ORTHOGRAPHE "Les rectifications proposées en 1990 restent une référence mais ne sauraient être imposées. Certaines d'entre elles entrent progressivement dans les ouvrages de référence (dictionnaires, manuels, etc.). Dans l'enseignement aucune des deux graphies (ancienne ou nouvelle) ne peut être tenue pour fautive." La logique n'est déjà pas reine en orthographe habituelle, si on y ajoute des tolérances à retenir (y compris pour les correcteurs), cela continuera de poser de graves problèmes. Et pourquoi ne pas affirmer la primauté des correctifs de 90 (ce n'est pas une révolution), ce qui permettra de les imposer progressivement. Et surtout, où les enseignants trouveront-ils le temps pour les études journalières ? Les horaires étant passés de 30 heures dans les années 60 à 24 heures actuellement avec beaucoup d'enseignements nouveaux (langue, informatique, secourisme, classes natures, etc.) Par ailleurs quel secours pour les enseignants ? Rien, des souhaits renouvelés sans méthode efficace proposée et le Ministre reconnaîtra les meilleurs pédagogues de l'orthographe puisqu'il invite à collecter les pédagogies de la réussite. Un aveu d'impuissance, chacun sachant la difficulté de l'enseignement de l'orthographe.