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Démarré : 28/08/2007 04:23 par fjarraud
L'Expresso du 28 Août 2007
(sans texte)
L'Expresso du 28 Août 2007
Modifié : 28/08/2007 11:13 par fjarraud
Sur le rapport du HCE
 
"Du côté des contrevérités, l’analyse à la serpe du rôle du directeur est un régal : globalement, tout irait mieux si le directeur d’école avait un vrai statut hiérarchique, pouvait imposer des modifications pédagogiques à ses adjoints et piloter son conseil d’administration comme un vrai patron."

Voilà une lecture pour le moins étonnante du rapport.

Je n'ai pas du tout compris la même chose :

Rapport HCE p. 19/20 :

"Une direction d'école sans véritable statut

La direction d'une école est assurée par un instituteur ou un professeur des écoles nommé par l'inspecteur d'académie. Le directeur peut, selon la taille de l'école, être partiellement ou totalement déchargé d'enseignement. L'institution lui confie des responsabilîtés croissantes, mais il reste un pair parmi les pairs et l'on constate à chaque rentrée de nombreux refus d'exercer la responsabilité de directeur, les inspecteurs d'académie devant alors recourir à des réquisitions.
Les responsabilités de la direction d'école sont triples: administratives (veiller au respect de la réglementation, procéder à l'admission des élèves, définir le service de ses collègues et répartir les moyens d'enseignement), pédagogiques (assurer la coordination entre les maîtres, réunir l'équipe éducative, veiller à la diffusion de l'information auprès des maîtres...), relationnelles (travailler avec la commune, les parents, les agents économiques, les associations et les autres services de l'Etat...).
Le titulaire de la fonction n'a pas l'autorité nécessaire pour assurer pleinement la direction de son école. Sur le plan pédagogique par exemple, le conseil d'école, qui définit et conduit le projet d'école, a un rôle souvent formel, faute de disposer des pouvoirs d'un conseil d'établissement ou d'administration.
Une grève administrative des directeurs, consécutive au débat sur leur statut, prive le système éducatif de statistiques pour l'école primaire depuis bientôt dix ans, le nombre exact des élèves du primaire n'est même pas connu, rendant son pilotage d'autant plus incertain. La durée et l'ampleur de ce mouvement constituent une anomalie sans équivalent dans la fonction publique.
Même s'il s'agit d'un sujet sensible, le débat sur la fonction de directeur d'école primaire, dotée de compétences explicites ne devrait plus être éludé..."

Voir dans ce texte la volonté de créer des directeurs "patrons" me semble totalement abusif.

Par Carlow


De : fjarraud
Publié : mardi 28 août 2007 04:23
Objet : L'Expresso du 28 Août 2007

Modifié : 30/08/2007 10:39 par fjarraud



De : J. F. Launay
Publié : mardi 28 août 2007 04:23
Objet : L'Expresso du 28 Août 2007

Des évidences pas toujours inutiles à rappeler Ce rapport enfoncerait des portes ouvertes ? Redire, que notre système dans son ensemble est excellent pur une moitié d'élèves, mais médiocre pour un bon quart et exécrable pour 15 % est-ce vraiment inutile ?
 
Dire que ce n'est pas la mise en œuvre de la loi d'Orientation de 1989 qui est la cause de cet état de fait, puisque, justement, elle n'a pas été mise en œuvre (voir les cycles) est-ce vraiment superflu ?
 
Faire une fois encore le procès du redoublement quand justement les rétro-penseurs le prônent, en particulier au CP, est-ce à négliger ?
 
Directeur et chef d'établissement du secondaire Peut-on constater le manque d'encadrement dans le primaire et s'interdire de réfléchir sur le statut de directeur ? En tout cas, ce qui est dit sur les chefs d'établissements du secondaire montre une assez grande méconnaissance de leur rôle pédagogique.
 
Rappelons qu'il n'ont, sur le papier au moins, aucune "autorité pédagogique" sur les professeurs : seuls les IPR ont ce "pouvoir" (très relatif au demeurant). En revanche, même le plus gestionnaire d'entre eux va répartir les élèves, répartir les enseignants et faire l'emploi du temps : son rôle se limiterait-il à ces trois actes qu'il serait déjà éminemment pédagogique !
 
Mais beaucoup d'entre eux vont bien au delà en utilisant les outils existants (l'absurde "notation administrative" peut être l'occasion de faire le point, le conseil pédagogique peut être purement formel ou devenir un lieu d'échanges et d'orientation, etc.).
 
Opportunité de sortir ce rapport à cette date Le grand reproche qui peut être fait est la date de sortie de ce rapport : il n'est pas sûr que la rentrée scolaire soit la période la plus propice à une réflexion sereine. Les rétro-penseurs vont agiter des chiffres (oubliant tout ce qui contredit leur positions), les parents vont s'inquièter, les enseignants du primaire épargné par la saignée vont y trouver plus des motifs de découragement qu'une incitation à la mobilisation... Mais y-a-t-il dans le grand corps malade de l'éducation nationale une période propice à la réflexion ?
J. F. Launay
 
PS Pour la mise en forme je n’ai pas trouvé...
 
De J. F. Launay

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