Dans le
dernier numéro de "Temps modernes", P. Bouchard, rédacteur en chef de
l'agence A.E.F., tente l'arbitrage entre "pédagogues" et "républicains", ces
partenaires inséparables de la question scolaire en France.
"Les
"philosophes anti-pédagogues" ont-ils tort d'opposer à ce qu'ils perçoivent
comme un effort d'objectivation de la relation pédagogique une expression,
souvent flamboyante, et de nature à susciter l'adhésion? Non, aussi
longtemps qu'ils ne se donnent pas pour des experts. Mais ils ne le font
pas. Aucun de ces philosophes anti-pédagogues n'a, à ma connaissance, jamais
répondu à un appel d'offre pour une analyse de la réalité des violences
scolaires, ou pour savoir comment réformer le système scolaire de tel pays
du Sud-Est asiatique. Ce sont les pédagogues, en tentant de répondre à leurs
attaques à la lumière de leurs travaux qui se sont trompés de niveau. On ne
répond pas à un poète avec un traité de sociologie. On oppose à l'expression
d'une subjectivité celle d'une autre subjectivité, on se demande comment
prendre en compte cette subjectivité, comment intégrer la complexité des
relations intersubjectives à des schémas souvent par trop rationnels".
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