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Démarré : 05/06/2007 02:58 par fjarraud
L'Expresso du 5 Juin 2007
(sans texte)
L'Expresso du 5 Juin 2007
Modifié : 06/06/2007 02:15 par fjarraud
Réaction à Le fait du jour : Examens : Un jury décrète la grève  : Si les professeurs en questions sont les meilleurs, n'ont-ils pas alors d'autres moyens de pression sur le gouvernement que celui de prendre des étudiants en otage?
 Au risque de paraître réactionnaire à cause de l'hyper sacré droit de grève, je ne peux accepter que ce soient au bout du compte toujours les plus faibles qui paient le coût des colères adultes (parce-que les jours d'exams sont aussi choisis en général pour les grèves de transports publics), à savoir les gosses, nos gosses. D'autant que pour certains la suite de leurs projets professionnels et personnels voir familiaux dépend totalement de ces résultats d'examens.
Pardon mais il me semble que des professeurs devraient avoir des moyens de pression intellectuels un peu plus élaborés que la grève sur le tas. Il ne s'agit pas là d'une revendication d'ouvriers bloquant l'outil de travail dont les bénéfices reviennent au patron, il s'agit là d'un service public et la mine de charbon en question est constituée de personnes dans une situation de changement et d'anxiété. Bravo les pédagos !


 

De : fjarraud
Publié : mardi 5 juin 2007 02:58
Objet : L'Expresso du 5 Juin 2007

Modifié : 06/06/2007 02:18 par fjarraud

Les attributions très élargies du ministère de l’immigration et de l’identité nationale ont effectivement de quoi inquiéter les enseignants. Le ministre de la chasse aux sans-papiers se voit donc délégué des compétences dans le domaine de la « mémoire » ou de la «formation des citoyens », domaines qui relèvent traditionnellement de la responsabilité des profs d’histoire-géo. Mais à vrai dire, il faut se demander si ce nouvel avatar de la mémoire ou de l’identité n’a pas déjà depuis longtemps pénétré au coeur de l’école :  surtout à l’école primaire, l’enseignement de l’histoire a pour objet l’émergence d’une « conscience nationale », qu’on serait d’ailleurs bien en peine de définir. Dans la construction de la « mémoire » scolaire, l’étranger n’a le plus souvent sa place que sous la forme de l’ « ennemi », au cours des guerres, d’un danger donc. L’histoire du monde est d’ailleurs scandaleusement absente des programmes scolaires. Avec ce nouveau ministère, incongru, on peut s’attendre à un retour en force de la thématique sur les aspects positifs de la colonisation, même si la mobilisation avait fait reculer sur le sujet le précédent gouvernement. Mobilisation qu’on attend toujours sur la Marseillaise, rendue obligatoire suite à un amendement déposé par un parlementaire proche de l’extrême-droite. Que l’on chante la Marseillaise dans les écoles à l’initiative de politiciens qui, dans le même temps, pourchassent des enfants sans-papiers jusqu’aux portes des établissements scolaires, il y a peut-être là matière à réfléchir, non ?




De : fjarraud
Publié : mardi 5 juin 2007 02:58
Objet : L'Expresso du 5 Juin 2007

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