Sous ce titre, Le Devoir publie un article qui fait un bilan amer de l'intégration des TICE dans l'école québécoise au moment où elle effectue (le 22 août) sa rentrée. " L'école est le plus souvent à la remorque de la maison, voire carrément absente du train, en ce qui concerne l'utilisation d'Internet. Ordinateurs désuets, manque de formation des enseignants, résistance au changement, quelles que soient les raisons, un fait demeure : le recours à la Toile et à ses dérivés, comme les outils de clavardage ou le courriel, est encore loin d'être intégré à l'enseignement. Seulement le quart des enseignants utilisent régulièrement les technologies de l'information et des communications (TIC) pour faciliter l'apprentissage de leurs élèves, selon une étude réalisée en 2004". Mario Asselin, ancien chef d'établissement, fait intervenir un autre facteur de résistance : pour que les TICE pénètrent à l'Ecole il faut que les enseignants en découvrent l'intérêt, c'est-à-dire ce qu'ils peuvent en tirer pour faciliter leur tâche. L'enjeu de l'intégration est important : " Les pratiques des jeunes se vivent bien souvent seuls dans la chambre à coucher. J'ai des doutes sur nos responsabilités en tant qu'adulte de ne pas nommer cela".
Article du Devoir
Rappel : M. Asselin dans Le Café 63