L'Expresso du 18 Avril 2008 

 

Par François Jarraud

 

LE FAIT DU JOUR

Les chefs d'établissement sont inquiets

ÉDITORIAL

Les deux Xavier Darcos

LE SYSTEME

Paris passe la main à la zone A l Bentolila au dessus des partis ? l L'avenir de la fonction publique c'est le privé ? l L'Angleterre découvre la peur du bac l L'Expresso est en vacances.

L’ÉLÈVE

Les nouveaux sujets du bac 2008 l Le bac dans les DOM l Un jour sous les drapeaux l L'indicateur des lycées a aussi des effets négatifs l DEI France condamne la réforme de l'ordonnance de 1944

LA CLASSE

23 avril : Participez à la plus grande leçon du monde l La génération 68 parle sur Cas d'école

LA RECHERCHE

La notion de réussite : VEI Diversité

CITOYENNETE

L'université d'été du Mémorial de la Shoah l 10 Mai commémoration de la traite

LES DISCIPLINES

Primaire : Une pétition pour les classes uniques l L'art au quotidien l Defi.Tec 2008

LES TICE

Faille dans Firefox

 

 

Le fait du jour

 

Les chefs d'établissement sont inquiets

Double appel, jeudi 17, du SNPDEN, le principal syndicat de chefs d'établissement. Le syndicat parisien estime que "la mission première des personnels de direction qui est d'assurer la continuité du service public d'éducation ne peut plus s'exercer dans ces conditions". Le syndicat dénonce les violences dans les établissements.

 

Dans l'après-midi, le SNPDEN rencontrait X. Darcos. Selon l'AFP, son secrétaire général a demandé au ministre "qu'il avance un peu plus, qu'il annonce une ouverture de négociations claires: s'il ne le fait pas de manière un peu importante, on aura du mal à sortir de cette situation".

 

Dans un communiqué le syndicat a précisé avoir évoqué l'autonomie des établissements et l'évolution du lycée et de la condition enseignante. Le Snpden a notamment demandé au ministre de "prendre en compte les missions nouvelles qu'exercent les enseignants".

Dépêche AFP

 

 

N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite).

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Les deux Xavier Darcos

Quel ministre veut être Xavier Darcos ? Au fur et à mesure qu'il multiplie les déclarations, on a peine à le suivre.

 

Ainsi il nous dit dans France Soir du 17 avril,"Le lycée français est sans aucun doute trop dispersé, avec un nombre d’options considérables, dont certaines coûtent extrêmement cher avec une utilité sociale limitée". On pouvait sans doute attendre beaucoup de choses de Xavier Darcos, mais pas cette condamnation, des options "inutiles" dans la bouche de l'ex-prof de lettres classiques, du spécialiste de Tacite.

 

Plus classiques sont, pour le coup, ses propos sur les "11,9 élèves par professeur" dans le second degré, un chiffre vite confondu avec le nombre d'élèves par classe par le grand public. La réalité, les profs le savent, est tout autre. Les chiffres du ministère indiquent que seulement 1% des classes du collège ont moins de 15 élèves et seulement 3% en lycée public. La réalité c'est que le nombre moyen d'élèves par classe est de 24 au collège, 31 en seconde, 27 en première et terminale. En seconde une classe sur 5 compte plus de 35 élèves. Le chiffre du ministre ne correspond donc à aucune réalité vécue par les élèves et il le sait bien. Il résulte de la multiplication des options qui font éclater la classe entre plusieurs professeurs à certaines heures pour assurer le respect du droit à la formation des lycéens.

 

Plus surprenants encore sont les propos de X. Darcos sur la réforme du lycée.  Juste après Périgueux il a déclaré "Il s'agit d'en finir avec 30 ans de pédagogisme qui a laissé croire qu'on pouvait apprendre en s'amusant".  C'est pourtant une réforme du lycée totalement en accord avec les pédagogues qu'il présente dans France Soir le 17 avril.  "Les élèves de première et de terminale ont besoin aujourd’hui de développer leur autonomie, leur liberté de réflexion, leur recherche personnelle. Sur ces trois sujets, nous pouvons avancer en réorganisant l’enseignement pour que les élèves obtiennent ce qu’ils demandent : non pas plus de profs, mais plus de présence adulte auprès d’eux. Ils pourront ainsi être accompagnés par davantage de soutiens, de conseils d’orientations, de matériels, de ressources électroniques. Le lycée d’aujourd’hui est une machine à donner des cours. Il faut qu’il devienne une machine à créer de l’autonomie intellectuelle". On ne saura donc jamais quel projet X. Darcos a pour le lycée.

 

De ces revirements, il reste deux certitudes qui alimentent peut-être l'ambiguïté ministérielle.  La contrainte budgétaire s'impose au ministre et elle devrait s'alourdir encore.  La majorité parlementaire partage une vision rétrograde de l'Ecole marquée par l'obsession de l'autorité et de la transmission de repères et de "fondamentaux".  L'ultime contradiction c'est que renforcer le caractère traditionnel d'un enseignement répétitif et peu performant tout en en diminuant la portée matérielle c'est évidemment diminuer ses résultats. La seule façon d'accommoder la contrainte budgétaire avec les exigences éducatives ce serait de changer radicalement le lycée.  Une voie difficile mais que le parti de X. Darcos, sinon ses inclinations, semble lui interdire.

Dans France Soir

 

 

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Paris passe la main à la zone A

Fin de partie à Paris : la manifestation lycéenne a réuni le 17 avril de 13 à 40 000 personnes, soit sensiblement le même nombre que le 15 avril. Selon le rectorat, 80 établissements étaient fermés ou perturbés à Paris. L'Unl appelle maintenant les lycéens de province à prendre le relais. L'organisation lycéenne prévoit une journée d'action le mardi 22 avril en zone A (Nantes, Rennes, Lille, Marseille etc.).

Dépêche AFP

Communiqué UNL

 

Education prioritaire : La Journée nationale de l'OZP

Sous le titre "Réussir !", l'OZP réunit à Paris le 17 mai ses adhérents et les acteurs de l'éducation prioritaire (Afl, Cemea, E&D, Crap, Gfen, Icem, Ligue de l'enseignement etc.). Deux moments forts structurent la journée. Le matin est consacré à des ateliers de pratiques. L'après-midi est plus politique avec des ateliers sur des enjeux éducatifs (à quoi servent les profs référents, la culture en zep etc.) et une table ronde finale sur l'éducation prioritaire. A noter quand même l'absence des acteurs locaux (villes etc.).

Le programme

 

Le procès de R. Juge reporté

Rodolphe Juge, ce professeur arrêté lors d'une manifestation lycéenne, voit son procès reporté au 24 septembre se félicite la CGT.

Sur le Café

 

Bentolila au dessus des partis ?

"Les querelles entre présumés «conservateurs» et «modernes» autoproclamés finissent par être pitoyables. Les deux groupes, farouchement antagonistes, persuadés chacun de détenir la bonne solution pédagogique et la juste ligne idéologique, s’agonisent d’injures. Mêlant jusqu’à la caricature «pédagogie» et «idéologie» ; oublieux l’un et l’autre de l’intérêt des enfants les plus fragiles. Le discours idéologique conservateur couvrant les insuffisances d’une démarche pédagogique simpliste ; l’affichage pédagogique progressiste servant de paravent à une pensée politique appauvrie et frileuse". Dans une tribune de Libération, Alain Bentolila se présente  en arbitre de l'éducation, rejetant à la fois conservateurs et modernistes pour ouvrir la seule bonne voie pour "quarante pour cent de nos élèves en échec total".

 

Une posture surprenante pour l'auteur de rapports non seulement très conservateurs mais aussi tellement légers sur le plan intellectuel qu'au moins l'un d'entre eux n'a jamais été publié. Le conseiller de Robien mise-t-il sur la mort politique prochaine de Darcos et tente-il de se positionner ? Confond il Libé et Le Figaro ?

Article

Sur le Café, le rapport Bentolila sur la maternelle

Sur le Café, le rapport Bentolila sur la leçon de mots

 

L'avenir de la fonction publique c'est le privé ?

La Conférence nationale sur la fonction publique crée par F. Fillon en octobre 2007, a remis son "livre blanc sur l'avenir de la fonction publique". Pour ses auteurs, la "modernisation" du service public passe par un management de type privé.

 

Ils recommandent une simplification des corps et statuts d'emploi (5 niveaux 7 filières), des promotions basées sur un nouveau mode d'évaluation permettant de renforcer lé sélectivité, ,une rémunération "personnalisée"  correspondant à un quart de la paye, enfin la possibilité de licencier le fonctionnaire sur simple évaluation d'une insuffisance. On attend de ces réformes des "gains d'efficacité et de productivité… des économies intelligentes". Comme l'a déclaré F Fillon à l'Assemblée le 16 avril, "la réduction du nombre des fonctionnaires… est nécessaire pour rationaliser les structures, optimiser leur fonctionnement, améliorer et mieux récompenser le travail des agents, et enfin dégager des marges de manœuvre financières. Car faute de réformes, celles-ci sont asphyxiées par le coût de fonctionnement de l'État et le remboursement de la dette, qui est désormais l'un des premiers postes budgétaires de la nation".

 

Mais voilà, réduire le nombre de fonctionnaires est-ce forcément économiser ? Le Centre d'analyse stratégique, un service d'expertise du Premier ministre n'en est pas sûr.

 

Dans sa Note de veille d'avril, il analyse les évolutions de l'emploi public dans les pays développés. On y apprend que la France se situe dans une position moyenne en ce qui concerne le nombre de fonctionnaires. Et aussi que "si l'effort de contraction de l'emploi public a permis une économie réelle pour certains pays pour d'autres l'effort est compensé à long terme par la hausse des consommations intermédiaires imputable aux phénomènes de sous-traitance et d'externalisation". Les pays qui ont baissé leurs dépenses publiques l'ont fait en général en réduisant les dépenses sociales (Pays Bas) ou l'endettement.

Le livre blanc

La note de veille

F Fillon devant l'Assemblée

 

L'Angleterre découvre la peur du bac

Le traditionnel A Levels, le vieux bac anglais, devrait disparaître d'ici 2013. Le gouvernement a décidé de le remplacer progressivement sur 5 ans par un nouveau diplôme beaucoup plus général, couvrant toutes les disciplines.

 

C'est justement ce qui inquiète certains responsables éducatifs. Ils craignent que les profs ne soient pas assez formés pour bien préparer à l'examen. Ils craignent aussi que des élèves échouent par ce qu'ils auraient eu une mauvaise note dans des matières qui n'étaient pas prises généralement jusque là et qui entrent dans le "diplôme", comme le français.

Les nouveaux diplômes

Les craintes

 

L'Expresso est en vacances

Du 21 avril au 4 mai, L'expresso devient hebdomadaire. Nous profitons des vacances en gardant un œil sur l'actualité. Nous préparons également le dossier de début mai. Moins d'informations quotidiennes, c'est l'occasion d'aller vous promener dans les derniers dossiers du Café, de lire le Café mensuel 92, de vous abonner ou d'adhérer à notre association…

 

 

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Les nouveaux sujets du bac 2008

Le bac continue à Pondichéry. Après la philo, l'histoire-géo, la LV1, l'éco-gestion (en stg), le site du lycée français de Pondichéry publie les sujets de maths (S, ES et STG) et de LV2. A venir demain les sujets de SES, SVT, EAF et la nouvelle épreuve d'histoire-géo de STG (pour la première fois une épreuve écrite).

Les sujets de Pondichéry

 

Le bac dans les DOM

Le B.O. du 17 avril publie le calendrier des épreuves du bac général et technologique dans les DOM.

Au B.O.

 

Un jour sous les drapeaux

JAPD vous connaissez ? La Journée d'appel de préparation à la défense est obligatoire pour tous les jeunes Français âgés de 16 ans. Les Clés de l'actualité nous fait vivre cette journée au milieu des jeunes. "Ils viennent avec des semelles de plomb" note un officier. Mais très vite l'ambiance change et les jeunes jugent les activités "variées et bien organisées".

Les Clés de l'actualité n° du 16 avril

 

 

 

L'indicateur des lycées a aussi des effets négatifs

"A quoi sert l'indicateur des lycées" titrait il y a quelques jours L'Expresso. Pour le proviseur du lycée professionnel Béhal à Lens, l'indicateur est une source de problèmes. "Nous ne sommes pas un supermarché" déclare-t-il à La Voix du Nord. "Cette année, nous avons reçu tous les élèves de troisième mais nous avons l'impression que ces chiffres font pencher à eux seuls l'image qu'ont certains parents du lycée" ajoute-il. Dans ce lycée populaire, inscrit en bas de classement, la lecture superficielle des indicateurs détruit le travail d'intégration et de promotion réalisé par le lycée. Pour tout arranger, Béhal, comme les autres établissements en bas de classement, sont victimes des suppressions de postes en dépit des engagements ministériels.

Article sur le site maville.com

Sur le Café, Indicateurs : à quoi ça sert ?

 

DEI France condamne la réforme de l'ordonnance de 1944

"Réformée au moins 5 fois entre 2002 et 2007, encore deux fois en 2007 dont une sous le gouvernement Fillon, ce texte est-il inadapté au regard des termes de la délinquance juvénile actuelle ? Cette délinquance explose-t-elle? Les réponses judiciaires sont-elles inadéquates ?" DEI France s'interroge   sur le projet gouvernemental de modifier l'ordonnance de 1945 sur la délinquance juvénile.

 

"On observe au contraire que la délinquance des mineurs a chuté depuis 2000 de 21% à 18 % de la délinquance globale et que l'immense majorité des jeunes délinquants mineurs ne le sont plus une fois devenu majeurs" rapporte DEI France. "Plus que jamais la question n'est pas tant de modifier la loi que de réunir les conditions de mise en oeuvre de celle-ci".

DEI France

 

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La classe

 

23 avril : Participez à la plus grande leçon du monde

Le 23 avril, 2008, des enfants et des adultes du monde entier vont tenter d’établir un record mondial de la Plus Grande Leçon simultanée. Cette manifestation, qui se déroulera dans plus de 100 pays, s’inscrit dans la Campagne Mondiale pour l'Education qui vise à donner à chaque enfant du monde la chance d’aller à l’école et de recevoir une éducation de qualité d’ici à 2015. Actuellement 72 millions d'enfants ne vont pas à l'école.

 

Solidarité laïque s'associe à l'Unesco pour cet événement sans précédent et vous invite à y participer. C'est très simple : téléchargez le kit pédagogique sur le site de la campagne, inscrivez-vous, réservez le temps de la leçon (30 minutes) le 23 avril à 10h ou 17h. La leçon fait le point sur les inégalités devant l'éducation et invite les participants à envoyer un message aux politiques.

Sur le site de l'Unesco

Télécharger le kit pédagogique

Le site Education pour tous

 

La génération 68 parle sur Cas d'école

La génération 68 est en retraite mais a toujours quelque chose à dire. Trois femmes, ex profs de lettres, ont entrepris un blog où se confrontent souvenirs, réactions distancées, regards malicieux… On y parle conseil de classe, bulletin, toutes ces choses qui font le quotidien du prof.

Le blog

 

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La recherche

 

La notion de réussite : VEI Diversité

"Quelles sont donc les conditions de la réussite scolaire" interroge Marie Reynal en préface au n°152 de VEI Diversité, un numéro dédié à la réussite. Car pour elle, "c'est  bien un ensemble de conditions qui contribuent à faire reculer le seul jeu du hasard". La revue nous emmène donc à la découverte de ces facteurs

 

Une première partie évoque le passage de l'échec scolaire au thème de la réussite. Des nombreuses et parfois célèbres contributions (Bernard Lahire par exemple), on retiendra l'étude de H. Ben Salah qui montre à quel point les difficultés scolaires ont un impact sur le devenir scolaire des enfants dans les familles défavorisées : le moindre échec est une remise en question des stratégies familiales. Dans la même veine, A. Agard-Maréchal nous invite à écouter les enfants en difficulté.

 

Une deuxième partie s'intéresse à la réussite scolaire, avec des contributions institutionnelles et aussi des zooms sur l'école à 2 ans, l'image du "bouffon". Une dernière partie s'intéresse aux dispositifs actuels non scolaires, impliqués dans des projets comme les PPRE.

VEI Diversité, n°152, La notion de réussite, CNDP.

 

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Citoyenneté

 

L'université d'été du Mémorial de la Shoah

Comment enseigner la Shoah ? Comment aborder ce sujet en en classe d'histoire, en littérature ou en philosophie ? Chaque été, le Mémorial de la Shoah organise une université d'été ouverte aux enseignants et particulièrement aux professeurs d'histoire-géographie.

 

L'université d'été donne l'opportunité d'affermir ses propres connaissances sur le sujet. C'est aussi un moment de réflexion et de partage d'expériences sur la transmission de cette histoire en classe et sur les rapports entre histoire et mémoire. L'université est aussi l'occasion d'échanger avec des déportés pour transmettre à son tour. Elle est limitée à 55 places. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 6 juin.

S'inscrire

 

10 Mai commémoration de la traite

Toute la semaine du 2 au 10 mai, RFI présnete le 3ème Festival de cinéma Regards sur l'esclavage avec cette année un accent mis particulièrement sur les résistances et le personnage d'Aimé Césaire.  Le festival est proposé en partenariat avec le Musée Dapper.

Le programme

Sur le Café, un dossier spécial

 

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Les disciplines

 

Primaire : Une pétition pour les classes uniques

"L'Etat est en train d'éradiquer systématiquement les seuls établissements publics qui fonctionnent à la satisfaction des enfants, des parents, des municipalités. Il se prive des seuls établissements dont la réussite mériterait au moins qu'on s'interroge sur ses causes" écrivent les initiateurs.

 

"Nous considérons que la suppression des dernières classes uniques constitue une grave erreur dans la gestion d'un système éducatif dont on cherche par ailleurs sur quelles bases il pourrait être amélioré. Se priver ainsi d'un terrain d'observation qui existe depuis des décennies, d'un laboratoire qui ne demande aucun investissement et dont les acteurs ne sont pas à convaincre, va à l'encontre des principes d'efficacité et de pragmatisme proclamés par ailleurs. Ce d'autant que de nombreux enseignants chevronnés sont prêts à participer à la formation et à l'aide de leurs collègues nommés en classe unique".

La pétition

 

L'art au quotidien

" En classe, préparer un mélange, disposer des touches ou répandre de la couleur n’est pas rien. C’est une incursion sur un territoire déjà peuplé que l’enfant aura, peu à peu, à explorer en compagnie de l’adulte. Si l’initiation des tout-petits favorise leur développement moteur, le passage à la peinture constitue surtout l’une des étapes de leur intégration au monde de l’adulte. La peinture est une « initiation » au sens fort puisqu’elle est le moyen de se sentir intégré au monde. Peindre est une danse qui balance sans cesse entre geste et pensée, rêverie et découverte en ayant le droit d’user de couleur, de forme et de matière pour donner corps comme d’autres l’ont fait avant nous. Ce n’est ni salir ni barbouiller. La peinture fait accéder à un univers symbolique. La gouache, l’acrylique ou le pigment sont, en eux-mêmes, des inventions qui introduisent une distance avec le monde et offrent, dans le même temps, des outils pour se l'approprier et en recréer un. C’est pourquoi le débat sur la place accordée à la peinture par les professionnels de l’art n’a pas à influer sur l’éducation. Les enjeux ne sont pas identiques". Une réflexion notée sur le blog de Joëlle Gonthier qui égrène ainsi au jour le jour la vie d'artiste.

Le blog

 

Defi.Tec 2008

Les équipes de 8 établissements s'affronteront le 7 mai à Paris pour le Defi.Tec 2008 organisé par l'Assetec. Chaque établissement présentera son projet, réalisé en 6ème dans le cadre du cours de technologie.

Le Défi.tec 2007

 

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les tice

 

Faille dans Firefox

Secuser signale une nouvelle faille dans le navigateur Firefox et la messagerie Thunderbird. Des correctifs sont disponibles et doivent être appliqués.

http://www.secuser.com

 

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Par fjarraud , le vendredi 18 avril 2008.

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