Le savoir s'organise, au collège, au Lycée et à l'Université, autour de disciplines majeures: Maths, Sciences physiques, Biologie, Sciences politiques, Science humaines et Sciences sociales pour ne citer que celles là. L'économie et la Sociologie font partie intégrante des sciences sociales et ne devraient être abordées que dans cette perspective disciplinaire. L'erreur est de les extraire de ce champ en ignorant l'unité des sciences sociales au delà de la diversité des territoires, paradigmes et champs qui les traversent. De ce point de vue ce n'est pas seulement au niveau du collège et du lycée que le problème se situe. C'est toute la filière qu'il convient de revoir autour d'un programme post-universitaire, universitaire, secondaire, scolaire et pré-scolaire dédié au sciences sociales. Comme c'est le cas avec les maths, la physique, les lettres, la biologie. Les lacunes actuelles dans l'enseignement et la recherche en économie par exemple et qui se traduisent aussi bien par de faibles performances économiques que par une faible présence des chercheurs dans la production des connaissances, s'originent dans l'absence de rigueur dans la conception du programme en scences sociales. Puisse le rapport Guesnerie être le prélude à une refonte progressive en vue de mieux assurer la base des connaissances en sociales qui fait grièvement défaut dans tous les pays francophones et pas seulement en France. Surtout au niveau universitaire.

Perlaborateur