L'Expresso du 24 Juin 2011 

 

Par François Jarraud

 

FLASH SPECIAL

BTS NRC : Incidents dimanche matin devant le SIEC  (26 juin 15h30)

Deux décrets renforcent les sanctions dans les établissements secondaires (26 juin)

Chatel réorganise les services académiques

LE FAIT DU JOUR

Sarkozy sonne le glas du collège unique...

ÉDITORIAL

Le jeu pour changer d'école

LE SYSTEME

Bac : Les décisions de Luc Chatel contestées l Bac : Meirieu : Il faut réformer le bac l Antibi : Le bac est un rempart l Les régions contre les suppressions de postes  l Paris s'inquiète de la sécurisation de Base élèves l La natation sur herbe?

L’ÉLÈVE

Venez lire au Jardin d'Eole. l Le salon de l'étudiant de Paris

LA CLASSE

Des jeux vidéos pour apprendre à apprendre l Jouer pour apprendre : Des collégiens de Miramas remportent un prix au concours international Intel ISEF.

LA RECHERCHE

Apprenez avec les odeurs…

CITOYENNETE

Prix de la tolérance et des droits de l'Homme à Strasbourg.

LES DISCIPLINES

Le Petit Larousse se met à la nouvelle orthographe l SES : L'Apses demande que les SES soient évalués en seconde.  

 

Flash special 

 

  

BTS NRC : Nouveaux incidents le 26 juin

Des centaines d'étudiants n'ont pas pu composer le 26 juin. Suite à un blocage du SIEC, des centaines d'étudiants n'ont pas pu composer ce dimanche matin. Ils étaient convoqués pour repasser l'épreuve E5 du BTS NRC qui avait été annulée le 10 juin suite à des fraudes.  

Une étudiante nous a confié être arrivée un quart d'heure avant l'épreuve et n'avoir pu rentrer dans la salle de composition du fait d'un blocage à l'intérieur de l'enceinte du SIEC par des étudiants. "J'étais perdue. Je ne savais pas quoi faire et personne n'est descendu nous informer". Une vidéo reçue par le Café montre en effet une ligne d'étudiants bloquant l'accès aux salles d'examen. On entend une candidate se plaindre de ne pouvoir passer son BTS.

 

Selon la responsable de l'épreuve, contactée par le Café, ce matin le SIEC cherchait "à vérifier" la réalité du blocage mais confirmait la présence d'étudiants empêchant d'entrer. Dans l'après-midi on apprenait que pour M. Husson, vice-recteur, "l'épreuve se déroule normalement et ne peut être annulée". Cependant la moitié des candidats n'a pas composé.  

Vers l'invalidation

 

Deux décrets renforcent les sanctions dans les établissements secondaires

Le Journal Officiel du 26 juin publie deux décrets concernant le régime des sanctions dans les établissements secondaires. Ils créent une nouvelle sanction appelée "mesures de responsabilisation" et affirment le rôle du chef d'établissement.

 

Faisant suite aux propos du président de la République le 23 juin, les deux décrets renforcent la politique disciplinaire et les pouvoirs du chef d'établissement.

 

La principale mesure est la création d'une nouvelle sanction : la "mesure de responsabilisation". IL s'agit des "travaux d'intérêt général" que N Sarkozy avait annoncés. " La mesure de responsabilisatio... consiste à participer, en dehors des heures d'enseignement, à des activités de solidarité, culturelles ou de formation à des fins éducatives. Sa durée ne peut excéder vingt heures. Lorsqu'elle consiste en particulier en l'exécution d'une tâche, celle-ci doit respecter la dignité de l'élève, ne pas l'exposer à un danger pour sa santé et demeurer en adéquation avec son âge et ses capacités. Elle peut être exécutée au sein de l'établissement, d'une association, d'une collectivité territoriale, d'un groupement rassemblant des personnes publiques ou d'une administration de l'Etat... L'accord de l'élève, et, lorsqu'il est mineur, celui de son représentant légal, est recueilli en cas d'exécution à l'extérieur de l'établissement. Un exemplaire de la convention est remis à l'élève ou à son représentant légal. La mise en place d'une mesure de responsabilisation est subordonnée à la signature d'un engagement par l'élève à la réaliser". Elle peut remplacer une mesure d'exclusion temporaire ou définitive sur proposition du seul chef d'établissement ou du conseil de discipline.

 

Limitation des exclusions. La mesure est appelée à remplacer les exclusions temporaires. Celles-ci sont limitées L'exclusion de la classe ou de l'établissement ne peuvent excéder 8 jours.

 

La sanction disciplinaire devient automatique " lorsque l'élève est l'auteur de violence verbale à l'égard d'un membre du personnel de l'établissement ;

ou lorsque l'élève commet un acte grave à l'égard d'un membre du personnel ou d'un autre élève". Le chef d'établissement " est tenu de saisir le conseil de discipline lorsqu'un membre du personnel de l'établissement a été victime de violence physique".

 

Malgré cette automaticité, une "commission éducative" est crée dans les établissements pour examiner la situation d'un élève "dont le comportement est inadapté". Elle comprend sous la présidence du chef d'établissement deux "personnels de l'établissement" dont au moins un professeur et un parent d'élève. Mais le chef d'établissement peut prononcer seul toutes les sanctions à l'exception de l'exclusion définitive.

 

Luc Chatel avait engagé une large réflexion sur la violence scolaire avec Eric Debarbieux. Des moyens de formation et d'intervention ont été dégagés pour appuyer cette politique. Ces deux décrets constituent-ils son désaveu ? Ce n'est pas certain et seul l'avenir de ces dispositifs le dira. Seront-ils accueillis favorablement par tous ceux qui pensent que la sanction disciplinaire règle les difficultés ? Ce n'est pas certain car ceux-ci déploreront la limitation des exclusions.   

Premier décret

Second décret

Debarbieux : déidéologiser le débat

Profiter de la fenêtre ouverte par les Etats généraux

A quoi ont servi les Etats généraux ?

 

Chatel réorganise les services académiques

Un projet de décret, qui sera soumis au CSE du 30 juin prévoit une réorganisation en profondeur des services académiques autour des recteurs. Les inspecteurs d'académie ne seraient plus que leurs adjoints et les services seraient mutualisés sur le territoire académique. Le décret entrerait en application au 1er janvier 2012.

 

"La réunion des recteurs..., des IA, IADSDEN qui s'est tenue à Paris le 9 février a mis en évidence la nécessité de clarifier la gouvernance du système éducatif en académie en plaçant le recteur au centre de la ligne hiérarchique qui va du ministre jusqu'aux établissements scolaires", explique la note de présentation du projet de décret.  "Le ministre a souligné avec insistance la nécessité de constituer de véritables équipes de direction des académies autour du recteur en vue d'une meilleure articulation entre la pédagogie et la gestion". Le texte s'articule autour de trois idées.

 

Recentraliser le pouvoir dans les académies. Le décret prévoit de supprimer les compétences des IA DSDEN pour les attribuer au recteur. L'inspecteur d'académie (IA) deviendrait "directeur d'académie" , adjoint du recteur et ayant une délégation de pouvoirs du recteur. Le recteur deviendrait "la seule autorité compétente dans l'académie" en ce qui concerne l'action éducatrice de l'Etat (hormis les compétences dévolues aux préfets).

 

Mutualiser les moyens dans les académies. Le recteur aurait compétence pour définir l'organisation fonctionnelle et territoriale de l'académie. Cela permettrait une mutualisation poussée des moyens et donc des économies même si le texte prévoit "un cadre national de référence".

 

Un renforcement de la gestion des ressources humaines. Le texte annonce une redéfinition des missions des IPR et la reconnaissance d'une "fonction de gestion des ressources humaines de proximité. Un secrétaire général adjoint d'académie deviendrait le responsable ressources humaines pour toute l'académie.

 

Faisant suite aux promesses présidentielles de ne pas fermer de classes en 2012, ce texte amorce une nouvelle gestion académique des moyens qui affectera la vie des acteurs de l'école. Il aura aussi un fort effet sur les corps d'inspection et globalement sur le climat du système éducatif. Les syndicats devraient prendre position sur ce document dans les jours à venir. 

Le projet de décret

 

 

Sarkozy sonne le glas du collège unique

Le gouvernement va-t-il revoir la scolarité obligatoire  jusqu'à 16 ans ? Quelle est sa position réelle sur le socle commun ? Jeudi 23 juin, le président de la République a annoncé "une troisième révolution" dans l'éducation marquée par la fin du collège unique.

 

"Les élèves sont de plus en plus différents" a relevé Nicolas Sarkozy le 23 juin à Plaisir (Yvelines). Pour  "prendre en compte cette diversité, il ne peut y avoir qu'un maximum de réponses personnalisées", a-t-il ajouté en fustigeant "la grande erreur du collège unique" : ne pas proposer de réponse personnalisée. Il a annoncé "une troisième révolution de l'éducation" celle de la personnalisation des parcours.

 

La fin du collège pour tous. Poursuivant son discours, le président de la République a clairement fait apparaître que la fin du collége unique est en fait la fin du collège pour tous. "Tous nos enfants ne sont pas des bêtes à concours" a expliqué le président pour annoncer le doublement du nombre d'apprentis pour atteindre un million d'apprentis.

 

Le 22 juin, dans le Café, Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen,  craignait "qu'on envoie en apprentissage une partie des jeunes" et qu'on les retire du collège. Il y voyait une solution possible au problème des suppressions de postes. La récente loi sur l'alternance va dans ce sens : elle permet d'aller en apprentissage à 15 ans alors que la scolarité obligatoire était fixée jusqu'à 16 ans. Les propos de N Sarkozy donnent à penser que de nouvelles décisions pourraient être prises en ce sens.

Discours Sarkozy

L'Expresso du 22 juin

 

 

N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite).

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L'Éditorial de François Jarraud

 

Le jeu pour changer d'école

Futurs bacheliers, n'oubliez pas le jeu vidéo ! Ne voyez pas dans cette phrase d'allusion au fait que les extraits du sujet de maths 2011 ont été publiés sur un forum destiné au jeu vidéo... C'est beaucoup plus sérieux que cela.

 

Deux articles de cet Expresso illustrent la puissance des jeux vidéo pas seulement pour apprendre mais aussi pour apprendre à apprendre. Lors d'une conférence organisée par le groupe Compas, le 22 juin, David W. Shaffer et Derek Robertson ont montré comment le jeu vidéo change le rapport à l'école. En Ecosse, Consolarium, la structure officielle de Derek aide les enseignants à faire jouer les élèves pour développer chez eux l'entraide, la motivation et aussi l'idée qu'o peut progresser. Car, à la différence de l'école, le jeu détecte les progrès et les récompense immédiatement. Avec Epistemic Games, l'américain David va dans la même direction. Ses jeux développent le travail d'équipe et une conception systémique des apprentissages qui répond à l'émiettement des savoirs.

 

A Miramas des collégiens d'un établissement plutôt défavorisé se sont appuyés sur un simulateur de navigation pour construire de vrais raisonnements scientifiques, trouver des solutions et remporter un grand concours international. Là aussi le jeu a changé le rapport au savoir et à permis de constituer une équipe active qui utilise les différences en terme de compétences au service d'un projet commun.

 

Le jeu vidéo ne règlera évidement pas tous les problèmes de l'école. Ce n'est pas en fixant les élèves devant des jeux qu'on leur apprend forcément quelque chose. Mais ce que montrent ces deux exemples c'est que l'intérêt se porte maintenant sur les retombées cognitives des jeux. Et rien que cela fait progresser l'Ecole. 

Des jeux vidéos pour apprendre à apprendre

Jouer pour apprendre : Des collégiens de Miramas remportent un prix au concours international Intel ISEF.

Les jeux sérieux ont-ils un avenir à l’Ecole ?

Enseigner avec le jeu ? (2008)

Retour sur les serious games

 

 

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Bac : Les décisions de Luc Chatel contestées

Une lycéenne a déposé plainte contre la décision ministérielle d'annulation du seul exercice de maths qui a circulé sur Internet. Mais c'est aussi les recommandations envoyées aux jurys qui sont critiquées.

 

Les réactions aux décisions ministérielles suite à la découverte de la fraude au bac S se font de plus en plus vives. Le 23 juin le ministre a demandé aux jurys de ne pas prendre en compte l'exercice 1 de mathématique série S. Les points seront reportés sur 3 autres exercices. Le ministère a aussi donné des consigne de clémence envers les candidats. "Dans le plus total respect de la souveraineté des jurys, il est demandé de porter une attention particulière, lors des délibérations, aux candidats dont la moyenne générale est à 1 point d'un des seuils décisifs tels que admission à l'oral (entre 7 et 8), obtention au premier tour (entre 9 et 10), mentions (respectivement entre 11 et 12, entre 13 et 14, entre 15 et 16)".

 

Ces propos ont immédiatement été transformés  dans les médias comme "le bac donné à 9/20". Le Monde parle de "délibérations sous influence" et de "gonflage général des notes" pour désigner ce qui reste une invitation envers des jurys qui restent souverains. Derrière tout cela il y a l'idée de la dévalorisation du bac.

 

Par ailleurs un lycéen de La Rochelle a porté plainte contre l'annulation de l'exercice 2 estimant qu'elle crée une inégalité entre les candidats.

 

Luc Chatel a demandé à ce qu'on réfléchisse "à l'organisation du bac et à la sécurisation plus forte des épreuves". Le débat va s'ouvrir entre partisans du maintien du bac mais de sa sécurisation et partisans d'une refonte de l'examen.

Consigne sofficielles

Le bac au rabais ? (Le Monde)

Sur la triche au bac

 

Bac : Meirieu : Il faut réformer le bac

"Le bac est une machine qui s’essouffle", écrit Philippe Meirieu dans le quotidien 20 minutes. " Son organisation est trop contraignante: elle paralyse l’Education nationale pendant plusieurs semaines, en monopolisant les lycées et en amputant la fin de l’année scolaire des élèves. Et pour certaines épreuves, telle que la philo, on ne trouve plus assez de correcteurs. Par ailleurs, avec la généralisation des nouvelles technologies, nous sommes face à des formes de triche inédites. Et c’est un peu comme pour les affaires de dopage lors du Tour de France: le temps qu’on trouve les moyens de lutter contre un type de fraude, de nouveaux modes apparaissent. Il faut donc s’interroger sur la création de nouvelles épreuves, qui rendraient la triche inutile et seraient pédagogiquement plus cohérentes". P Meirieu demande des épreuves "intelligentes" qui échappent à la tricherie et un Grenelle du bac.

Article 20 minutes

 

Antibi : Le bac est un rempart

Pour A Antibi, l'évaluation au bac échappe à la "constante macabre" et doit être conservée.  "Le bac est un des rares endroits où, depuis une quinzaine d’années,  un effort sensible a été fait dans le domaine de l’évaluation... Plus précisément, les sujets sont conçus de manière à ne pas piéger l’élève, à faire en sorte qu’un élève qui a travaillé réussisse.  Il n’est alors pas surprenant que certains collègues pensent, à tort bien sûr,  que le bac ne vaut plus grand-chose, car il ne correspond pas au type de sujet qu’ils posent à leur contrôles... Dans ces conditions, il ne serait vraiment pas raisonnable de supprimer le bac. Lorsque la constante macabre sera supprimée, on pourrait envisager d’introduire une part de contrôle continu au bac ; mais certainement pas dans les conditions actuelles".

 

Les régions contre les suppressions de postes

L'Association des régions de France a écrit le 14 juin une lettre à Luc Chatel lui demandant de "réexaminer" ses décisions de suppressions de postes.

 

Dans un courrier daté du 14 juin et adressé au ministre de l’Education nationale, les Régions s’inquiètent des conséquences de la suppression de milliers de postes dans les lycées alors que les prévisions estiment que les effectifs d’élèves augmenteront de plus de 20.000 élèves pour la rentrée prochaine. Elles "constatent sur leur territoire que ce gouvernement conduit des générations à l’échec scolaire à force « de détérioration des conditions garantissant une vie scolaire de qualité »."

La lettre

 

Paris s'inquiète de la sécurisation de Base élèves

Selon le Collectif National de Résistance à Base Elèves, le Conseil de Paris aurait adopté le 20 juin une motion demandant "au Rectorat de Paris de « signifier à l’ensemble des utilisateurs du système Base Élèves de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir que la collecte, le stockage et l’utilisation de données personnelles sensibles restent confidentiels".

Communiqué CNRBE

 

La natation sur herbe

Voilà un nouveau sport inventé par les professeurs d'EPS de Catillon-la-Bataille selon 20 Minutes. Faute de piscine, les enseignants demandent aux élèves de simuler la brasse dans l'herbe.

Article 20 minutes

 

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Une semaine dans L'Expresso

Retrouvez les articles les plus vus cette semaine.

Bac : Une organisation à revoir

Comment expliquer le boom du bac pro ?

Réussir ses (premiers) cours... et les suivants

L'Onisep ouvre "Mon stage en ligne"

Rapport Carle : Le socle mais un pas vers la privatisation

Sarkozy : Je ne fermerai plus de classes... en 2012

Ecole - entreprises : une nouvelle "révolution" pour Luc Chatel

Avenir métiers : Un concours pour découvrir l'entreprise

Vaucanson : An II

L'Apses annonce Sésame, un manuel numérique anti-réforme

Copies de philo cherchent correcteurs

Quels effets de l'éducation familiale sur la réussite ?

L'alternance n'est pas une solution miracle

Les mondes virtuels : Un outil efficace pour l'enseignement estime l'OCDE

 

 

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Venez lire au Jardin d'Eole

Pour la 4ème année consécutive, le Salon du Livre de Jeunesse du « Jardin d'Eole », rue d'Aubervilliers dans le 18ème à Paris(métro Stalingrad ou Marx Dormoy), aura lieu le samedi 25 juin 2011, de 10h à 17h, dans le cadre du projet Lecture 2 +.

Ce projet, né de la volonté d'enseignants, libraires, bibliothécaires... a pour intention d'inscrire des pratiques culturelles dans la Cité en mettant le livre de littérature jeunesse au centre de différentes activités et surtout en faisant circuler le livre entre les différents mondes de l'enfant : la famille, l'école, le quartier. Il est réalisé grâce au soutien et à la mise en synergie de nombreux partenaires.

 

Situé en RRS ou en RAR, les établissements scolaires participants font le pari que tous les élèves sont capables de devenir non seulement des lecteurs experts mais aussi des « passeurs du lire ».

 

Le salon de l'étudiant de Paris 

Le salon de l'Etudiant, "Où s'inscrire avec ou sans le bac", "Se réorienter après un bac + 1, bac + 2" et "Trouver une formation en alternance", vous propose durant deux journées, les 2 et 3 juillet, de rencontrer des spécialistes de l'orientation.

 

Vous pourrez dialoguer et obtenir toutes les informations sur les poursuites d'études auprès des représentants d'établissements qui inscrivent encore en juillet, voire en septembre, avec ou sans le bac. Des dizaines d'écoles généralistes, spécialisées ou qui proposent des formations en alternance vous présenteront leur offre de formation, le contenu de leur cursus et leur niveau d'accès.

Invitation gratuite

 

 

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Des jeux vidéos pour apprendre à apprendre

Les jeux vidéos peuvent-ils servir à apprendre ? Ca ne se discute même plus ! Ce que David W. Shaffer et Derek Robertson ont montré lors de la conférence organisée par le groupe Compas, à Paris, le 22 juin, c'est que, pour ces chercheurs anglo-saxons, le jeu peut être l'outil qui, plus qu'apprendre, permet de construire la relation au savoir. Placé au centre et non à la marge des savoirs, il fabrique du savoir et du savoir être utile socialement.

Lisez le reportage du Café

 

 

 

Jouer pour apprendre : Des collégiens de Miramas remportent un prix au concours international Intel ISEF

Est-ce le jeu ? Est-ce la pédagogie de projet ? Voilà un succès qui interroge. Arnaud Vespa, Marine Auriol et Clément Martinez, trois collégiens d'un établissement très ordinaire de Miramas ont obtenu un 4ème prix au concours international Intel Isef, un des plus importants événements scientifiques internationaux. Leur réussite montre deux choses. D'une part on peut construire un véritable projet pédagogique et apprendre beaucoup en mettant un jeu vidéo au centre du projet, ici un simulateur de navigation. D'autre part, la pédagogie de projet rebat les cartes. Grâce au génie et à l'engagement de leur professeur, Francis Loret, les collégiens de Miramas sont passés devant bien des établissements prestigieux.

Lisez le reportage du Café

 

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L'offre établissements

 

 

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Apprenez avec les odeurs

Selon Le Monde, un lien vient d'être démontré entre les cellules nasales et la mémoire. En greffant des cellules nasales sur un rat, des chercheurs du CNRS et du CHU Nord de Marseille ont réussi à lui faire retrouver la mémoire. Voilà peut-être une nouvelle technique de mémorisation.

Article du MOnde

 

 

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Prix de la tolérance et des droits de l'Homme à Strasbourg

Armande Le Pellec Muller, rectrice de l'académie de Strasbourg, a remis le 18 juin les prix de la tolérance et le prix des droits de l'homme à 7 établissements. Le prix de la tolérance portait cette année sur l'acceptation dela différence. Le prix des droits de l'homme récompense des projets d'éducation à la citoyenneté.  Le collège Schongauer d'Ostwald remporte le  prix pour un court-métrage sur l'égalité des chances. Le lycée Henner d'Altkirch obtient el prix lycée pour un travail pluridisciplinaire sur la  parité. Le prix lycée professionel va au lycée le Corbusier d'Illkirch pour un atelier théâtre.

Le sprix

 

 

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Le Petit Larousse se met à la nouvelle orthographe

En reconnaissant des graphies comme bruler, boursoufflé, aigüe, pizzéria, il ruissèle, un compte-goutte, etc., Petit Larousse rejoint plusieurs autres dictionnaires déjà à jour, dont le Dictionnaire Hachette, le Nouveau Petit Littré (éd. Garnier) et le dictionnaire Orthographe et difficultés du français (maison Robert).

La nouvelle orthographe

 

SES : L'Apses demande que les SES soient évalués en seconde

Dans une lettre datée du 22 juin envoyée aux IPR et aux chefs d'établissement, l'Apses demande aux proviseurs de maintenir une évaluation notée pour l'enseignement de SES en seconde. "Il apparaît que dans de nombreux établissements, certaines modalités d’évaluation de l’enseignement d’exploration SES en seconde ont été imposées par les chefs d’établissement ou le conseil pédagogique aux enseignants contre leur volonté : interdiction de pratiquer une évaluation chiffrée, coefficient 0 appliqué à la discipline voire absence du bulletin scolaire. L’APSES rappelle que ces pratiques sont contraires aux dispositions réglementaires, puisque l’encart au Bulletin officiel spécial n° 4 du 29 avril 2010 relatif aux enseignements d’exploration précise :  « Une évaluation est nécessaire pour permettre aux élèves de prendre conscience des compétences acquises et des progrès accomplis dans les domaines explorés." Il demande aussi que les enseignants de SES n'aient pas leur service uniquement en seconde.

 

 

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Par fjarraud , le vendredi 24 juin 2011.

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