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Actualité : Le premier ministre : "Pas d'inquiétude sur l'avenir de l'éducation" 

Dans un entretien accordé au Monde, le premier ministre a souhaité rassurer les enseignants sur l'intérêt que le gouvernement porte à l'éducation nationale. Interrogé sur le remplacement des surveillants et des aides-éducateurs, J.-P. Raffarin a indiqué qu'" en ce qui concerne les effectifs, c'est trop tôt pour répondre. Notre objectif, c'est qu'il n'y ait pas de déficits par rapport aux besoins". Il a également affirmé que la décentralisation n'aura pas d'effet sur l'éducation sans accord avec les personnels concernés. Interrogé sur l'avenir du collège unique, le premier ministre s'est montré plus ambigu : "il faut faire en sorte qu'on garde bien le collège comme espace républicain... C'est le lieu où l'égalité des chances est le plus équilibrée. Mais au nom de cette égalité, il ne faut pas mettre les jeunes en difficulté et il faut pouvoir identifier leurs talents. Le collège doit être unique dans sa mission mais diversifié dans ses expériences. L'idée d'une orientation en quatrième permet de valoriser tous les talents". Sur l'objectif d'amener 80 % d'une classe d'âge au baccalauréat, objectif récemment réaffirmé par la Commission européenne, il a précisé : "je ne veux pas donner le sentiment, en touchant à l'objectif de 80 % d'une classe d'âge au bac, qu'on puisse faire de la baisse du niveau éducatif une tolérance. Mais il faut qu'on puisse davantage accéder à des baccalauréats et à des diplômes universitaires, notamment par la voie de l'alternance".
Article du Monde
Les objectifs de la Commission européenne (nov. 2002)

Par François Jarraud , le lundi 02 décembre 2002.

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