En tant qu'ancien formateur en EC, puis chef d'établissement,...et géographe, je partage l'essentiel les préoccupations et préconisations de Michel Lussault.
Mais je me demande depuis longtemps, alors qu'il est évident qu'il n'y a pas de transmission de connaissances(/compétences) sans reconnaissance (des personnes), pourquoi notre système éducatif n'a jamais été capable de formaliser une approche croisée dont les deux axes sont aussi importants : l'universalité et l'unicité (effort pour tendre vers l'universalité des DH; unicité des personnes, groupes ethniques, cultures,..). Pas l'un ou l'autre, mais les deux ensemble avec, bien sûr une pédagogie fondée sur le couplage connaissances/pratiques sociales et culturelles.
C'est à cette intersection (universalité/unicité) que je situe une laïcité dynamique crédible pour l'ensemble des élèves et de leurs familles, et donc une EC/ECJS adaptée à nos sociétés contemporaines multiples et mobiles en quête d'idéaux et de repères communs, mais tout autant d'intercompréhension.
De : CBaudoin
Publié : mercredi 14 janvier 2015 07:46
Objet : Michel Lussault : L'Ecole doit aborder frontalement la question des croyances