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Démarré : 21/05/2008 03:14 par fjarraud
L'Expresso du 21 Mai 2008
(sans texte)
L'Expresso du 21 Mai 2008
Modifié : 21/05/2008 16:58 par fjarraud



De : pha91
Publié : mercredi 21 mai 2008 14:17
Objet : L'Expresso du 21 Mai 2008

A propos de l'expérience alsacienne "Défis, dix jours pour voir autrement"

Si tout le temps que les enfants et les ados passent devant un écran entrainait automatiquement de nouvelles découvertes, apportait une ouverture sur le monde et leur permettait de toujours mieux communiquer, nous n'aurions certainement aucune crainte qu'ils ne puissent un jour se débrouiller seuls dans la vie.
Grâce à tout ce temps utilisé systématiquement à bon escient, ils seraient éveillés, curieux, cultivés, savants, actifs, respectueux de leurs concitoyens, bien intégrés dans la société, doués dans tous les sports, en musique, en astronomie, experts des jeux de société, en communication, en pédagogie, en développement durable, consommateurs avertis etc. Je pense même qu'on pourrait se passer de les envoyer à l'école.
Soyons sérieux. Cette expérience alsacienne ne dure que dix jours. Ils ne vont pas en mourir, ces petits, de s'apercevoir que grâce au temps libre ainsi récupéré, d'autre activités passionnantes leur seront accessibles. Et je suis prêt à parier que beaucoup de ces activités contribuent aussi à rendre un être humain curieux, cultivé, savant, actif etc.
Alors pourquoi dénigrer ainsi cette expérience, ce défi comme ils l'appellent, qui permettra sans doute aux participants de prendre conscience de la façon dont ils remplissent leurs journées et d'apprendre à partager leur temps entre différentes activités surement complémentaires pour leur épanouissement.
Philippe Allain
Publié : 21/05/2008 16:59 par fjarraud
bonjour
 
parce que ce dont l'Ecole a besoin ce n'est certainement pas qu'on erige en modèle une école qui éteint les écrans...
cordialement


 

De : fjarraud
Publié : mercredi 21 mai 2008 16:58
Objet : L'Expresso du 21 Mai 2008




De : pha91
Publié : mercredi 21 mai 2008 14:17
Objet : L'Expresso du 21 Mai 2008

A propos de l'expérience alsacienne "Défis, dix jours pour voir autrement"

Si tout le temps que les enfants et les ados passent devant un écran entrainait automatiquement de nouvelles découvertes, apportait une ouverture sur le monde et leur permettait de toujours mieux communiquer, nous n'aurions certainement aucune crainte qu'ils ne puissent un jour se débrouiller seuls dans la vie.
Grâce à tout ce temps utilisé systématiquement à bon escient, ils seraient éveillés, curieux, cultivés, savants, actifs, respectueux de leurs concitoyens, bien intégrés dans la société, doués dans tous les sports, en musique, en astronomie, experts des jeux de société, en communication, en pédagogie, en développement durable, consommateurs avertis etc. Je pense même qu'on pourrait se passer de les envoyer à l'école.
Soyons sérieux. Cette expérience alsacienne ne dure que dix jours. Ils ne vont pas en mourir, ces petits, de s'apercevoir que grâce au temps libre ainsi récupéré, d'autre activités passionnantes leur seront accessibles. Et je suis prêt à parier que beaucoup de ces activités contribuent aussi à rendre un être humain curieux, cultivé, savant, actif etc.
Alors pourquoi dénigrer ainsi cette expérience, ce défi comme ils l'appellent, qui permettra sans doute aux participants de prendre conscience de la façon dont ils remplissent leurs journées et d'apprendre à partager leur temps entre différentes activités surement complémentaires pour leur épanouissement.
Philippe Allain
Modifié : 22/05/2008 08:57 par fjarraud



De : Wancel
Publié : mercredi 21 mai 2008 03:14
Objet : L'Expresso du 21 Mai 2008

Bonjour, je ne sais pas si mon texte apparaitra, je ne connais pas le HTML et la suite de commande au début de la fenêtre où j'écris me laisse perplexe (bien que je sois habitué à Latex). Oui, à propos de cette expérience sans écran, je voudrais témoigner comme parent, pas comme enseignant (prof de maths). On remarque avec mon épouse que lorsque nous allons chez des amis, et que des enfants se retrouvent ensemble, ils sont souvent incapables de "jouer" ensemble. Oui, ça demande un certain effort de franchir les barrières pour aller vers quelqu'un qu'on ne connait pas. Alors, qu'est-ce qu'on observe ? Des solutions de facilités. L'enfant (ou l'ado) ne sortant jamais sans sa PS (ou DS, je crois, plutôt), il s'installe dans un canapé et... joue tout seul à sa DS. Si quelqu'un connait, il s'installe à côté de lui pour regarder l'écran. On lui prête peut-être la machine. Voilà... On a eu une expérience l'été dernier : étant allés chez des cousins qu'on n'avait pas vus depuis longtemps, mes enfants voulaient jouer ("jouer", quoi, est-il besoin de définir ce verbe?) mais leur cousins étaient sans arrêt devant leurs écrans (remarquons tout de même une phase de passage de la DS à l'ordi portable , du portable ou PC desktop, sans parler de la télé...). Il y avait un autre garçon qui avait le même profil. Ils faisaient ça à deux, en remarquant à peine qu'il y avait d'autres personnes autour d'eux. Je n'indiquerai même pas d'estimation du temps passé devant un écran. Voilà : cet exemple emblématique traduit une orientation que nous observons chez à peu près tous les enfants que nous cotoyons, à plus ou ou moins forte dose. Il ne s'agit pas de jeter à la poubelle tout ce qui possède un écran. Il s'agit réellement de réapprendre aux enfants à trouver leurs joies dans les rapports avec autrui.
Wancel
 

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