Beaucoup de lycées (contrairement aux facs, Mme Pécresse veut faire cesser cette anomalie) mettent à la disposition de leurs élèves des distributeurs de préservatifs. On ne demande pas l’avis des parents, pour que l’élève de 15, 16 ou 17 ans aille s’y servir.

Sauf erreur, les infirmières scolaires sont autorisées à distribuer la pilule du lendemain, en toute confidentialité. Là encore, sans l’aval des parents.

Et, la distribution de ces fameux pass contraception, qui fait bondir Mme Boutin et amène Luc Chatel à un hypocrite refus de voir l’Education nationale «se substituer au planning familial, seul autorisé à prescrire des contraceptifs à un enfant mineur» (alors que le planning voit ses subventions se réduire), poserait un insurmontable problème juridique aux collègues chefs d’établissement ?