Que de bruit pour des pétards

En plus bénin, mais du même ordre que la « Garde à vue réelle pour un meurtre virtuel », Ouest-France du 19/XI/09 nous narre les mésaventures d’un garçon de 16 ans. Il a fait sauter des pétards sur le rebord d’une fenêtre donnant sur la rue, dans son collège St-Joseph de Savenay (Loire-Atlantique). Capturé, ce dangereux malfaiteur a d’abord été conduit par les gendarmes dans son collège « où le directeur m’a mis une soufflante », dit-il, puis à la gendarmerie « on m’a pris mes empreintes et on m’a demandé de me déshabiller. J’étais en caleçon. » Les gendarmes nient l’avoir fait déshabiller !

Cette graine de terroriste est ensuite convoqué verbalement pour un prélèvement d’ADN. Le père refuse. Une convocation écrite suit, qui entre dans le cadre d’une enquête préliminaire pour violence. L’avocat et le père, au vu d’une PV de rappel à la loi, disent que l’affaire est close. Mais la procureure de St-Nazaire a eu cette kafkaienne réponse : « Oui, il y a bien eu un PV de rappel à la loi, mais avec classement sans suite. S’il y a classement sans suite, c’est qu’il y a eu infraction. »

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