Je suis d'accord avec le commentaire précédent. Je ne vois vraiment pas en quoi M. Jarraud s'offusque que le professeur ait piégé (gentiment, sans les noter) ses élèves : moi qui suis professeur de maths, je le fais régulièrement avec les miens dans des exercices, cela marque leurs esprits, et les élèves aiment ça.

D'autre part, jamais ce professeur n'a traité ses élèves de tricheurs, il met l'accent sur leur manque de confiance, alors qu'il aurait pu parler, pour le moins, de paresse : même si la pompe a toujours existé, au moins au temps d'avant l'ordinateur devions-nous passer un temps que nous trouvions infini pour recopier à la main les articles des encyclopédies qui nous intéressaient (Tout l'Univers, Universalis, etc.). Ce qui supposait un minimum de lecture, ce qui n'est même plus le cas maintenant.

Enfin, le professeur avait bien prévenu ses élèves que leur devoir devait être un devoir de REFLEXION PERSONNELLE, et ne demandait aucune recherche documentaire, les règles du jeu étaient établies.

Pour moi ce professeur s'est donné beaucoup de mal pour faire une démonstration brillante, il a utilisé au mieux les NTIC pour l'étayer. Qu'il soit des beaux quartiers tant mieux pour lui, je m'en fous, et je ne l'avais même pas soupçonné. Ce qui m'intéresse, c'est qu'il essaye de former ses élèves à l'honnêteté intellectuelle ; pas évident dans ce monde où on met en avant l'argent facile et la triche organiser (ne serait-ce que pour échapper à l'impôt).

Le vrai scandale, c'est cette profusion de sites payants d'aide aux devoirs, de corrigés, de cours particuliers etc. qui sapent notre travail d'enseignants.

Je précise que, accessoirement, je suis aussi personne ressource TICE de mon établissement, j'administre le réseau pédagogique et ne suis donc pas hostile aux NTIC.