Bonjour,

Faire assurer le pilotage d'un système par des tiers me paraît être une principe de saine gestion. L'Education nationale, et j'en fais partie, a une tendance naturelle a s'auto gérer en fonction de ses intérêts et non ceux des enfants, futurs citoyens adultes.
Certes des orientations nationales sont à respecter ( cf priorités fixées par le Président) mais est-il vraiment insupportable de penser que l'échelon politique régional, et donc élu, puisse puisse piloter l'outil de production de ces futurs citoyens qui sont aussi des futurs professionnels ? Il ne me semble pas.
Se pose quand même la question du pilotage et de la gestion de la ressource humaine, à savoir les enseignants: comment la machine si lourde de l'Educ Nat pourra être suffisamment réactive vis à vis d'injonctions locales elles mêmes réactives vis à vis d'un tissu économique très fluctuant? comment surmonter l'incontournable opposition des enseignants, eux mêmes forts pourvoyeurs d'hommes politiques ( 88 sur 577 députés A.Nationale...)Et je vous passe le sempiternel débat : je forme un citoyen et non un futur professionnel opposant formation généraliste/spécialiste, et surtout le fameux "et ma discipline?" ( Ig en tête) voir "et moi?"
Bref, une très bonne idée, le "nationale" de éducation devant bien évidemment rester à travers le corpus de savoirs fondamentaux ' ie le "socle". MaAis je crains fort qu'elle ne se heurte aux corporatismes de tous bords.....

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De : Invite du soir
Publié : jeudi 5 juillet 2012 07:37
Objet : Les régions revendiquent le pilotage des lycées