L'accord de proximité est une chose, la féminisation des noms masculins en est une autre. Vous argumentez sur le premier point, d'une manière qui me paraît convaincante, dans la mesure où elle est en effet conforme à la tradition (pas la tradition scolaire, mais la tradition de la langue). En revanche quand vous faites figurer dans votre titre la forme "enseignant.es", vous n'argumentez plus (sauf erreur de ma part) et nous ne sommes plus du tout dans la tradition de la langue. Quand une femme exerce le métier de mannequin (cela arrive), devrons-nous parler selon vous d'une "mannequine" ?
De : fjarraud
Publié : mardi 7 novembre 2017 06:42
Objet : Manifeste d’enseignant•es contre une règle scélérate