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De : fjarraud Publié : jeudi 2 octobre 2014 07:57 Objet : Budget : L'éducation nationale sauve son budget. Pas celui des profs C'est bien joli d'afficher des créations de postes, mais comme l'a établi la Cour des Comptes, sur les 22 000 créations affichées en 2012 et 2013, 7 000 ne se sont pas concrétisées faute de candidats aux concours. Et aux concours 2014, rebelote postes non pourvus. Voilà pourquoi des classes restent sans prof, dans le 93 par exemple, ou un peu partout dans le secondaire pour les disciplines en crise. Mettre des postes aux concours, tout en coupant les aides financières aux étudiants qui préparent ces mêmes concours, ça donne quoi ? Des étudiants qui échouent parce qu'ils courent les petits boulots, des centaines de postes aux concours non pourvus, très logiquement des classes sans prof à la rentrée, et pour finir des petites annonces pour trouver (?) des profs contractuels - payés parfois 9,53 euros de l'heure… "Gouverner, c'est faire des choix", ET, ce n'est pas incompatible: prévoir (la hausse démographique, par ex), ET assurer (la réalisation de ses engagements/ 60 000 postes) ! Pour le moment, le gouvernement ne prévoit guère, prend à la légère la crise de recrutement, et très logiquement, sur le terrain il n'assure pas non plus. Espérons que les réalités de la rentrée 2014 conduiront à des mesures de bon sens au budget 2015: aider financièrement les étudiants qui visent l'enseignement, augmenter les salaires de début qui sont tombés à 1,1 SMIC…. Sinon les postes affichés dans l'Educ resteront virtuels. Or pour accueillir les élèves et refonder l'Ecole, il faut des profs en chair et en os, pas des fantômes. C'est bien joli d'afficher des créations de postes, mais comme l'a établi la Cour des Comptes à propos des années 2012 et 2013, sur les 22 000 créations affichées, 7 000 ne se sont pas concrétisées faute de candidats aux concours. Voilà pourquoi des classes restent sans prof, dans le 93 par exemple, ou un peu partout dans le secondaire pour les disciplines en crise.
Mettre des postes aux concours, tout en coupant les aides financières aux étudiants qui préparent ces mêmes concours, ça donne quoi ? Des étudiants qui échouent parce qu'ils courent les petits boulots, des centaines de postes aux concours non pourvus, très logiquement des classes sans prof à la rentrée, et pour finir des petites annonces pour trouver (?) des profs contractuels - payés parfois 9,53 euros de l'heure…
"Gouverner, c'est faire des choix", ET, ce n'est pas incompatible: prévoir (la hausse démographique, par ex), et assurer (la réalisation de ses engagements/ 60 000 postes) !
Pour le moment, le gouvernement ne prévoit guère et très logiquement, sur le terrain il n'assure pas non plus.
Espérons que les réalités de la rentrée 2014 conduiront à des mesures de bon sens au budget 2015: aider financièrement les étudiants qui visent l'enseignement, augmenter les salaires de début qui sont tombés à 1,1 SMIC…. Sinon les postes affichés dans l'Educ resteront virtuels. Or pour accueillir les élèves et refonder l'Ecole, il faut des profs en chair et en os, pas des fantômes. C'est bien joli d'afficher des créations de postes, mais comme l'a établi la Cour des Comptes à propos des années 2012 et 2013, sur les 22 000 créations affichées, 7 000 ne se sont pas concrétisées faute de candidats aux concours. Voilà pourquoi des classes restent sans prof, dans le 93 par exemple, ou un peu partout dans le secondaire pour les disciplines en crise.
Mettre des postes aux concours, tout en coupant les aides financières aux étudiants qui préparent ces mêmes concours, ça donne quoi ? Des étudiants qui échouent parce qu'ils courent les petits boulots, des centaines de postes aux concours non pourvus, très logiquement des classes sans prof à la rentrée, et pour finir des petites annonces pour trouver (?) des profs contractuels - payés parfois 9,53 euros de l'heure…
"Gouverner, c'est faire des choix", ET, ce n'est pas incompatible: prévoir (la hausse démographique, par ex), et assurer (la réalisation de ses engagements/ 60 000 postes) !
Pour le moment, le gouvernement ne prévoit guère et très logiquement, sur le terrain il n'assure pas non plus.
Espérons que les réalités de la rentrée 2014 conduiront à des mesures de bon sens au budget 2015: aider financièrement les étudiants qui visent l'enseignement, augmenter les salaires de début qui sont tombés à 1,1 SMIC…. Sinon les postes affichés dans l'Educ resteront virtuels. Or pour accueillir les élèves et refonder l'Ecole, il faut des profs en chair et en os, pas des fantômes. C'est bien joli d'afficher des créations de postes, mais comme l'a établi la Cour des Comptes à propos des années 2012 et 2013, sur les 22 000 créations affichées, 7 000 ne se sont pas concrétisées faute de candidats aux concours. Voilà pourquoi des classes restent sans prof, dans le 93 par exemple, ou un peu partout dans le secondaire pour les disciplines en crise.
Mettre des postes aux concours, tout en coupant les aides financières aux étudiants qui préparent ces mêmes concours, ça donne quoi ? Des étudiants qui échouent parce qu'ils courent les petits boulots, des centaines de postes aux concours non pourvus, très logiquement des classes sans prof à la rentrée, et pour finir des petites annonces pour trouver (?) des profs contractuels - payés parfois 9,53 euros de l'heure…
"Gouverner, c'est faire des choix", ET, ce n'est pas incompatible: prévoir (la hausse démographique, par ex), et assurer (la réalisation de ses engagements/ 60 000 postes) !
Pour le moment, le gouvernement ne prévoit guère et très logiquement, sur le terrain il n'assure pas non plus.
Espérons que les réalités de la rentrée 2014 conduiront à des mesures de bon sens au budget 2015: aider financièrement les étudiants qui visent l'enseignement, augmenter les salaires de début qui sont tombés à 1,1 SMIC…. Sinon les postes affichés dans l'Educ resteront virtuels. Or pour accueillir les élèves et refonder l'Ecole, il faut des profs en chair et en os, pas des fantômes. | |
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