Libération rend compte de la manifestation d'une cinquantaine de
principaux de collège et de proviseurs à Marseille le 21 octobre. Cette
marche fait suite au décès d'une principale victime de coups de la part
d'une élève. Les principaux sont parfois le dernier représentant de l'Etat à
vivre dans la cité :
"On est devenus des éléments exogènes. Cela fait de
nous des victimes plus exposées» affirme l'un d'eux. Le départ anoncé
des emplois-jeunes les inquiète : ils sont souvent d'actifs médiateurs avec
les familles.
Libération du 22 octobre 2002