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Démarré : 21/11/2008 06:03 par fjarraud
L'Expresso du 21 Novembre 2008
(sans texte)
L'Expresso du 21 Novembre 2008
Modifié : 21/11/2008 13:07 par fjarraud
Peut-être que les syndicats devront la prochaine fois montrer la motivation de tout le corps enseignant d'une manière plus médiatique.
Si M Darcos ne nous entend pas peut-être réussira-t-il à nous lire.
Pourquoi au lieu de faire grève, ne donnerions nous pas notre journée de salaire pour acheter de larges encarts dans la presse nationale (de droite et de gauche) pour exposer les problèmes des instituteurs, des professeurs, des maîtres de conférence.
Cette démarche aurait le mérite de nous crédibiliser auprès de l'opinion publique et de communiquer nos revendications de manière plus audible pour les parents, mais aussi le reste de la population, plus encline à dénigrer l'enseignant qu'à le soutenir ! 


De : zabounne
Publié : vendredi 21 novembre 2008 06:03
Objet : L'Expresso du 21 Novembre 2008

Modifié : 22/11/2008 00:55 par fjarraud
Quelle belle idée ...j'adhère ! surtout après avoir entendu ce matin notre ministre sur France Inter... consternant.
Entendu aussi sur une autre radio (par hasard) hier soir, des journalistes commenter la grève avec tant de morgue et de mépris que ça m'en a fait mal.
Notre combat n'est pas compris. Les vraies infos sont noyées dans la masse des revendications.
Il nous faut expliquer, expliquer (je n'ai pas dit se justifier) :
- Les programmes qui ne cessent de changer depuis 2002.
- Les programmes de 2008 (pour le 1er degré) qui ne prennent pas en compte (ou à la va-vite) un texte fondateur et fondamental, j'ai nommé le socle commun de connaissances et de compétences (bien que parfois maladroit, pas toujours pro dans sa formulation, il a le mérite de "rentrer" par les compétences et de d'harmoniser le parcours d'apprentissage d'un élève de 3 à 16 ans).
- la maternelle, espace d'apprentissage merveilleux, qu'on a pas le droit de saboter et de mettre sur le même plan qu'un "lieu d'éveil".
- les enseignants spécialisés dont personne ne sait qu'ils ont un diplôme particulier, qu'ils traitent du handicap (loi ASH), et qu'en aucun cas "les aides personnalisées" ne peuvent être leur substitut.
- l'accompagnement éducatif, pour nous permettre d'accéder aux heures supp : entre les rendez-vous de parents, les concertations, les corrections, la classe ... gare à la dérive économique : quand les enseignants vont-ils préparer leur classe ? préparer sa classe, ça veut dire la penser, et c'est du boulot !
Monsieur Darcos, écoutez-nous, écoutez-moi, j'ai vraiment peur pour l'école .. ah oui, j'allais oublier la formation initiale, c'est un massacre qui se prépare... la formation est bradée. Monsieur le Ministre, écoutez-moi, savez-vous que pour enseigner en CP, par exemple, il faut avoir décortiqué l'acte de lire, d'écrire, qu'il faut des connaissances SPECIFIQUES au métier, et qu'en même temps, qu'il faut des OUTILS PEDAGOGIQUES et un SAVOIR FAIRE, UN SAVOIR Y FAIRE, un SAVOIR AGIR qui ne s'apprend pas à la fac, et pas non plus en 4 ou 5 fois 15 jours...
Monsieur le Ministre, venez écouter les enseignants qui veulent vous expliquer, pas défendre leur salaire ou quoique ce soit, mais leur METIER, LEURS ELEVES ... c'est souvent leur PASSION.
Anne Valentin

De : fjarraud
Publié : vendredi 21 novembre 2008 13:07
Objet : L'Expresso du 21 Novembre 2008

Peut-être que les syndicats devront la prochaine fois montrer la motivation de tout le corps enseignant d'une manière plus médiatique.
Si M Darcos ne nous entend pas peut-être réussira-t-il à nous lire.
Pourquoi au lieu de faire grève, ne donnerions nous pas notre journée de salaire pour acheter de larges encarts dans la presse nationale (de droite et de gauche) pour exposer les problèmes des instituteurs, des professeurs, des maîtres de conférence.
Cette démarche aurait le mérite de nous crédibiliser auprès de l'opinion publique et de communiquer nos revendications de manière plus audible pour les parents, mais aussi le reste de la population, plus encline à dénigrer l'enseignant qu'à le soutenir ! 


De : zabounne
Publié : vendredi 21 novembre 2008 06:03
Objet : L'Expresso du 21 Novembre 2008

Modifié : 26/11/2008 13:07 par fjarraud
La remarque de Zabounne est pertinente et je me posais justement la question de l'information qui me semble primordiale. Le pouvoir appartient à celui qui la contrôle (mais s'il en a le contrôle total, ce n'est alors plus de l'information, c'est de la propagande). Le Café Pédagogique constitue, certes, une référence dans le milieu enseignant et chez quelques parents "éclairés" mais on ne peut qu'être désespéré en constatant que 90% des Français ne retiendront de la grève du 20 novembre que les problèmes de SMA qui ont pu se poser. Peut-on les en blâmer ? Que sait-on, vraiment, nous enseignants, des motifs de la grève des cheminots au sujet du fret, des journalistes au sujet de la suppression de la publicité sur les chaînes publiques ? Et je ne cite là que l'actualité du jour : les sources de mécontentement sont aujourd'hui tellement nombreuses que chacun a déjà suffisamment à faire pour défendre son "pré carré".
Cette suppression de la publicité sur les chaînes publiques, puisqu'elle semble irrémédiable, pourrait paradoxalement constituer une chance pour la démocratie puisqu'il faudra trouver un financement. J'imaginerais bien que chaque parti politique, chaque syndicat, chaque comité d'entreprise, chaque association (y compris humanitaire, cultuelle)... en résumé tout type de "mouvement" à but non lucratif, ait à l'avenir la possibilité de "participer" à la réalisation des programmes d'une (ou plusieurs) de ces chaînes publiques qui n'en mériteraient que davantage leur nom (l'entretien des faisceaux herziens restant du ressort de l'Etat, de même que l'entretien des voies de chemin de fer est du ressort de Réseau ferré de France). Chacun disposerait ainsi d'une "fenêtre" d'expression correspondant pour partie à ses moyens financiers et pour partie à sa représentation nationale (un équilibre qu'il faudrait définir).  Ainsi, le parti anticapitaliste d'Olivier Besancenot pourrait nous présenter (au sens où, dans les cinés clubs de ma jeunesse, on présentait encore les films et où on en débattait) "Le vent se lève" de Ken Loach et le Front national "Fitna" de Geert Wilders (film d'extrème droite), mais au moins les choses seraient claires, le droit de réponse possible ("obligatoirement possible") et... le financement assuré. Cela éviterait aussi à certaines émissions, pourtant indispensables, de veille citoyenne d'être supprimées par la volonté du prince comme le fut "Arrêt sur image".
Messieurs les Parlementaires, Messieurs les journalistes, à vous d'inventer cette télévision qui nous évitera de devenir des moutons prêts à tondre (au mieux) et qui ne nous donnera plus l'impression d'être au ban de la société parce que nous ne croyons pas que les centres d'intérêt du citoyen se limitent à la "Roue de la fortune" ou à la "Star académie".
JMC70

De : fjarraud
Publié : vendredi 21 novembre 2008 13:07
Objet : L'Expresso du 21 Novembre 2008

Peut-être que les syndicats devront la prochaine fois montrer la motivation de tout le corps enseignant d'une manière plus médiatique.
Si M Darcos ne nous entend pas peut-être réussira-t-il à nous lire.
Pourquoi au lieu de faire grève, ne donnerions nous pas notre journée de salaire pour acheter de larges encarts dans la presse nationale (de droite et de gauche) pour exposer les problèmes des instituteurs, des professeurs, des maîtres de conférence.
Cette démarche aurait le mérite de nous crédibiliser auprès de l'opinion publique et de communiquer nos revendications de manière plus audible pour les parents, mais aussi le reste de la population, plus encline à dénigrer l'enseignant qu'à le soutenir ! 


De : zabounne
Publié : vendredi 21 novembre 2008 06:03
Objet : L'Expresso du 21 Novembre 2008

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