A propos de TICE, "mea culpa" certes l'utilisation des TICE doit progresser, de la maternelle à l'université, mais si les arguments avancés sont à prendre en compte, je suis surpris de ne pas en trouver aux moins deux de plus. Tout d'abord , dans nombre de petites écoles on tourne encore avec des ordinateurs récupérés par des enseignants dits archaïches auprès d'entreprises par exemple et sans budget pour l'entretien; dans les lycées, si les régions ont généralement investi dans l'équipement, la maintenance reste à la charge d'enseignants pour lesquels les proviseurs trouvent quelques heures, non prévues par le ministère, et si l'on calcule la rémunération réelle de ce travail qui pourtant requiert quelques compétences , on est très très loin du smic horaire! D'autre part, comment se fait-il que les élèves de première L qui suivent un enseignement "maths info" ne soient toujours pas évalués au baccalauréat devant un ordinateur? Et que dire aux professeurs de mathématiques enseignant en terminale S , engagés pour la troisième année dans une expérimentation pour la troisième année pour certains en vue d'une épreuve pour le baccalauréat annoncée puis repoussée . Alors de grâce un peu de reconnaissance pour les nombreuses heures de bénévolat de nombreux collègues pour intégrer les TICE dans leur enseignement. Enfin il serait bon de ne pas négliger la réflexion sur les différentes façon de les utiliser.G URRUTIAGUER, professeur de mathématiques.