Une loi écrite avec les pieds : la loi SMA

Après avoir dénoncé ceux qui prônent l’agir « Au nom de MA loi », approuver les Maires qui refusent d’être les supplétifs de l’éducation nationale peut paraître contradictoire. Mais à l’impossible, nul n’est tenu, pour rappeler une vérité première. Une loi démagogique, écrite avec les pieds (pour reprendre une formule d’Alain Bauer à propos du décret d’edvige) : celui qui fait président l’a reconnu lui-même pour les « communes rurales ».

Mais la loi est viciée au départ. Demande-t-on aux départements et aux régions d’assurer  le service minimum des TER en cas de grève de la SNCF ?  Et dans les collèges et les lycées dont ils ont la charge, comme les communes les écoles, assurent-ils un SMA ? D’ailleurs pour le privé sous contrat, c’est aux écoles de se débrouiller (malgré le fameux exemple Charassien, on n’a pas osé imposer aux communes l’accueil des élèves du privé).