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Démarré : 25/10/2012 07:17 par fjarraud
Refondation : Le Snes fixe des limites
(sans texte)
Refondation : Le Snes fixe des limites
Modifié : 26/10/2012 21:39 par fjarraud
Que les syndicats participent à la Refondation est une bonne chose.
qu'ils fixent des limites en est une autre. C'est le Président et son ministre qui donnent le cap. Les fonctionnaires doivent appliquer ce que l'Etat demande. Le sens de la hierarchie est à revoir pour certain.
on dit depuis longtemps que ce sont les syndicats qui gouvernent dans l'Education Nationale, en voici encore une illustration.
 ..et pourtant je n'apprécie ni ce syndicat et ses propositions, ni le Président et son ministre, mais laissons les agir car le suffrage universel en a décidé ainsi.



De : fjarraud
Publié : jeudi 25 octobre 2012 07:17
Objet : Refondation : Le Snes fixe des limites

Modifié : 26/10/2012 21:39 par fjarraud
Si je comprends bien le dernier paragraphe, le snes ne fait pas partie des "syndicats réformistes". Qu'est-il, alors?
Un syndicat conservateur? Réactionnaire?


De : fjarraud
Publié : jeudi 25 octobre 2012 07:17
Objet : Refondation : Le Snes fixe des limites

Modifié : 01/11/2012 17:46 par fjarraud
Le SNES est plutôt "élitiste", c'est-à-dire pour un collège sous forme de petit lycée et dehors ceux qui ne suivent pas, des profs purement disciplinaire et sur une seule discipline, haut niveau de recrutement (master purement disciplinaire et après, advienne que pourra).

Étant donnée que cette situation est celle ayant eu cours par le passé, on peut les voir comme conservateurs :)

De : fjarraud
Publié : vendredi 26 octobre 2012 21:39
Objet : Refondation : Le Snes fixe des limites

Si je comprends bien le dernier paragraphe, le snes ne fait pas partie des "syndicats réformistes". Qu'est-il, alors?
Un syndicat conservateur? Réactionnaire?


De : fjarraud
Publié : jeudi 25 octobre 2012 07:17
Objet : Refondation : Le Snes fixe des limites

Modifié : 26/10/2012 21:39 par fjarraud
Hé oui encore un syndicats qui place l'enseignant au centre. De quoi a-t-on peur ? Que les certifiés soient considérés comme des PE ? Peut être y a-t-il une partie des enseignants qui ont peur que les choses changent.
Il n'y aurait pas de problèmes si dans les liaisons primaire collège ce n'étaient pas toujours les mêmes enseignants qui s'y trouvaient comme dans les liaisons collèges lycée.
Le problème n'est-il pas plutôt une question d'identité et de reconnaissance ?
Cette reconnaissance n'est elle pas la réussite de nos élèves ? Moyens certains engagements de protection ne pourrions nous pas aller dans une direction où des enseignants de primaire et de collège travaillent ensemble ?
Ou alors considérons nous que nous faisons pas le même métiers car pas les mêmes horaires pas les mêmes concours, pas les mêmes copies à corriger, pas les mêmes élèves, pas les mêmes horaires, ... ?
D'ailleurs faut il des syndicats pour chaque catégorie ? N'est ce pas déjà répondre à la question ?



De : fjarraud
Publié : jeudi 25 octobre 2012 07:17
Objet : Refondation : Le Snes fixe des limites

Modifié : 26/10/2012 21:40 par fjarraud
Bien d'accord avec les propos précédents. Marre du conservatisme et corporatisme.
La refondation doit être ambitieuse puisqu'elle concerne les fondations. On veut un vrai changement, réalisé avec les profs !


De : fjarraud
Publié : jeudi 25 octobre 2012 07:17
Objet : Refondation : Le Snes fixe des limites

Modifié : 26/10/2012 21:40 par fjarraud

Tout le monde ne pense pas comme le SNES

Ca y est les décisions concernant la refondation de l’école commencent à se dessiner…et dès qu’on rentre dans le vif du sujet, il y en a déjà qui crient avant d’avoir mal.

 

Le syndicat SNES vient des’illustrer en prenant position pour ses enseignants du second degré(collège et lycée):

-     Refus de l’école du socle (y compris des expérimentations, dèsfois que ca marcherait ?)

-     Refus de la bivalence (que devrait-on dire des professeurs desécoles qui n’enseignent pas moins de 9 disciplines)

-     Refus de la régionalisation des formations (des fois que lesformations correspondraient aux emplois)

 

Bref, REFUS – REFUS –REFUS ! Peut-être ont-ils des propositions ? Le communiqué du 25/10 ne ditrien là-dessus http://www.snes.edu/Une-loi-d-orientation-contre-les.html

 

Le SNES ignore-il que la nationfrançaise par le biais de ses représentants, et ce après un grand débat publicsur l’école (Commision Thélot 2004), a choisi en 2005 d’adopter la loi du soclecommun? Le SNES veut-il refuser tout changement ou amélioration du systèmeéducatif pour vraiment appliquer et mettre en œuvre cette loi ?

 

Bien dommage car l’école dusocle vise l’amélioration du système éducatif français. En effet :

 

L'école du socle, c’est l’écoleque les meilleurs systèmes éducatifs, notamment les pays nordiques, ont choiside mettre en œuvre. Rappel : tous les systèmes éducatifs qui fonctionnent lemieux sont ceux qui visent jusqu'à 15 ans les mêmes objectifs pour tous. Lespays qui ont voulu différencier  les parcours d'orientation des élèves dès12-13 ans ont eu de moins bons résultats (exemple l’Allemagne).

 

L'école du socle, c'estreconnaître que l'on enseigne à tout public. Les élèves ne sont-ils pas lesmêmes qu’au primaire et au collège ? L’école du socle, c’est vouloirpréparer tous les élèves  jusqu’à15 avec un bon bagage, et non vouloir préparer les bons élèves pour le lycéegénéral. Aux enquêtes PISA, le système scolaire français est pointé du doigt pouraccroître les inégalités sociales.

 

L'école du socle, ce n’est pasignorer le travail accompli par le primaire notamment auprès des élèves endifficulté. Est-ce que le primaire ignore la maternelle ?

 

L’école du socle, c’estreconnaître qu’enseigner au collège est bien différent que d’enseigner au lycée(où les élèves ont fait un choix d’orientation).

 

L’école du socle, c'estharmoniser la transition primaire-collège et éviter le fossé CM2-6e dont toutle monde parle. La bivalence pour un professeur de collège, notamment de 6e-5e,est-ce si absurde ?  En quoi est-cechoquant d’avoir un professeur pour deux matières scientifiques ou littéraires(exemple : histoire-français) ? Si tel est le cas, alors pourquoi laisserles enseignant du primaire enseigner 9 matières ? Et on peut se poser laquestion dans l’autre sens. Pourquoi le primaire ne bénéficierait-il  pas des compétences d’un professeurd’anglais ou de musique ?

 

L’école du socle, c’est vouloirharmoniser programmes du primaire et du collège alors que jusqu’à ce jour,c’est comme si les deux s’ignoraient. Il n’y a qu’à lire et comparer les programmesécole-collège pour comprendre.

 

L'école du socle, c'estreconnaître que le statut des enseignants du primaire et collège doit serapprocher mais attention, sujet sensible ! Il n’y a qu’à regarder de prèsles statuts actuels :

-      Enseignant de maternelle etprimaire: 27h dont 24h d'enseignement pour un enseignant de primaire et 3hd'obligation de service (notamment concertations, rendez-vous parents, aidepersonnalisée).

-      Enseignant de collège :18h d'enseignement (avec +2,3h supplémentaires). Pas d'obligation de présenceen dehors des cours, ni de surveillance de récréations. Si le professeur decollège accepte une tâche supplémentaire, ce sera nécessairement rémunéré :exemple un professeur de collège perçoit une prime pour être titulaire d’uneclasse, pas en primaire.

Pourquoi le SNES exonère lesenseignants du collège de toute réforme alors que les enseignants du primaire s’adaptentconstamment aux nouvelles (aide personnalisée, 108h, rythmes scolaires…) ?Le statut des enseignants de collège ne pourrait-il pas s’adapter aux missionsde l’école du socle ? Leur statut est-il sacro-saint pour être aussiimmuable ? Est-il honteux d’avoir des heures de concertation comprisesdans les obligations de service comme au primaire pour parler des élèves endifficulté ou améliorer les pratiques pédagogiques des enseignants ?

Quelle est la vision du SNES surle travail des enseignants du collège ? Qu’ils soient seuls devant leur classe pointbarre ? Dans les pays nordiques, l’une des clés de la réussite de leur systèmeéducatif c’est le travail des enseignants en équipe. Au primaire, on le fait…mêmesi nos semaines sont bien chargées (24h d’enseignement). Pourquoi pas lecollège ?

 

Si le SNES refuse tout au nomdu statut des enseignants (jamais au nom des élèves bien sûr), aura-t-ill'honnêteté intellectuelle de prendre sa part de responsabilité dansl’immobilisme et l’échec de notre système scolaire français ?

 

Heureusement que tous lesenseignants ne pensent pas comme le syndicat SNES.

Sans doute que notre ministrede l’Education nationale non plus. Mais pourra-t-il résister face à ce puissantsyndicat "qui fixe ses limites"?

 

Guillaume HAMON

Professeur des écoles, Rennes




De : fjarraud
Publié : jeudi 25 octobre 2012 07:17
Objet : Refondation : Le Snes fixe des limites

Modifié : 01/11/2012 17:46 par fjarraud
On peut - comme vous le faites - défendre avec talent et enthousiasme le socle commun. C'est un beau projet, une conception de l'école (pour les 6-14 ans) intéressante. Mais le président de la République n'en a pas soufflé mot pendant toute sa campagne électorale. Une telle réforme ne peut se faire sans grand débat national : la campagne électorale était le bon moment. Après l'élection, le président élu se retrouve sans mandat ni légitimité pour mettre en place une telle réforme et donc.....ne la met pas en oeuvre. Ce n'est pas la faute du SNES, c'est la "faute" du président qui a manqué de courage pendant sa campagne électorale.




Tout le monde ne pense pas comme le SNES

Ca y est les décisions concernant la refondation de l’école commencent à se dessiner…et dès qu’on rentre dans le vif du sujet, il y en a déjà qui crient avant d’avoir mal.

 

Le syndicat SNES vient des’illustrer en prenant position pour ses enseignants du second degré(collège et lycée):

-     Refus de l’école du socle (y compris des expérimentations, dèsfois que ca marcherait ?)

-     Refus de la bivalence (que devrait-on dire des professeurs desécoles qui n’enseignent pas moins de 9 disciplines)

-     Refus de la régionalisation des formations (des fois que lesformations correspondraient aux emplois)

 

Bref, REFUS – REFUS –REFUS ! Peut-être ont-ils des propositions ? Le communiqué du 25/10 ne ditrien là-dessus http://www.snes.edu/Une-loi-d-orientation-contre-les.html

 

 

Le SNES ignore-il que la nationfrançaise par le biais de ses représentants, et ce après un grand débat publicsur l’école (Commision Thélot 2004), a choisi en 2005 d’adopter la loi du soclecommun? Le SNES veut-il refuser tout changement ou amélioration du systèmeéducatif pour vraiment appliquer et mettre en œuvre cette loi ?

 

Bien dommage car l’école dusocle vise l’amélioration du système éducatif français. En effet :

 

L'école du socle, c’est l’écoleque les meilleurs systèmes éducatifs, notamment les pays nordiques, ont choiside mettre en œuvre. Rappel : tous les systèmes éducatifs qui fonctionnent lemieux sont ceux qui visent jusqu'à 15 ans les mêmes objectifs pour tous. Lespays qui ont voulu différencier  les parcours d'orientation des élèves dès12-13 ans ont eu de moins bons résultats (exemple l’Allemagne).

 

L'école du socle, c'estreconnaître que l'on enseigne à tout public. Les élèves ne sont-ils pas lesmêmes qu’au primaire et au collège ? L’école du socle, c’est vouloirpréparer tous les élèves  jusqu’à15 avec un bon bagage, et non vouloir préparer les bons élèves pour le lycéegénéral. Aux enquêtes PISA, le système scolaire français est pointé du doigt pouraccroître les inégalités sociales.

 

L'école du socle, ce n’est pasignorer le travail accompli par le primaire notamment auprès des élèves endifficulté. Est-ce que le primaire ignore la maternelle ?

 

L’école du socle, c’estreconnaître qu’enseigner au collège est bien différent que d’enseigner au lycée(où les élèves ont fait un choix d’orientation).

 

L’école du socle, c'estharmoniser la transition primaire-collège et éviter le fossé CM2-6e dont toutle monde parle. La bivalence pour un professeur de collège, notamment de 6e-5e,est-ce si absurde ?  En quoi est-cechoquant d’avoir un professeur pour deux matières scientifiques ou littéraires(exemple : histoire-français) ? Si tel est le cas, alors pourquoi laisserles enseignant du primaire enseigner 9 matières ? Et on peut se poser laquestion dans l’autre sens. Pourquoi le primaire ne bénéficierait-il  pas des compétences d’un professeurd’anglais ou de musique ?

 

L’école du socle, c’est vouloirharmoniser programmes du primaire et du collège alors que jusqu’à ce jour,c’est comme si les deux s’ignoraient. Il n’y a qu’à lire et comparer les programmesécole-collège pour comprendre.

 

L'école du socle, c'estreconnaître que le statut des enseignants du primaire et collège doit serapprocher mais attention, sujet sensible ! Il n’y a qu’à regarder de prèsles statuts actuels :

-      Enseignant de maternelle etprimaire: 27h dont 24h d'enseignement pour un enseignant de primaire et 3hd'obligation de service (notamment concertations, rendez-vous parents, aidepersonnalisée).

-      Enseignant de collège :18h d'enseignement (avec +2,3h supplémentaires). Pas d'obligation de présenceen dehors des cours, ni de surveillance de récréations. Si le professeur decollège accepte une tâche supplémentaire, ce sera nécessairement rémunéré :exemple un professeur de collège perçoit une prime pour être titulaire d’uneclasse, pas en primaire.

 

 

Pourquoi le SNES exonère lesenseignants du collège de toute réforme alors que les enseignants du primaire s’adaptentconstamment aux nouvelles (aide personnalisée, 108h, rythmes scolaires…) ?Le statut des enseignants de collège ne pourrait-il pas s’adapter aux missionsde l’école du socle ? Leur statut est-il sacro-saint pour être aussiimmuable ? Est-il honteux d’avoir des heures de concertation comprisesdans les obligations de service comme au primaire pour parler des élèves endifficulté ou améliorer les pratiques pédagogiques des enseignants ?

Quelle est la vision du SNES surle travail des enseignants du collège ? Qu’ils soient seuls devant leur classe pointbarre ? Dans les pays nordiques, l’une des clés de la réussite de leur systèmeéducatif c’est le travail des enseignants en équipe. Au primaire, on le fait…mêmesi nos semaines sont bien chargées (24h d’enseignement). Pourquoi pas lecollège ?

 

Si le SNES refuse tout au nomdu statut des enseignants (jamais au nom des élèves bien sûr), aura-t-ill'honnêteté intellectuelle de prendre sa part de responsabilité dansl’immobilisme et l’échec de notre système scolaire français ?

 

Heureusement que tous lesenseignants ne pensent pas comme le syndicat SNES.

Sans doute que notre ministrede l’Education nationale non plus. Mais pourra-t-il résister face à ce puissantsyndicat "qui fixe ses limites"?

 

Guillaume HAMON

Professeur des écoles, Rennes




De : fjarraud
Publié : jeudi 25 octobre 2012 07:17
Objet : Refondation : Le Snes fixe des limites

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