Amélie, Tristan, Maxime, Thomas, Paul : L'Humanité rend compte du sort de ces lycéens de Créteil. Accusés d'avoir bouché 35 serrures de leur lycée au moment des manifestations anti-CPE, ils reconnaissent l'avoir fait sur 5 d'entre elles qui ont rapidement été remises en état. N'empêche : pris en flagrant délit par la police ils comparaissent devant le tribunal correctionnel et risquent d'avoir un cassier judiciaire. Pour l'Humanité, qui dénonce la criminalisation d'un mouvement social, ils sont représentatifs de dizaines de jeunes poursuivis actuellement. Le quotidien a lancé une pétition qui a recueilli près de 50 000 signatures.
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