L'Expresso du 1er Octobre 2010 

 

Par François Jarraud

 

LE FAIT DU JOUR

Les enseignants des écoles s’embourgeoisent-ils ? 

ÉDITORIAL

Quelle place pour les jeunes le 2 octobre ?  

LE SYSTEME

Le CSE rejette les décrets sur les sanctions disciplinaires l Les syndicats dénoncent les mesures budgétaires l Le B.O. publie les programmes de première l Les études de l'Inspection générale en 2010-2011 l Un enseignant "désobéisseur" à nouveau sanctionné  l Le Portugal offre des ordinateurs à des pays en développement

L’ÉLÈVE

Luc Chatel lance la campagne des élections lycéennes l 8ème forum de la visite de la visite scolaire.

LA CLASSE

L'Ecole perd Georges Charpak l IMNE 2010 l Premier Parlement des sciences de Paris.

ETABLISSEMENT PARTENAIRE

Rallye lycéen avec l'UPEC le 23 octobre

LA RECHERCHE

Quel bilan pour les Réseaux Ambition Réussite ?…

LES DISCIPLINES

ST2S : Isabelle Marin l Les maths dans Têtes chercheuses.

 

 

Le fait du jour

 

Les enseignants des écoles s’embourgeoisent-ils ? 

Il est fréquent d’entendre que le recrutement des enseignants est désormais davantage issu des classes moyennes ou favorisées qu’il ne l’était pour les générations précédentes. Quelles preuves peut-on apporter ? Que nous disent les sociologues de l'Ecole ? Quel impact dans la classe ?

 

Frédéric Charles et Philippe Cibois viennent relativiser la thèse de l'embourgeoisement mais posent la question de la distance socio culturelle entre enseignants et élèves.

Lisez l'analyse du Café

 

 

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Quelle place pour les jeunes le 2 octobre ?

Pour bien des raisons, le volume de la participation populaire aux manifestations du samedi 2 contre la réforme des retraites n'est plus un objet de discussion. La grande question c'est la place qu'y prendront les lycéens.

 

Une troisième journée d'actions. A l'appel des grandes fédérations syndicales (Cfdt, Cfe Cgc, Cftc, Cgt, Fsu et Unsa, la journée du 2 octobre doit "conforter la mobilisation et permettre l'engagement de nouveaux salariés dans l'action".  Si l'on ne connaîtra probablement jamais le vrai nombre de manifestants, d'ores et déjà on sait qu'elle atteindra un certain seuil de popularité et qu'elle devrait entretenir la flamme jusqu'aux grèves du 12 octobre. C'est qu'une centaine de manifestations sont organisées dans pas moins de 68 départements. Et l'enjeu n'est pas de faire venir autant ou plus de manifestants que le 23 septembre mais de montrer que les salariés qui n'ont pas fait grève ce jour-là sont favorables au mouvement.

 

L'inconnue des lycéens. La vraie inconnue du 2 octobre c'est la place qu'y prendront les lycéens. Des assemblées générales ont eu lieu dans quelques établissements durant la semaine. Un meeting "unitaire des jeunes" est prévu le 1er octobre en fin d'après midi à Paris. Enfin leurs organisations, UNL et FIDL, appellent à participer à ces manifestations. Déjà on signale des manifestations spontanées de lycéens comme à Lorient le 30 septembre.

 

Jeunophobie. Parmi les raisons qui peuvent pousser les jeunes à participer aux manifestations du 2 octobre, plusieurs relèvent de l'action du gouvernement. Si le plan "Agir pour la jeunesse", présenté récemment par le ministre de la jeunesse, entend changer l'image des jeunes dans la société, la minceur de ses propositions concrètes, les inégalités qu'il crée dans le territoire, ne risquent pas de séduire la jeunesse. Pire certaines entretiennent la méfiance comme la nouvelle procédure qui entend encadrer les fêtes ou les "sanctions automatiques" qui guettent maintenant tout dérapage en classe avec des procédures qui ignorent les élus lycéens.  D'un coté Luc CHatel s'est donné du mal pour faire reconnaître les droits des lycéens en matière d'expression par exemple. De l'autre les grandes orientations politiques nationales contrarient ces efforts. On saura le 2 octobre quelle conclusion les jeunes dégageront de ces signaux contradictoires. On saura aussi quel climat régnera dans les établissements cet automne. Quand la jeunesse est dans la rue ce n'est pas facile de la ramener en classe.

Chatel Père Noël et père fouettard des lycéens

 

 

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Le CSE rejette les décrets sur les sanctions disciplinaires

Le Conseil supérieur de l'éducation, réuni le 30 septembre 2010, a rejeté les projets de décret présentés par Luc Chatel sur les sanctions disciplinaires. Plusieurs organisations dénoncent la campagne sécuritaire.

 

Peut-on empêcher le gouvernement d'utiliser l'Ecole dans sa campagne sécuritaire ? Le Se-Unsa et le Sgen Cfdt posent la question à l'occasion de la présentation au CSE de deux décrets sur les sanctions disciplinaires. Malgré les amendements apportés par le ministère, les décrets ont été rejetés par le CSE. Cet avis consultatif n'empêche pas Luc Chatel de publier les décrets.

 

Les nouveaux textes instaurent  des procédures automatiques en matière disciplinaire : en cas de violence verbale envers un membre du personnel "le chef d'établissement sera tenu d'engager une procédure disciplinaire", en cas de violence physique, "il sera tenu de saisir le conseil de discipline". Un décret crée une "commission éducative" chargée d'examiner la situation des élèves perturbateurs et d'assurer le suivi de l'application des mesures de prévention et d'alternative aux sanctions. A la différence du conseil de discipline, cette commission ne comporte pas de représentant des lycéens et un seul représentant des parents. Voilà pour le côté durcissement. Par contre elle pourra proposer des mesures alternatives à une sanction. L'exclusion temporaire de la classe, une soupape de sécurité souvent employée dans les établissements, deviendra une sanction inscrite au règlement intérieur, ce qui devrait en diminuer l'usage. L'exclusion temporaire de plus de 8 jours sera interdite.  Voilà pour l'autre côté.

 

Des textes qui ne satisfont personne. Malgré la promesse que les circulaires d'application seraient négociées avec les représentants des parents, des personnels et des lycéens, la communauté éducative a massivement considéré ces textes comme inutiles ou nuisibles. Les décrets ont été rejetés par 4 voix pour, 16 contre et 25 abstentions ou refus de vote. Le Se-Unsa a estimé que "les établissements disposent déjà d'un arsenal important de sanctions… Ils n'ont pas besoin de nouveaux textes qui ne constituent qu'un exercice de communication supplémentaire dans la séquence sécuritaire gouvernementale". Le Sgen "refuse que la politique sécuritaire du gouvernement envahisse l'école". Après la loi sur l'absentéisme, la création des ERS le Sgen trouve que "trop c'est trop". Il dénonce l'obsession sécuritaire et demande "un peu plus d'humanité dans l'approche des élèves qui ne doivent pas être traités comme des délinquants en puissance". 

 

L'obsession sécuritaire. Le Sgen fait allusion au fait que le ministre ait ramené récemment la formation professionnelle des nouveaux enseignants à une formation contre la violence scolaire".  Ou encore au fait que l'institution promeuve la "tenue de classe" et élève au rang de démarche pédagogique quelques pauvres trucs et astuces de vieux pion. Le récent livre de Sébastien Clerc et Yves Michaud (Face à la classe, Folio), des auteurs on ne peut plus officiels, résume cette vision sarkoziste sur l'école.  Le discours le plus  conservateur sur l'autorité et la sanction y justifie cette vision de l'école où le maintien de l'ordre obsède l'enseignant. Il met au même niveau les petites astuces répressives et une tradition philosophique poussiéreuse qui préfère l'injustice au désordre et repousse la modernité (les pages sur le portable, les tice ou la transdisciplinarité deviendront des morceaux d'anthologie). Inquisiteur du XXIème siècle, l'enseignant est présenté comme devant traquer en permanence la communication, le plaisir d'enseigner, l'épanouissement de l'élève. Un peu plus adroits, les décrets de Luc Chatel tentent de conforter l'électeur dans son appétit d'ordre tout en ne dégoutant pas les parents qui veulent que leur enfant soit éduqué. Au final et les tenants de l'ordre et les pédagogues ont refusé le texte.

 

Les syndicats dénoncent les mesures budgétaires

La hache, le rabot : tous les instruments coupants sont appelés par les syndicats pour dénoncer le projet de budget 2011.

 

Le Sgen dénonce les 145 postes supprimés dans l'enseignement agricole public malgré la promesse d'un moratoire sur les postes et les 7% de diminution des crédits de la formation continue des personnels. "Dans le premier degré", écrit le Sgen, "8967 suppressions annoncées, dont les 5600 surnombres, vont rendre catastrophique la prise de poste des néo-titulaires de 2011 qui ne bénéficieront pas de l'accompagnement de la promotion 2010… Le Sgen-CFDT pense que jamais le débat sur l'avenir de l'École n'a été aussi urgent. Il constate que la politique comptable et budgétaire du gouvernement interdit toute évolution du système éducatif pour assurer la réussite de tous les élèves et l'amélioration de travail des personnels".

 

Le Snes parle de "budget de rigueur qui prépare pour le service public d'éducation et notamment le second degré une situation intenable".  "Un tel budget dans la poursuite de la saignée organisée depuis 2003 et amplifiée depuis 2007 est d’autant plus irresponsable qu’une augmentation des effectifs dans le second degré de 62.900 élèves est annoncée…. Pour tenter de limiter les dégâts d’une réforme des lycées largement contestée", écrit le Snes, "le ministre décide de faire porter le poids des suppressions sur les « collèges et les lycées professionnels». Les collèges qui devront accueillir 48.000 élèves supplémentaires à la rentrée 2011 vont donc se retrouver dans une situation encore plus difficile qu’actuellement. Il s’agit d’une véritable provocation !"

Communiqué

 

Le B.O. publie les programmes de première

Après le Journal officiel, le Bulletin officiel oublie les nouveaux programmes de première et quelques programmes de seconde (français ecjs).

Au B.O.

 

Les études de l'Inspection générale en 2010-2011

Le B.O. du 30 septembre publie le programme de travail de l'Inspection générale pour 2010-2011. On note pour l'enseignement scolaire, des études sur les pratiques d'évaluation des élèves (contrôle en cours de formation et l'évaluation des langues vivantes au baccalauréat STG), l'école maternelle, le remplacement, l'enseignement des langues et cultures de l'Antiquité, les expérimentations d'un enseignement de la philosophie avant la classe terminale et la situation de l'Union nationale du sport scolaire.

Au B.O.

 

Un enseignant "désobéisseur" à nouveau sanctionné

Après Ninon Bivès en Tarn et Garonne, c'est François Le Menahèze, en Loire Atlantique, qui est sanctionné par l'inspection académique parce qu'enseignant désobéisseur. L'inspection académique lui a refusé un détachement comme formateur à l'IUFM de Nantes, au motif de "sa manière de servir" et particulièrement de son "refus d'appliquer les instructions nationales" (non remontée des résultats des évaluations 2009-2010).

 

Formateur depuis 8 ans, animateur national de l'ICEM, F Le Menahèze bénéficie de l'estime de nombrexu enseignants et du soutien de son IUFM. Pour l'ICEM Freinet, "ces enseignants qui résistent et mettent en place d'autres pratiques servent l'école publique et donnent toute sa valeur au mot pédagogue".

 

Le Portugal offre des ordinateurs à des pays en développement

L'Union internationale des télécommunications (UIT) et le Portugal ont joint leurs forces le 30 septembre pour fournir des ordinateurs portables à des écoles dans des pays en développement. Le Portugal, à travers son propre programme international eSchool, aidera à fournir des solutions technologiques à des écoles dans plusieurs pays. Vingt pays prendront part à la première phase, qui testera des approches innovantes en matière d'utilisation des technologies de l'information et de la communication dans les salles de classe et en mesurant leur impact. Une école dans chacun des vingt pays participant recevra jusqu'à 50 nouveaux ordinateurs portables équipés de logiciels et de contenus éducatifs, ainsi que de modems sans fil et d'une connexion à haut débit.

Communiqué

 

 

 

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Luc Chatel lance la campagne des élections lycéennes

Les élections lycéennes auront lieu du 11 au 15 octobre. Cette année le ministère a à la fois amélioré la réglementation et fait un effort d'information. Deux millions de dépliants présentant les CVL (Conseils des délégués pour la vie lycéenne) ont été distribués. D'autre part le Bulletin Officiel du 26 août a publié deux circulaires qui en réaffirmant les droits d'expression et de réunion des lycéens, contribuent fortement à les faire respecter.  Dans le cadre de la réforme du lycée, le rôle du Conseil de la Vie Lycéenne est élargi, par exemple il est consulté sur l'accompagnement des élèves. Les mêmes textes instaurent une formation des délégués élèves, qui est loin d'être la règle et un "référent élèves" dans chaque lycée. Le règlement des délégués est légèrement modifié.

Communiqué

Au B.O. Responsabilité et engagement lycéens

Au B.O. Composition et fonctionnement des instances lycéennes

 

8ème forum de la visite scolaire

La Cité des Sciences organise le mercredi 6 octobre de 10 h à 17 h 30 un grand rendez-vous réunissant plus d’une centaine de professionnels de l'offre éducative de sites culturels (musées, cinémathèques, offices de tourisme) et d’organisateurs de séjours ou de voyages (fédération des auberges de jeunesse, SNCF …).

 

Les enseignants pourront en direct faire connaissance avec les personnes qui les aideront à réaliser leur projet pédagogique ou glaner de multiples idées pour des sorties éducatives et des thématiques de travail avec les élèves.

Liste des participants et inscription au forum

 

 

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La classe

 

L'Ecole perd Georges Charpak

Nous avions croisé la route de Georges Charpak en 2004 quand nous cherchions des appuis pour sauver les TPE que le ministre de l'époque, F Fillion, voulait supprimer. Georges Charpak avait signé la pétition lancée avec le CRAP. C'est que G Charpak avait une conception de l'enseignement qu'il a réussi à faire vivre dans le programme La main à la pâte : un enseignement où les élèves se mettent en projet, tatonnent, réalisent, questionnent. Luc Chatel lui rend hommage et affirme vouloir "faire vivre son œuvre". Le Snuipp le prend aux mots et demande le rétablissement sur le site du ministère d'un document d'accompagnement des programmes cosigné par l'Académie des sciences et La main à la pâte que Xavier Darcos avait escamoté.

G Charpak dans le Café

 

IMNE 2010

Le mercredi 13 octobre à la Cité des sciences se déroulera la 3ème édition d’IMNE, Image, numérique et éducation, une journée de valorisation de réalisations pédagogiques innovantes mariant l'image et le numérique sur un thème défini chaque année. L’édition 2010 est consacrée aux dimensions et à l’échelle universelle, de l’infiniment grand à l’infiniment petit, de nano à giga.

 

Tout au long de la journée, présentations et animations se succéderont, pour dessiner un vaste panorama d’expériences et de réalisations pédagogiques. On y retrouvera, par exemple, des enseignants de SVT comme Fabien Crégut pour parler de l’infiniment petit ou des enseignants d’histoire géographie comme Jackie Pouzin à propos effets échelles. On pourra aussi découvrir comment des enseignants de musique, d’arts plastiques, de sciences physiques sont amenés à utiliser ces concepts avec leurs élèves. La journée se terminera avec la présentation du film Hubble à la Géode.

 

La manifestation est gratuite, mais le nombre de places étant limité, l’inscription est obligatoire. N’attendez pas la dernière minute !

Le programme

Imne 2009

 

Premier Parlement des sciences de Paris

Le 9 octobre l'association Paris Montagne rassemblera une centaine de jeunes de 5 à 20 ans pour réfléchir sur les cellules souches, les tests génétiques et pré-nataux. La séance débouchera sur la prise de résolutions qui seront transmises au Youth European Science Parliament  qui se tiendra à Bruxelles. Si vous êtes enseignant en lycée, et si vous croyez que vous pouvez entraîner vos élèves un samedi, Paris Montagne vous invite à participer à l'événement.

Programme

 

 

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Etablissement partenaire

 

Rallye lycéen avec l'UPEC le 23 octobre

Dans le cadre de la "Fête de la Science", l'UPEC organise le samedi 23 octobre la première édition du Rallye de l'UPEC. Le rallye est une course d'orientation en équipe (élèves et prof) qui se déroule sur une journée. Elle permet de découvrir les formations de l'université de Paris Créteil (UPEC) de façon ludique. Des animations ponctueront le rallye de moments festifs. Pour participer il suffit de former une équipe de 3 ou 4 élèves de 1ère ou terminale et de s'inscrire.

Pour en savoir plus

 

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L'offre établissements

 

 

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La recherche

 

Quel bilan pour les Réseaux Ambition Réussite ?

Directeur de l'IREDU, Bruno Suchaut publie une étude sur les établissements en réseaux ambition réussite de Paris. "L'analyse des caractéristiques des populations d'élèves accueillies dans les collèges parisiens montre que les difficultés scolaires et sociales de trois établissements RAR ne sont pas plus élevées que celles de la plupart des collèges RRS", écrit-il. "Un seul collège RAR se  distingue nettement de tous les autres avec une population qui  présente des caractéristiques peu favorables à la réussite scolaire."

 

"A  l'entrée en sixième et en raisonnant à caractéristiques sociales  comparables, les collèges situés en Education prioritaire ou même plus  spécifiquement en RAR n'obtiennent pas des résultats aux évaluations  de 6ème inférieurs aux autres collèges. Au niveau des parcours des  élèves, les déperditions dues aux redoublements entre la 5ème et la  3ème sont plus nombreuses pour les collèges RAR que pour les collèges  RRS, ces derniers étant très proches des collèges qui n'appartiennent  pas à l?Education prioritaire.  Les établissements RAR affichent de  faibles résultats au DNB, mais c'est aussi le cas de plusieurs  établissements RRS. Quand on raisonne à caractéristiques sociales des  élèves données, les taux de réussite au DNB ne sont pas moins élevés  dans les établissements « Education prioritaire » que dans les autres.  "

 

"Les taux d'orientation en 2nde générale sont plus faibles dans les  établissements RAR que dans les collèges RRS mais quand on raisonne à niveau scolaire des élèves donné, on ne relève pas de différence entre  les établissements selon qu'ils relèvent ou non de l'Education  prioritaire", écrit-il. "Au final, les faibles résultats des RAR s'expliquent principalement  par les caractéristiques de la population accueillie au sein des  établissements. Les moyens supplémentaires accordés ne suffisent  néanmoins pas à combler les écarts constatés avec les établissements  qui ne relèvent pas de l'éducation prioritaire ; en outre, certains  collèges RRS sont très proches des RAR, tant au niveau des  caractéristiques du public accueilli, qu?au niveau des résultats  obtenus".

L'étude

 

 

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Les disciplines

 

ST2S : Isabelle Marin

"Moi, Isabelle Marin ai questionné mes collègues ainsi que l'Inspecteur pédagogique Régional venu dans ma classe valider mes compétences sur la possibilité de me présenter au concours de l'agrégation dans ma discipline, ils m'ont répondu que c'était impossible, que le concours n'existait pas pour cet enseignement, que ce n'était pas de chance pour moi !" L'association des professeurs de sciences médico sociales  rappelle dans un éditorial qu'ils n'ont toujours pas d'agrégation et tout ce que cela implique.

L'édito

 

Les maths dans Têtes chercheuses

"Anciennes et contemporaines, abstraites et concrètes, les mathématiques « innervent » notre quotidien : cryptographie pour les transactions bancaires, statistique dans les sondages, modélisation de processus biologiques, contrôle des structures et de leur rigidité... Elles s’enrichissent sans cesse de concepts nouveaux, utiles pour explorer le monde comme pour résoudre des conjectures historiques ou des problèmes récents. Enveloppées de mystères et de beauté, elles semblent plus prolifiques et plus diverses que jamais." La revue de vulgarisation scientifique des Pays de la Loire consacre un numéro de Têtes chercheuses aux maths. Le numéro fait part des recherches en psychologie sur les difficultés scolaires en maths. Il montre l'utilité pour le citoyen de comprendre des raisonnements staitistiques.

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Par fjarraud , le vendredi 01 octobre 2010.

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