il est peut-être temps de cesser de comparer ces 2 bacs ce qui a pour
effet d'accentuer le clivage entre le diplôme "noble" et l'autre, moins
valorisé, considéré comme un "échouage".
Le culte du Bac lié à
l'histoire de l' Elite instaurée sous Napoléon a pour effet de générer
la croyance tenace que sans le Bac pas de réussite, pas d'insertion, pas
d'intégration, pas de valeur reconnue.
La valeur d'un individu se résume-t-elle à l'obtention de ce diplôme ?
Pourquoi cette incitation forte des parents à orienter vers un bac général à tout prix ?
Ce
clivage est culturel, comme celui des classes dites de "transition" il y
a plus de 30 ans, qui conduisaient inexorablement ses élèves en LEP
(lycée professionnel).
Pourtant beaucoup ont exercé des métiers passionnants ...
Le
regard porté sur les métiers issus des filières pro doit changer dans
notre société, et il est de la responsabilité de l' éducation nationale
de cesser les comparaisons et oser dire aux parents que leurs enfants ne
sont pas tous faits pour de longues études, ce qui ne fait pas d'eux
des sous-professionnels.
Le rôle de l' école est de révéler les
talents de chacun, quels qu'ils soient, et qui demandent à s' exprimer
et s'exercer par et dans des voies différentes.
C'est cette différence qui constitue la diversité et la richesse d'une société plurielle.
De : fjarraud
Publié : mercredi 8 juillet 2015 07:54
Objet : Bac : Un écart croissant entre bac général et professionnel