Par François Jarraud

 

 

LE FAIT DU JOUR

L'éducation nationale en tête des cortèges

ÉDITORIAL

Les maires et l'école

SPECIAL

Forum des enseignants innovants et de l'innovation éducative

LE SYSTEME

L'occasion ratée du préavis de grève l Le SMA  ne s'impose pas l Quel avenir pour les enseignants des listes complémentaires ? l Alain Refalo soutenu par le Conseil général du 31 l L'Apses réagit aux propos de N Sarkozy l Professionnel : Les chefs d'établissement demandent le respect des textes.

L’ÉLÈVE

Le ministère fait la promotion de la voie professionnelle.

LA CLASSE

Partir se former à l'étranger l L'Ile-de-France investit dans les lycées écologiques l Les Mercredis de Créteil l Le Café vous offre "L'école numérique".

LA RECHERCHE

Les pratiques d'enseignement dans Les Dossiers des sciences de l'éducation

LES DISCIPLINES

Davos : Vers un krach de l'eau ? l Les 9èmes Rencontres de la Durance.

 

 

 

 

L'éducation nationale en tête des cortèges

"Massive", "puissante", la mobilisation a été très forte le 29 janvier puisqu'on compte de 1 à 2,5 millions de manifestants. Paris aurait vu de 60 à 300 000 manifestants, Marseille de 20 à 300 000, Toulouse,  Bordeaux de 30 à 90 000. L'importance des cortèges a impressionné les enseignants : "A Clermont, un vrai fleuve, jamais vu !" "40 000 à Caen !!!" Les enseignants représentaient une bonne partie de ces cortèges, où on remarquait aussi des salariés du privé.

 

Alors que nationalement le taux de grévistes a été un peu moins fort qu'espéré, il est particulièrement fort à l'éducation nationale. Le ministère reconnaît 48% de grévistes dans le premier degré, 28% dans le second degré, soit davantage qu'au 20 novembre dernier. Les syndicats avancent les chiffres de 69% au primaire et "plus de 50%" dans le secondaire.

 

Les syndicats interpellent le gouvernement. Pour le SNES, "cette mobilisation doit conduire le gouvernement à prendre en compte les demandes des personnels" c'est-à-dire rétablir les postes supprimés, reporter la réforme dela formation des enseignants, doubler les postes aux concours. Le Snes " appelle à organiser ans le second degré le 5 février, des "soirées des lycées et collèges" avec les parents et les élèves". Pour le Snuipp, "l'avenir de l'école et la réussite de tous les élèves nécessitent que le Ministre prenne la mesure de la colère et du rejet que provoque sa politique éducative et budgétaire et réponde sans tarder à cette exigence de dialogue social".

 

Quant à Xavier Darcos, interrogé par l'AFP, il voit "deux éléments forts dans les messages de cette journée: une demande de justice sociale et un pouvoir d'achat amélioré pour les enseignants… Ces deux éléments sont au coeur des réformes que j'ai engagées" affirme-t-il…

 

Le président de la République semble entendre davantage la portée de ce mouvement. " Cette crise impose aux pouvoirs publics un devoir d’écoute, de dialogue, et en même temps une  grande détermination à agir" annonce-t-il. "Dans cet esprit, je rencontrerai durant le mois de février les organisations syndicales et patronales afin de convenir du programme de réformes à conduire en 2009 et des méthodes pour le mener à bien".

Communiqué Snes

Communiqué Elysée

Dépêche AFP

 

 

 

 

Les maires et l'école

Quelle place tient l'Ecole et ses objectifs dans les préoccupations des maires ? L'Andev, qui réunit les directeurs de l'éducation des villes, apporte, à travers un sondage, des éclairages intéressants pour essayer de prévoir les orientations de l'école.

 

Le premier enseignement de ce sondage c'est la place importante accordée par les maires à l'école : elle reste dans les toutes premières préoccupations à une majorité exceptionnelle. Par conséquent, les maires n'envisagent pas de réduire leur effort financier mais au contraire de l'augmenter.

 

94% des maires envisagent d'investir dans les Tice, qu'il s'agisse d'accès Internet ou de logiciels éducatifs. Seul le TBI fait face à un discrédit : 41% des maires n'envisagent pas d'investir en ce domaine.

 

Les maires sont majoritairement perturbés par les décisions prises par le ministère. L'accompagnement éducatif par exemple, est vécu comme quelques chose qui va rendre les actions municipales plus difficiles. L'Epep intéresse une petite minorité.

 

Finalement les maires attendent de l'Etat un nouveau texte sur le partage des compétences. Comme pour les régions, c'est à ce prix là aussi que peut se faire la modernisation de l'école.

L'enquête

   

 

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Forum des enseignants innovants et de l'innovation éducative – Roubaix 27-28 Mars 2009

L'Ecole n'est pas immobile ! C'est le message que veut faire passer le Forum des enseignants innovants et de l'innovation éducative.

 

Avec le soutien du Ministère de l'éducation nationale, le Forum réunira 100 enseignants sélectionnés sur la qualité de leur projet pédagogique par un jury composé d'associations d'enseignants (Afef, Ageem, APBG, APCEG, APHG, APMEP, APSES, Assetec, Les Clionautes, Projetice, Udppc) avec la Ligue de l'enseignement, le Café pédagogique, sous la présidence de P. Meirieu, directeur de Cap Canal.

 

Pourquoi participer au Forum ?

- parce que le Forum bénéficie du soutien du Ministère de l'éducation nationale

- pour faire reconnaître votre travail et permettre à tous de bénéficier de votre expérience

- pour ne pas manquer le SEUL rendez-vous de l'innovation pédagogique français

- pour sortir de l'isolement et faire partie de la communauté des enseignants innovants

- pour avoir une vision de ce qui se fait de nouveau dans toutes les disciplines au primaire et au secondaire

- pour soutenir l'innovation pédagogique à un moment où ce n'est pas superflu...

- pour participer durant deux jours à un événement où on rencontre des collègues inoubliables

- pour travailler avec d'autres associations d'enseignants que l'on connaît mal et renforcer ainsi les liens

 

Comment participer ?

Il vous suffit de remplir le formulaire en ligne sur www.forum-roubaix2009.net avant le 20 février 2009

Faites connaître votre projet et participez au Forum 2009

Le Forum 2008

 

 

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L'occasion ratée du préavis de grève

La nouvelle loi sur le droit de grève dans l'enseignement primaire a créé une obligation de déclaration assortie d'une négociation préalable sensée éviter les conflits. Bien que le ministère n'ait pas jugé bon d'utiliser cette opportunité lors des conflits précédents, une réunion de négociation a eu lieu le 20 janvier avec les syndicats.

 

Le ministère en publie un compte-rendu, cosigné par deux syndicats seulement, qui montre un beau dialogue de sourds. Seule la question de Rased est abordée de façon détaillée mais sans que les positions bougent d'un pouce.

 

Pour le Se-Unsa, "la séance s’est limitée, au mieux à la répétition d’informations déjà connues, au pire au renvoi à une future conférence de presse du ministre… La « négociation préalable » s’est donc résumée à une séance de « non négociation »". Le Sgen parle de "mascarade de négociations… aucune proposition de négociations n'a été faite". Il ne suffit pas d'une loi pour que l'esprit de conciliation apparaisse.

Le relevé de conclusion

 

Le SMA  ne s'impose pas

Malgré les annonces ministérielles, le service minimum d'accueil ne s'est pas généralisé le 29 janvier. Selon l'AFP, une vingtaine de grandes villes l'ont appliqué et un nombre a peu près équivalent, dont Paris, ne l'ont pas mis en place arguant de la difficulté de trouver du personnel d'encadrement. Mais souvent ce sont les enfants qui ont manqué. Ainsi à Strasbourg 217 agents ont eu à garder… 200 enfant s.

Dépêche AFP

 

Quel avenir pour les enseignants des listes complémentaires ?

Appelons-la Maud. Reçue sur liste complémentaire elle cherche en vain un poste dans uen académie de banlieue parisienne. "Les LC (enseignants des listes complémentaires) sont furieux. On a passé le concours et on est comptabilisé dans le taux de réussite donc légitimement on veut être les premiers appelés en cas de remplacements à faire". Ces besoins de remplaçants, Maud sait bien qu'ils existent. Or le rectorat bouche les trous en faisant appel à des personnes recrutées sur le site de l'ANPE. "C'est une honte car ce sont des gens sans formation appropriée ce qui va se ressentir tres rapidement sur l'apprentissage des élèves" affirme Maud.  "C'est aussi en contradiction avec la politique actuelle qui propose du soutien aux élèves en difficultés... Evidemment tout est lié aux restrictions budgétaires puisque si les inspections académiques font appel à nous, on sera payés comme des fonctionnaires et on aura ce statut alors que par l'ANPE, les personnes sont recrutées selon le bon vouloir des IA et jetées ensuite : c'est du travail précaire" nous dit Maud.

 

Alain Refalo soutenu par le Conseil général du 31

"L’Assemblée Départementale de Haute-Garonne exprime son soutien à  Monsieur Alain Refalo, professeur des écoles à Colomiers. Sa situation personnelle, et le courage qu’il a manifesté par sa  démarche, sont le symptôme d’un moment de paroxysme dans la crise  globale que rencontre l’Education Nationale en butte à des politiques  de régression mises en place par le Président actuel de la République".  Le Conseil général de Haute-Garonne  a adopté une motion de soutien à Alain Refalo, un enseignant du primaire dont l'appel à la désobéissance a un impact certain. Le Conseil demande la levée des sanctions financières qui  le frappent.

Le blog d'A Refalo

 

L'Apses réagit aux propos de N Sarkozy

"Selon les statistiques du Ministère de l’Education Nationale, près de la moitié des bacheliers ES poursuivent leurs études dans des filières de l’enseignement supérieur où l’économie est une des disciplines principales (filières universitaires en Economie-Gestion, Administrations Economiques et Sociales, IUT et STS tertiaires, Classes préparatoires, Ecoles de commerce et de management, Instituts d’Etudes Politiques)". L'Apses, association de professeurs de sciences économiques et sociales, répond aux propos de N Sarkozy à Châteauroux le 27 janvier. "Les taux de réussite des bacheliers ES dans ces différentes filières sont sensiblement égaux à ceux des bacheliers S, alors que le recrutement de la série ES est beaucoup plus mixte socialement (28% d’enfants de parents diplômés du supérieur dans la série ES contre 43% dans la série S)".

 

Pour l'Apses, "ces déclarations pour le moins surprenantes voire humiliantes augurent mal de la phase de concertation sur la réforme du lycée ouverte par le Ministre de l’Education début janvier".

Apses

 

Professionnel : Les chefs d'établissement demandent le respect des textes

"Il est choquant de constater le zèle avec lequel sont supprimées les formations au BEP, sans que les créations de CAP suffisent à couvrir l'engagement pris de garantir au moins une formation à des diplômes de niveau V dans chaque bassin de formation" note le Snpden, premier syndicat de chefs d'établissement.

 

"Le SNPDEN considère comme inacceptable que les textes officiels et les horaires obligatoires puissent faire l’objet de discussions de la part des représentants de l’Etat chargés de les appliquer, alors qu’ils sont parfaitement précis et que la revalorisation de la voie professionnelle constitue un enjeu majeur reconnu par le ministère. Il exige la parution rapide des textes, de la circulaire de cadrage sur la rénovation de la voie professionnelle, et leur application au niveau académique".

 

 

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Le ministère fait la promotion de la voie professionnelle

"La rénovation de la voie professionnelle vise, en revalorisant l'enseignement professionnel, à augmenter le niveau de qualification des jeunes à leur sortie du système de formation et à limiter les sorties précoces du système éducatif". Pour cela le B.O. de décembre invite les chefs d'établissement à réunir les enseignants pour leur présenter les filières professionnelles et à organiser une réunion d'information pour les parents pour la même raison.

Circulaire

 

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Partir se former à l'étranger

Le ministère récapitule l'ensemble des dispositifs permettant aux enseignants d'échanger leur poste avec un collègue étranger.

http://www.education.gouv.fr/cid23556/mene0801014n.html

 

L'Ile-de-France investit dans les lycées écologiques

"L'éco-région est un enjeu majeur et fédérateur pour l'Ile-de-France" a déclaré le 26 janvier, devant les proviseurs, Elisabeth Gourevitch, vice-présidente du Conseil régional. Et cela concerne d'abord les lycées.

 

Depuis 2005, les nouveaux lycées franciliens sont labellisés HQE®. L'effort porte déjà sur la consommation d'énergie. Des solutions innovantes ont été mises en place, par exemple un puits canadien au lycée de Charenton, un chauffage biomasse à Etampes. 7 établissements vont diviser par deux leur consommation énergétique. Deux futurs lycées seront "zéro énergie", le lycée agricole de Magny-en-Vexin et celui de Plaine Commune à Saint-Denis.

 

La région a ouvert un nouveau chantier : le recyclage des déchets, qu'il s'agisse des équipement électroniques (545 tonnes recyclées !) ou des produits de laboratoire.

 

Elle se tourne maintenant vers l'appel à des produits écologiques dans les cantines scolaires. 25 lycées devraient bénéficier de ce nouveau programme qui contribue à "verdir" les établissements franciliens.

 

Les Mercredis de Créteil

Affronter la violence scolaire. C'est ce défi que l'académie de Créteil souhaite aider à relever en proposant un cycle de 4 conférences dans ses "mercredis de Créteil". Après P Meirieu et J Costa-Lascoux, Nicole Catheline et Jean-Pierre Bonaffé Schmitt abordent la question sous l'angle du harcèlement et de la médiation.

Le programme

Dossier sur la violence

Je suis pessimiste Debarbieux

 

Le Café vous offre "L'école numérique"

Plus que quelques jours ! Le Café a besoin de votre soutien pour vivre. Jusqu'au 30 janvier 2009, le Café pédagogique offre à tout nouvel adhérent à l'association éditrice du Café la brochure "Réussir à l'école" publiée par les éditions Fabert. Elle comprend la présentation de 150 sites web à explorer (32 pages) et le Cahier "L'école numérique" rédigé par le Café pédagogique. En 30 pages, ce cahier montre les nouveaux dispositifs (B2i, TBI, ENT), la mobilité (baladeurs et podcasts, blogs, enseigner avec le jeu). Le rôle des collectivités et la prévention trouvent aussi place dans ce cahier. (valeur 4,70 euros)

 

Pour soutenir le Café vous pouvez également prendre un abonnement d'établissement. Vous recevrez alors une vingtaine d'exemplaires de cette brochure, à partager avec les enseignants de l'établissement.

Pour bénéficier de cette offre :

 

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Les pratiques d'enseignement dans Les Dossiers des sciences de l'éducation

"L'objectif de ce numéro est de tenter de faire le point sur les connaissances construites sur les processus d'enseignement ". La préface de Joël Clanet est un peu minimaliste. Car ce numéro 19 des Dossiers des sciences de l'éducation interroge en profondeur les pratiques enseignantes.

 

Ainsi Pascal Bressoux, Michèle Arnoux et Laurent Kima, ont travaillé ensemble sur les pratiques d'enseignement de la lecture. Ils en déduisent que "la façon dont les enseignants organisent la découverte d'un texte … a une influence sur sur les acquisitions des élèves". Et ils en déduisent une méthide : "le fait de privilégier un enseignement frontal tout en individualisant les interactions et en distinguant les contenus enseignés au sein de phases d'activités différentes permet d'améliorer les résultats".  

 

Pourtant le principal intérêt de ce numéro c'est de faire la chasse à l'idée qu'il y aurait un modèle d'enseignement à suivre. Sur ce point, Léopold Paquay met en question la thèse de C Gauthier sur l'enseignement explicite, tant prisée des conservateurs. Il n'attaque pas cette théorie, comme d'autres l'ont fait,  sur la piètre qualité technique des données utilisées par C Gauthier pour fonder la réussite de l'enseignement explicite.

 

L. Paquay démonte l'idée même qu'un modèle pédagogique soit efficace quelles que soient les conditions d'implantation. Il montre que souvent l'efficacité de telle ou telle méthode dépend d'acquis préalables des élèves. Pour lui l'affirmation de Gauthier est "simpliste".

 

La qualité des analyses et réflexions de ce numéro 19 des Dossiers des sciences de l'éducation justifient que cette brochure trouve son public.

Les dossiers

 

 

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Davos : Vers un krach de l'eau ?

"Le monde ne peut pas continuer à gérer l'eau dans le futur comme il l'a fait dans le passé" ont déclaré les experts du Forum économique mondial (FEM), réuni à Davos, le 29 janvier. Pour le FEM, la demande d'eau va augmenter avec la croissance économique plus vite que la croissance démographique, augmentant les conflits d'usage pour l'eau.

 

Le FEM donne des exemples précis. Les états, et particulièrement les Etats-Unis et l'Europe, feront davantage appel à l'eau comme source d'énergie ce qui devrait diminuer les usages agricoles au moment où la demande de produits agricoles augmentera. La font des glaciers de l'Himalaya et du Tibet mettra en danger l'alimentation des grands fleuves asiatiques utilisés par près de 2 milliards d'hommes. D'où la nécessité d'investir dans ce secteur et de mieux gérer la ressource.

Communiqué

 

Les 9èmes Rencontres de la Durance

Quelle place faire à l’Autre dans les programmes d’histoire ? Jusqu’à quel point les programmes de géographie doivent-ils s’ouvrir sur l’Ailleurs ? Ce sont des questions posées à chaque renouvellement des programmes. Et chacun sait qu’à ces questions l’histoire scolaire n’a pas toujours donné les mêmes réponses, suscitant irritation ou satisfaction.

Le programme

 

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Les anciens Expresso ?

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Les archives complètes de L'Expresso

 

L'Expresso directement sur votre site !

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Vous pouvez ainsi faire bénéficier les visiteurs de votre site  d'une information quotidienne et leur permettre d'être les premiers informés dans leur établissement.

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