Par François Jarraud

 

LE FAIT DU JOUR

Une journée d'actions et d'effervescence

ÉDITORIAL

Quelle cohérence pour les programmes des lycées?

LE SYSTEME

Lycée : La réforme ralentie ? l Le lycée : pour quoi faire ? l Nouvelle-Calédonie : l'enseignement secondaire transféré au territoire l 21 000 appels au numéro vert mutation du ministère l Le manuel  des droits syndicaux de l'Internationale de l'éducation.

L’ÉLÈVE

Cultures croisées .

LA CLASSE

Ecrire ! avec Le Nouvel Educateur.

LA RECHERCHE

Sur quoi fonder l'autorité des enseignants ?.

CITOYENNETE

Remise des prix du Concours national de la Résistance et de la Déportation l Les enfants de Buchenwald l Il faut sauver Farzad.

LES DISCIPLINES

Des ressources pour le bac pro en 3 ans l Français : L'Afef a rencontré JP de Gaudemar l Maths : Les résultats de TIMSS 2007.

LES TICE

Internet en Europe

 

 

 

Une journée d'actions et d'effervescence

Voilà un hiver qui rappelle le printemps. A l'appel de 25 organisations (syndicats, associations de parents, syndicats lycéens, mouvements pédagogiques) une journée d'actions a été prévue depuis le 10 décembre octobre pour obtenir un autre budget dans l'éducation, lutter contre les suppressions de postes. Des rassemblements sont prévus dans tout le pays, souvent en fin d'après-midi. A Privas c'est un concert de casseroles qui accueillera l'IA. A Charleville-Mézières les enseignants feront un lâcher de ballons. A Nancy un référendum. Dans de nombreuses villes il y aura une manifestation avec ou sans Père Noël.

 

Le 10 décembre va-t-il canaliser ou amplifier l'agitation ? Mais ces actions ont lieu dans un climat qui se détériore de jour en jour. Depuis la semaine dernière le mouvement lycéen monte. Mardi 9 décembre, des incidents ont eu lieu à Bordeaux en marge d'une manifestation d'un millier de lycéens, des intrusions assez violentes à Nantes. Les parents ne sont pas en reste.  A Paris les parents d'une vingtaine d'écoles du nord-est de la capitale ont décidé des occupations contre la création de jardins d'éveil, la suppression des Rased et des postes, le nouvel emploi du temps. Ils bénéficient du soutien de la Fcpe 75. En Indre-et-Loire des parents occupent deux écoles de La Roche Clermault. A Montpellier ils ont voté une nouvelle Nuit des écoles.

 

Enfin des mouvements locaux d'enseignants se radicalisent. En région parisienne un nouveau lycée est occupé à Montrouge contre la réforme du lycée. A Angers, après un rappel à l'ordre de l'inspecteur d'académie pour des directeurs n'organisant pas l'aide personnalisée, l'inspection académique a été occupée. Dans l'Hérault, Bastien Cazals , qui avait annoncé qu'il "entrait en résistance" a été sanctionné d'une retenue sur salaire. Son collectif appelle à "amplifier la résistance". Le ministre a prévu d'annoncer les derniers arbitrages sur la réforme des lycées en début de semaine prochaine. Le temps pourrait lui paraître long…

Bordeaux

Nantes

Sur la réforme du lycée

Sur B Cazals

 

 

 

 

 

 

Quelle cohérence pour les programmes des lycées?

Les programmes des lycées professionnels viennent d’être complètement refondus. Ils en avaient bien besoin : certains d’entre eux avaient plus de 20 ans ! Il faut reconnaître que le cycle politique ne le permet pas toujours : un ministre commence souvent par l’enseignement général, puis s’il reste du temps, s’intéresse  à l’enseignement technologique. Cette fois-ci, les inspections disciplinaires ont eu un délai suffisant (un an et demi) pour refondre totalement ces programmes. L’inspection Générale d’EPS a même pris le temps de rencontrer plusieurs fois les syndicats enseignants, ce qui explique largement le vote majoritairement favorable que ce programme a reçu au Conseil Supérieur de l’Education le 27 novembre.

 

Pourtant, le sentiment qui prévaut à la lecture et à la présentation de ces programmes est une impression d’inachevé. La plupart des organisations ont choisi de s’abstenir sur la plupart des programmes, puisque les grilles horaires n’étaient pas encore communiquées. Mais il y a d’autres raisons qu’il faut pointer : la loi Fillon sur l’avenir de l’école est passée par là. Chaque inspection a donc intégré des tableaux précisant des capacités, connaissances, attitudes ou compétences attendues. Le paysage devient du coup fortement hétérogène, car aucune harmonisation n’a présidé à la rédaction des différents programmes. Pour un ministre qui se targuait de rendre les programmes du primaire « lisibles », il y a de quoi être surpris. Pour des enseignants largement bivalents en lycée professionnel, il y aura des ponts à établir qui ne sont pas évidents d’emblée mais que les inspections de sciences et de mathématiques ont réussi. Pour des élèves qui sont proches de l’insertion professionnelle, les différences entre compétences et capacités, capacités et attitudes, connaissances et capacités mériteraient d’être éclaircies : il leur sera demandé de se former tout au long de la vie… Malgré cela, la question posée au CSE du 27 novembre après la présentation des programmes d’histoire, géographie, éducation civique a reçu la réponse de la part de l’Inspectrice Générale, et non celle du ministère !

 

Reconnaissons-le, la notion de compétence fait l’objet de nombreux débats, y compris à l’échelon international. Pour la Ligue de l’enseignement qui réfléchit avec plusieurs partenaires sur le socle commun de connaissances et de compétences, comme elle l’a fait aux dernières rencontres de Rennes, il est essentiel que l’enfant, le jeune, l’adulte en situations d’apprentissages, donc de changements permanents, puissent expliciter en quoi ils s’approprient ces processus de changement et leurs effets. Cette exigence d’une évaluation pédagogique partagée entre l’apprenant et l’expert requiert une conception des programmes scandés par les phases de régulation initiale, formative, terminale. Chaque ensemble de programmes devrait annoncer dès le début ses visées, ses objectifs et ses compétences-clés terminales (en fin de cycle) avec leurs situations d’évaluation et les seuils d’exigence, la contribution des différentes disciplines scolaires. L’élève verrait alors d’emblée la cohérence des apprentissages entre eux et de chaque programme disciplinaire. En fait, c’est le sens qui lui apparaîtrait d’abord. Dans tout projet de changement, le sens est toujours premier.

 

La réforme des programmes du lycée général et technologique devrait figurer au menu des séances du Conseil Supérieur de l’Education dès le mois de janvier. Par quel miracle trouvera-t-on une « lisibilité » globale dans des délais courts ? Comment peut-on les réformer sans annoncer au départ les grands principes de l’évaluation terminale ? Les programmes laisseront-ils une place suffisante à l’approche interdisciplinaire et à de réelles pratiques autonomes, demandées par les lycéens et leurs familles, conseillées par les étudiants, suscitées par la simple observation de la vie professionnelle ? Ces programmes seront-ils articulés au socle commun de connaissances et de compétences ? Le 27 novembre dernier, l’Inspecteur Général d’EPS s’y est référé explicitement, reconnaissant ainsi implicitement que de nombreux jeunes n’atteindraient pas les objectifs du socle à la sortie du collège…

Alain Bollon, expert auprès de l’Unesco sur l’évaluation des systèmes éducatifs

Olivier Masson, secteur Education de la Ligue de l’enseignement

 

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Lycée : La réforme ralentie ?

Le Snes apporte quelques informations supplémentaires sur la réforme du lycée. Selon lui, Xavier Darcos envisagerait de repousser à 2011 la réforme de la classe de première (au lieu de 2010). Il maintiendrait celle de seconde en 2009. Il garantirait que les 3 heures d'accompagnement qui vont apparaître à l'emploi du temps des élèves de seconde, seront inclus dans le service des enseignants, un point particulièrement attendu. Enfin une augmentation de l'ISO est annoncée : 150 € pour la part fixe (tous les enseignants) et 300 € pour la part modulable des professeurs principaux de seconde. Le 21 octobre, X. Darcos avait annoncé ce relèvement de l'ISO sans donner de détails. Le même ISO était menacé de suppression sous Robien.

 

Dans un entretien accordé au Café, Jean-Louis Nembrini, directeur de la Dgesco, insiste sur l'ampleur de la réforme. "On généralise une approche individualiste des enseignements, on s'adapte aux besoins des élèves. On met en œuvre des aides, des modules d'approfondissement à la demande. On met en route un véritable travail sur l'orientation. Les 3 heures d'accompagnement c'est totalement nouveau. Ca représente quand même 10% du temps scolaire."

Communiqué Snes

Promesse Darcos

Le dossier sur la réforme du lycée

Jean-Louis Nembrini

 

Le lycée : pour quoi faire ?

"Au moment où la mise en œuvre de la réforme est déjà bien avancée, il paraît important de faire le point sur toutes les questions qui touchent aux contenus et aux finalités des études secondaires". Ce vaste chantier, l'AFAE, l'association française des administrateurs de l'éducation nationale, entend l'ouvrir à travers un colloque organisé le 10 janvier à Paris.

 

"Comment s’organise le travail des lycéens ? Comment organisent-ils leur travail personnel ? Comment acquièrent-ils méthodes et autonomie ? Quelles évolutions sont nécessaires dans ce domaine ? Certains élèves décrochent. Pourquoi ? Comment lutter contre l’échec au lycée et au cours des premières années à l’université ?" Ces questions seront abordées à travers une conférence d'A Boissinot, recteur de Versailles, et une table ronde sur le travail de l'élève qui réunira Patrick Rayou, Roger-François Gauthier et Noëlle Villatte. Alain Bouvier (HCE) clôturera le colloque.

Le programme

 

Nouvelle-Calédonie : l'enseignement secondaire transféré au territoire

Selon Le Monde, le gouvernement a décidé, en application des accords de 1998, le transfert au gouvernement calédonien de l'enseignement secondaire dès 2009. Les programmes et les enseignants resteront nationaux mais le vice-recteur passera sous l'autorité du gouvernement calédonien et de l'éducation nationale.

Article du Monde

 

21 000 appels au numéro vert mutation du ministère

Du 6 novembre au 8 décembre, le ministère avait mis en  place un service d'information sur les mutations. Il a recueilli 21 200 appels.

Communiqué

Sur ce service : la fin du paritarisme ?

 

Le manuel  des droits syndicaux de l'Internationale de l'éducation

Il y a des pays où les salariés sont conscients de l'importance des droits syndicaux et les défendent. Il y en a d'autres où la situation des militants syndicaux est beaucoup plus difficile, même chez les enseignants. Le Manuel des doits syndicaux de l'Internationale de l'éducation s'adresse à tous mais prioritairement aux seconds.

 

Il les invite à faire appel à la solidarité internationale pour préserver leurs droits des atteintes de l'Etat. Et pour cela le manuel fait connaître les organisations internationales utiles. Par exemple il fournit la liste des conventions de l'Organisation internationale du Travail signées par les pays membres. Il résume le contenu de la convention sur la liberté syndicale, qui permet aux syndicats de se fédérer, la convention sur le droit d'organisation qui autorise la négociation collective, celle sur le travail des enfants ou l'égalité de rémunération… Comme il vise l'efficacité, il explique comment instruire et déposer une plainte devant les différentes organisations internationales.

Le manuel

 

 

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Cultures croisées

"Pour résumer en une formule lapidaire : la culture allemande reste très mal connue, y compris en Allemagne même. Les Allemands connaissent incomparablement mieux leurs voisins que ceux-là ne connaissent ceux-ci. Français et Italiens ont beaucoup en partage : une certaine connaissance mutuelle et une pointe de chauvinisme culturel. Mais les Italiens connaissent mieux les Français que ceux-ci ne connaissent ceux-là. Pourtant les Français ont, surtout pour les Allemands, la réputation d’être cultivés…" Ces remarques concluent un numéro de Culture études consacré aux cultures croisées entre Allemand, Italiens et Français.

 

Que savent les citoyens européens de leurs voisins ? Une enquête européenne montre que les cultures nationales sont encore toute puissantes au dessus de la culture européenne. L'histoire nationale de chaque pays est remarquablement ignorée du voisin. Sa littérature aussi dont on perçoit bien qu'elle est un élément de l'identité nationale. L'histoire, la géographie, la littérature sont strictement nationales.

Cultures croisées

 

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Ecrire ! avec Le Nouvel Educateur

"Les termes "expression écrite" et "production de textes" sont remplacés par celui de "rédaction". Le changement de vocabulaire n'est pas anodin" écrivent C. Chabrun et M.Mulat dans le numéro 190 du Nouvel Educateur. "Les premiers mettaient en amont l'expression et la création…, celui de rédaction demande l'apprentissage des règles avant l'expression". Et ça ce n'est pas le chemin habituel des amis de C Freinet.

 

Ils nous proposent au contraire un riche dossier centré sur les pratiques d'expression écrite de la maternelle au collège. Un numéro à découvrir !

Le Nouvel éducateur n°190, décembre 2008

 

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Sur quoi fonder l'autorité des enseignants ?

"Il ne faut pas s’étonner de la crispation des enseignants sur ce qui leur paraît rester un « noyau dur » de leur pouvoir : la notation, les sanctions, les procédures d’orientation et d’exclusion. Quand l’autorité se dérobe, on se rabat sur un pouvoir qui permet de retrouver, sinon la légitimité ou le respect, du moins une forme de reconnaissance et, parfois simplement, un peu de tranquillité". Abordant la question des fondements de l'autorité des enseignants, Philippe Meirieu, commence par le tableau du "monde désenchanté" où l'autorité est remise en question.

 

"Un professionnel qui vit son autorité comme légitime, émanant d’un mandat clair et participant d’une mission explicite, peut reconsidérer sereinement les modalités de son activité. Un professionnel qui se voit réduit à exécuter des tâches sur des injonctions contradictoires et sans référent explicite, vit toute remise en question des modalités de son travail comme une agression insupportable". D'où les crispations corporatistes si fréquentes dans l'univers de l'Ecole.

 

Pour autant, pour Philippe Meirieu, l’École peut devenir école de démocratie et le maître fonder son autorité de façon légitime à condition de tenir compte de trois exigences : différer / comprendre / mettre en débat.  "Différer d’abord, dans les deux sens du mot : surseoir au passage à l’acte et oser sa différence… Comprendre ensuite, au sens le plus fort du terme : accéder à l’intelligence des êtres et des choses, s’approprier et construire des connaissances qui rendent le monde saisissable, pouvoir penser pour ne pas vivre dans un pragmatisme aveugle. Comprendre pour tenir à distance, à la fois, la facilité du slogan et l’efficacité à court terme de la recette. ..  Mettre en débat enfin, sans, pour autant, cultiver le conflit : mettre en débat pour articuler les savoirs stabilisés et les choix de valeurs, les connaissances objectives et les scénarios probables ; déplacer les points de vue, interroger les possibles, anticiper les objections ; dialoguer en permanence avec les autres et avec soi pour ne jamais s’enkyster dans le dogmatisme inévitable de la solitude. Mettre en débat pour tenir à distance, à la fois, la récusation immédiate et la sidération hypnotique".

Article de P Meirieu

 

 

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Remise des prix du Concours national de la Résistance et de la Déportation

L'édition 2007-2008 a fait travailler 42 508 élèves, les trois quarts de collège, sur le thème de "l'aide aux personnes persécutées". Le concours reste le premier concours de l'éducation nationale.

Le palmarès

 

Les enfants de Buchenwald

Dans le cadre du concours du CNRD Enfants et adolescents dans le système concentrationnaire nazi; le Cercle d'étude de la Déportation et de la Shoah-Amicale d'Auschwitz organise une conférence-débat : "Les enfants de Buchenwald, du shtetl (quartier juif)  à l’OSE (œuvre de secours aux enfants)" par Katy Hazan, historienne et Armand Bulwa, déporté et témoin, le mercredi 10 décembre 2008 14h30 au Lycée Edgar Quinet de Paris.

Le programme

 

Il faut sauver Farzad

Farzad Kamangar a 33 ans. Instituteur rural, militant syndicaliste, il a été condamné à mort par un tribunal révolutionnaire iranien le 25 février sans pouvoir bénéficier d'une vraie défense. Dans un premier temps il avait d'ailleurs été déclaré innocent des charges portant sur lui : être un militant du PKK, un parti kurde interdit.

 

Depuis il est maintenu en isolement, régulièrement frappé. Il a été extrait de sa cellule le 26 novembre et mis dans le quartier de la mort. Sa pendaison serait imminente. L'Internationale de l'éducation invite à contacter les autorités iraniennes d'urgence.

Pour sauver Farzad

 

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Des ressources pour le bac pro en 3 ans

Le passage accéléré du bac pro en 4 ans au bac pro en 3 ans pose de sérieux problèmes aux équipes pédagogiques qui doivent gérer le raccourcissement et la compatibilité avec le programme de Bep en l'absence de référentiel officiel. Eduscol propose une sélection de ressources validées localement qui pourront être une aide précieuse.

 

Réalisées par des équipes académiques elles montrent comment gérer la situation dans de nombreuse spécialités y compris dans les disciplines générales.

Les fiches pédagogiques

 

Français : L'Afef a rencontré JP de Gaudemar

"Si certaines de ses précisions sont de nature à nous rassurer, nous ne pouvons que nous inquiéter de la précipitation dans laquelle cette réforme est menée, ne laissant pas le temps d’une élaboration concertée. Les contenus d’enseignement et de modules nous sont annoncés pour noël, afin d’être soumis à consultation. Nous avons du mal à voir comment, d’ici la fin de l’année scolaire, l’organisation et les programmes pourront être adoptés et les enseignants correctement préparés à les mettre en œuvre dès la rentrée prochaine…" Le 3 décembre , l'association française des enseignants de français a rencontré JP de Gaudemar, qui a en charge la réforme de la seconde. Parmi les thèmes abordés, celui de l'attractivité de la future filière Humanité et arts.

Compte-rendu

 

Maths : Les résultats de TIMSS 2007

Les micro-états d'Asie de l'est, le Japon, la Russie et l'Angleterre sont des pays de matheux. Les premiers résultats de l'enquête internationale TIMSS sont publiés. Ils mettent en évidence les extraordinaires  progrès des jeunes Anglais depuis 1995. C'est le pays qui progresse le plus. Et la France ? Elle avait opté pour le refus de participer…

L'étude

 

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Internet en Europe

Eurostat publie des statistiques sur les usages d'Internet en 2008. La France reste encore assez peu équipée : elle est juste au niveau de la moyenne de l'Europe à 27. Pour les usages on notera l'importance des services touristiques et bancaires mais aussi la presse en ligne.

Etude

 

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Mercredi 10 : Café fermé la nuit

Une maintenance exceptionnelle entraînera la fermeture du site du Café de mercredi 10 décembre au soir (22h) à jeudi 11 au matin (8 heures). L'Expresso sera servi plus tard que d'habitude…

 

Les anciens Expresso ?

Voir L'Expresso précédent

Les archives complètes de L'Expresso

 

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