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Parents : L'Unapel parle d'évaluation 

" Les Apel souhaitent approfondir cette notion d'évaluation et lui redonner tout son sens pour qu'elle devienne vraiment un outil partagé qui permette à tout jeune de relire son parcours et de construire son projet de vie". Les parents d'élèves de l'enseignement catholique organisent à leur tour du 4 au 6 juin leur congrès national. Et eux aussi interviennent dans le débat pédagogique en montrant du doigt l'évaluation et en misant sur la pédagogie plutôt que sur les valeurs traditionnelles. Pour cela le congrès invite de nombreux spécialistes parmi lesquels Philippe Perrenoud, André Antibi, Claude Thélot etc. Un chemin que fait aussi La Croix. Dans son édition du 2 juin, le quotidien catholique donne la parole à des pédagogues et des psychiatres qui analysent la position centrale prise par les notes dans la vie familiale et scolaire. Pour Bertrand Gimmonet (IUFM de Tours) la note est presque une maladie systémique : " on sait que les notes ne sont pas la panacée, pourtant on les utilise largement et les parents les demandent. Et dès qu'on touche à cette question, on tire un fil qui révèle beaucoup de choses. On touche à l'identité des enseignants : le seul pouvoir qui leur reste, c'est de mettre des notes. On touche aussi à la tradition scolaire des parents, qui ne peuvent pas concevoir qu'on ne mette pas de notes à l'école. Quant aux élèves, ils jouent le jeu, préparant leur bac comme des gestionnaires, en fonction des coefficients". Pourtant l'intérêt des parents pour une évaluation plus formative pourrait donner à penser que les représentations évoluent. Déjà une grande partie de l'Europe a abandonné les notes. Ce qui ne l'empêche pas d'obtenir de meilleurs résultats aux évaluations internationales.
Programme du congrès Unapel
Article de La Croix

Par François Jarraud , le mercredi 02 juin 2004.

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