Les archives de l’expresso // Imprimer  |  Télécharger nous suivre sur Twitter nous suivre sur Facebook

Le système : Les régions dénoncent les ambiguïtés du plan Robien en faveur des TIC 

Robien le 14/9/06 annonce le plan TICE Photo CP
"Les Régions déplorent toutefois l'absence d'engagements sur les moyens humains techniques et pédagogiques nécessaires à l'encadrement des pratiques des TIC, et exigent une remise à plat de cette question préalable à tout partenariat avec l'Etat. Depuis 2002, les gouvernements successifs ont supprimé les emplois-jeunes, dont un nombre significatif assurait des tâches de maintenance informatique ou de surveillance des salles informatique, et fortement réduit les moyens enseignants consacrés à l'animation des TICE. Ces mesures ont fortement démobilisé les équipes pédagogiques dans ce domaine. Dans le cadre de la Loi de décentralisation de 2004, les Régions constatent enfin l'extrême indigence des moyens en personnels techniques consacrés aux tâches informatiques". L'association des régions de France (ARF) montre du doigt les insuffisances du plan ministériel en faveur des Tice et fixe ses conditions.

" J'ai décidé de lancer un plan de développement des technologies de l'information appliquées à l'éducation" déclarait le 14 septembre Gilles de Robien. Il annonçait le développement des espaces numériques de travail et de services d'accompagnement scolaire. Des projets qui échappent financièrement et conceptuellement au ministère.

"Huit Régions participent actuellement à des déploiements pilotes d'espaces numériques de travail (ENT)" rappelle l'ARF. Pour elle il n'est pas question que les régions s'engagent davantage si l'Etat n'apporte pas sa part. "Une contractualisation pluriannuelle des moyens humains et financiers engagés par l'Etat et les collectivités partenaires constitue une condition sine qua non d'un engagement vers la généralisation de ces dispositifs dans le secondaire".

L'ARF va plus loin en exposant des dérives du plan Robien. "Les Régions dénoncent enfin l'ambiguïté de la politique de l'Etat dans le soutien à l'accompagnement scolaire, qui voit dans le même temps des subventions publiques versées aux officines privées qui contribuent à la marchandisation de l'éducation, et la baisse drastique des aides au secteur associatif de l'accompagnement scolaire et aux fédérations d'éducation populaire". Les 8 projets de dispositifs d'accompagnement scolaire retenus par le ministère associent des collectivités locales à des partenaires privés.
ARF
Rappel : L'Expresso du 15/09/06
Rappel : L'Expresso du 13/07/06

Par  François Jarraud , le jeudi 21 septembre 2006.

Partenaires

Nos annonces