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De : fjarraud
Publié : jeudi 9 avril 2009 06:26
Objet : L"Expresso du 9 Avril 2008

Pas d'accord sur la critique de l'évaluation des lycées : - les parents n'en ont pas besoin pour se forger une image (vraie ou fausse) d'un collège ou d'un lycée où leur enfant va se rendre ;

- cet indicateur tient maintenant compte des résultats au brevet des entrants dans un lycée, c'est ce que G. Felouzis avait demandé, il a été exaucé et c'est un progrès ;

- en relativisant les résultats au bac par rapport à la population scolaire entrante, il modère l'impact de ce résultat, les parents ne sont pas idiots ni sous-éduqués pour ne pas être capables de saisir la nuance entre un résultat brut et un résultat corrigé ;

- mon lycée de centre-ville ayant une mixité sociale obtenue grâce aux apports volontaires hors secteur, il est important pour nous de donner confiance aux parents "hors secteur", pour éviter de nous replier sur un recrutement ghettoïsé ; un indicateur le plus objectif possible nous aide ;

- l'indicateur de plus-value met l'équipe du lycée éventuellement en alerte quand il baisse ou passe en négatif, obligeant à ouvrir un débat sur nos méthodes, sur l'utilisation de nos moyens, et là encore c'est positif.

 

Maintenant, il est vrai que ces indicateurs ne résolvent pas la question de la mixité sociale dans les lycées mais pourquoi donc leur attribuer l'aggravation d'une situation qui préexiste à leur apparition : les classements du NO étaient publiés bien avant, les stratégies de logement ne datent pas d'hier.

 

La transparence des résultats des services publics est une exigence démocratique légitime, de la presse ou des parents en particulier. Si ce n'était pas le cas, nous devrions renoncer au principe même de service public financé par l'argent public, ce n'est pas ma tasse de thé.