Le numéro
de juin de "Fenêtres sur cours", la revue du Snuipp, se penche sur le
décrochage scolaire en interrogeant Dominique Glasman, directeur d'un
programme de recherche sur ce sujet. Cela peut sembler étonnant car le
décrochage visible est rare à l'école primaire de nos jours. Mais le
processus s'amorce parfois dès l'école élémentaire. Pour D. Glasman, le
décrochage relève de facteurs divers mais
"ce qui se passe dans l'école
est complètement articulé avec ce qui se passe dans la famille et dans le
quartier". Enfin, il conclue sur la capacité qu'a l'école à lutter
contre le décrochage :
"ce n'est pas parce qu'un élève a décroché qu'il
est incapable d'apprendre". Une affirmation utile qui prend à rebours
l'opinion des jeunes instits telle qu'elle apparaît dans un sondage publié
dans ce même numéro : 62% d'entre eux pensent que la réussite de tous n'est
pas possible.
Fenêtres sur cours de juin (en PDF)Dans le Café : article de G LonghiDans le Café : article d'E.Martin