Je fais partie de ces personnes qui n'aiment pas avoir à se justifier...alors, je ne vais pas justifier de mon travail , mais juste m'élever contre ce que je viens de lire...je suis enseignante en classe maternelle...il y a dans notre école deux classes de TPS/PS...
Jamais nous avons eu idée de confier les TPS à nos ATSEM, jamais nous ne refusons de TPS( sauf ceux qui ne sont pas propres...bizarre, on ne change pas les couches...)
C'est grâce ou plutôt à cause de ce genre de réflexions que le gouvernement pourra à tout va démanteler l'école, en commençant par le bas...
Nous continuons à croire à la grande utilité de l'école à deux ans, à aimer ça...et j'en ai assez d'entendre que nous n'y faisons que de la garderie...( soupirs)...
L'éveil des petits , ça par contre, je ne m'en lasse pas et chaque matin, je suis ravie d'y aller...cependant, je suis inquiète mais...on continue...
Une résistante silencieuse et souterraine.
Nath B
De : Publié : vendredi 14 novembre 2008 12:17
Objet : L'Expresso du 14 Novembre 2008
Qu'en est-il exactement de la scolarisation à deux ans?
De nombreuses dérives dans les écoles ont préparé cette réforme radicale qui paraîtra logique à l'immense majorité des gens.
beaucoup trop d'enseignantes confient pratiquement à temps plein leurs toute petite section à leur ATSEM.
Les directrices n'hésitent pas, contre toute réglementation, à inscrire les TPS à mi-temps. Que l'on négocie avec les parents, c'est normal, qu'on l'impose, c'est tout à fait illicite.
Lors des inscriptions, les directrices refusent les TPS même s'il y a de la place, et pas toujours au dessus des 25 élèves par classe du mot d'ordre syndical. Dans les villes, on assiste à une entente tacite pour les refuser.
Alors, il ne faut pas s'étonner...
Qunat à la néccessité d'un professeur des écoles pour encadrer des deux ans, cela fera sourire beaucoup de gens. par contre, implanter les "jardins d'éveil" dans les écoles est une bonne chose: cela évitera la fuite vers l'enseignement catholique qui, lui, prend sans discuter et empoche les subventions de la CAF.
En refusant tout, voila à quoi on arrive: le pouvoir contourne le problème, comme avec les futurs EPEP (refus du statut de la direction d'école.)
De : avec-du-recul
Publié : vendredi 14 novembre 2008 07:48
Objet : L'Expresso du 14 Novembre 2008