion en France, depuis la 1ère émission de Radio Tour Eiffel en 1921 jusqu'à nos jours. A écouter sans modération, toutes générations réunies, en famille ou avec ses élèves.

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Autisme : Un recommandation de la Haute Autorité de Santé écarte la psychanalyse

"L’absence de données sur leur efficacité et la divergence des avis exprimés ne permettent pas de conclure à la pertinence des interventions fondées sur les approches psychanalytiques et la psychothérapie institutionnelle" , écrit la Haute Autorité de Santé dans des recommandations de bonnes pratiques pour les enfants autistes. La HAS recommande "une approche éducative, comportementale et développementale qu’il y ait ou non retard mental associé. Les familles et les enfants pourront par exemple adopter, avec l’ensemble des professionnels concernés, des interventions fondées sur l’analyse appliquée du comportement dites ABA, des interventions développementales telles que mises en œuvre dans les programmes TEACCH ou des prises en charge intégratives, type thérapie d’échange et de développement".

Les recommandations

 

 

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Le Printemps des poètes et des élèves ?

En guise de prolongement au dossier consacré par le Café pédagogique au Printemps des poètes 2012, pour illustrer le pouvoir de l’école à éveiller à la poésie par l’écriture et la réécriture, voici une courte et arbitraire sélection de textes composés par des collégiens et des lycéens, puis publiés sur internet. Ce florilège doit être perçu comme une juste reconnaissance de la créativité des élèves, que l’école parfois bride. Il doit être aussi perçu comme un hommage aux enseignants qui, discrètement présents derrière ces différents poèmes, ont eu l’audace de mettre en place des projets innovants ou des ateliers d’écriture pour que leurs élèves à leur tour aient l’audace d’entrer en poésie.

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Bacs STI et STMG

Le B.O. publie les tableaux des coefficients et nature des épreuves des bacs ST2S et STMG applicables à la session 2014.

Au B.O.

 

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Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d'établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d'une lettre d'information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d'enseignement.

L'offre établissements

 

 

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L'Ecole et les enjeux internationaux au colloque de l'AFAE

"Qu’il s’agisse de la construction européenne, de l’impact des grandes enquêtes internationales de type PISA, de la circulation au-delà des frontières d’idées relatives à l’éducation – mais qui sont parfois originaires d’autres horizons politiques ou économiques – ou même des compétences nécessaires à nos élèves face à un marché du travail fortement internationalisé, des questions liées à des perspectives internationales font de plus en plus souvent irruption au coeur de nos pratiques professionnelles", écrit l'AFAE. L'Association française des administrateurs de l'éducation (AFAE) organise du 16 au 18 mars, à Strasbourg, un colloque sur "les enjeux internationaux pour les professionnels de l'éducation" dont le Café pédagogique est partenaire. Alain Bouvier, président de l'AFAE en éclaire les points forts et les enjeux.

Lisez l'entretien avec A Bouvier

 

 

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Une pilule pour soigner le racisme ?

Tout le monde n'est pas vacciné contre le racisme. Selon La Tribune de Genève, qui cite une étude britannique, le propanolol, un médicament prescrit contre la tension artérielle, aurait un effet sur les préjugés racistes. Selon les scientifiques, la baisse des préjugés racistes s'expliquerait par un effet tranquillisant  de ce médicament.

Article de la Tribune de Genève

 

 

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Tout ce que vous voulez savoir sur le sexe

Quelle vie sexuelle avons-nous de l'embryon à la fin de notre vie ? Le cerveau est-il sexué ? Pourquoi les mâles font-ils les beaux ? A quoi sert l'orgasme féminin ? Comment al sexualité des Français évolue-t-elle ? Science & Vie répond à ces questions et à bien d'autres encore dans un remarquable hors-série.

 

Ce numéro aborde la sexualité sous tous ses angles. Biologique, par exemple avec la présentation des 8 modes de reproduction, y compris la reproduction sans sexe et sans sexualité ! La sexualité est aussi une pratique sociale. Science & Vie aborde la question des hermaphrodites et de la délimitation du  genre  et celle de la longévité chez les femmes. Un numéro qui enrichit et accompagne le programme de SVT du lycée.

Science & Vie hors-série n°258

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SES : Les Français détestent-ils les riches ?

F Hollande a-t-il politiquement raison de demander une taxation plus forte des très hauts revenus ? Selon une étude d'Olivier Galland, "les Français ont une vision très sombre de l’ampleur des inégalités dans la société française. Or "la France n’est pas un pays particulièrement inégalitaire... sauf pour les très hauts revenus", justement ceux que F Hollande a ciblé.

Etude

 

Géo : Fukushima

Un an après la catastrophe, Sylvain Kahn revient par un regard multiscalaire sur l'événement. Il montre aussi bien les effets sur la production de riz autour de Kukushima que sur la production mondiale de microprocesseurs et d'automobiles. Un dossier remarquable !

Fukushima

 

 

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Par fjarraud , le vendredi 09 mars 2012.

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