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Démarré : 22/06/2007 03:36 par fjarraud
L'Expresso du 22 Juin 2007
(sans texte)
L'Expresso du 22 Juin 2007
Modifié : 23/06/2007 10:26 par fjarraud



De : fjarraud
Publié : vendredi 22 juin 2007 03:36
Objet : L'Expresso du 22 Juin 2007

Darcos veut renforcer l'éducation artistique. ( ! ?) Ce titre du café pédagogique est-il le signe d’un aveuglement ou d’un subi changement de cap ? Qui connait le dossier sait que les glissements progressifs de dénomination ne sont pas des glissements progressifs du plaisir ….Des enseignements artistiques, on est passé à « l’éducation artistique et culturelle » puis, dans ce discours, à « l’éducation culturelle et artistique ». De moins en moins d’enseignement spécialisé et l’art est poussé vers la sortie au profit de l’histoire de l’art et des partenariats….. La dimension culturelle de l’ensemble des enseignements est mise en avant pour masquer le fait qu’on ne met plus au centre du dispositif les enseignements artistiques, notamment ceux qui sont obligatoires au collège, soient les arts plastiques et l’éducation musicale. Les professeurs spécialistes, inlassablement, dans l’indifférence quasi générale, assument avec professionnalisme et passion leur mission. Il n’est jamais question d’eux, sauf parfois pour dénigrer leur travail qu’on ne se donne jamais la peine de véritablement connaitre. Des projets en partenariat prestigieux ou plus modestes, qui peuvent être de qualité, mais n’atteignant pas plus de 5% des élèves de ce pays, sont portés au pinacle. Actuellement, pour 95% des élèves ce sont les enseignements artistiques qui assurent la culture artistique, la rencontre avec la création. Les enseignements artistiques ne sont obligatoires qu’à l’école et au collège. Facultatifs au lycée, ou dispensés en enseignements de spécialité en série L, ils ne concernent qu’une minorité très faible de lycéens, car peu d’établissements les proposent. Ils sont de facto inaccessibles en lycée professionnel. Ces enseignements de lycée sont pourtant fortement menacés au motif qu’il y aurait trop d’options au lycée. Aurait-on trouvé une solution consensuelle au non remplacement de quelques fonctionnaires au profit des partenariats et des intermittents ? Le récent discours du ministre semble l’annoncer. Dominique Bacquey

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