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De : fjarraud
Publié : vendredi 1 février 2013 07:37
Objet : Rythmes scolaires : Pourquoi Blois attendra 2014
....Pourquoi ces arguments semblent-ils seulement parvenir en "haut-lieu"  (au pluriel : national-politique, national-syndical et ministère)?
 Fallait-il les ignorer pour mettre en place une réforme rapidement?
Où, ont-eu lieu les débats, les échanges? J'ai eu beau en chercher trace (dans mes mails professionnels et mes demandes à des collègues ou sur le site du rectorat...), je n'en ai pas trouvée. Un manque de connaissances des problématiques diverses que soulève cette question d'organisation de la journée, de la semaine (et des semaines dans une année) semble manifeste et nous insupporte.
La gRRRande concertation semble avoir été menée ailleurs que sur le terrain.
Nos arguments (plus ou moins recevables selon des oreilles plus ou moins agacées par le corporatisme) sont testables au quotidien...des élèves en collectivité de 8h à 17h3o, pour une majorité; des municipalités qui ont des réponses très variables aux demandes ministérielles pour raison de  décentralisation...
Sur ce thème :
connaissez-vous des écoles qui fonctionnent avec  une ATSEM pour deux classes, en MS et en GS (une demi-ATSEM! Ce qui nous interdit de répartir des PS dans toutes les classes, malgré un projet, et accessoirement pour répondre à des sollicitations de chercheurs dans ce domaine)? D'autre part, cette municipalité rémunère les heures de surveillance sur la base du tarif instituteur (ce qui et légal, puisque la rémunération inscrite au BO est un maximum...), alors que sur la circo, il n'en reste qu'une poignée! (d 'instituteurs). Spoliant ainsi les prof d'école d'env. 1, 30 euros/heure.
Deux exemples, différents dans leurs effets (le premier étant plus délétère pour tous les élèves que le second  qui concerne de - en - d'enseignants qui n'assurent plus cette heure, laissée à du personnel précaire et pas
 formé) qui témoignent d'une observation qui aurait dûe  être menée avant de lancer tout autre changement.
Le manque de contraintes d’organisation de la scolarité pesant sur les municipalités est manifeste et conduit à des écarts d'accueil (et d'apprentissage des élèves, lié aux conditions même de travail) qui augmente les inégalités de réussite d'une scolarité) et ce changement va encore accroître les écarts.
Les fondations n'existent pas dans certaines communes qui appliquent les lois à minima, et rajouter un pan nouveau risque fort de faire s'effondrer l'édifice, déjà bien fragilisé et tout au moins de ne pas répondre à l'objectif poursuivi et de vider totalement de leur énergie les élèves et les prof d'école...
F Gouzy



État d'approbation Approuvé 
 
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Type de contenu: Message
Créé le 03/02/2013 18:52  par Fgouzy 
Dernière modification le 04/02/2013 11:43  par fjarraud 

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