Les irréductibles de la base élèves

Au lieu de crier victoire, la fraction dure des  néo-obscurantistes persévère.

Ils ont eu la peau de la base élèves, la vidant de la plupart des données utilisables par les chercheurs. Ils ont mis à mal l’équivalent dans le second degré qui fonctionnait sans problème depuis des années.

Ça ne leur suffit pas.  On voit, une fois de plus, agir le « Au nom de Ma loi ». Fort de leur (bonne) conscience, avec une dose de mauvaise foi (mais c’est pour la bonne cause), ils jouent les refuzniks !

Un identifiant propre à l’éducation nationale a été mis en place pour, justement, éviter des interconnections avec d’autres fichiers (alors qu’il aurait été plus simple d’utiliser l’identifiant national dit INSEE qui sert à la Sécu et qui, lui, permettrait d’unifier tous les fichiers avec des possibilités de tris croisés formidables) est accusé d’être « un outil qui pourra être inter-connecté à nombre d'autres fichiers » (lesquels ? Comment ?).

Tout cela relève aussi d’un formidable confusionnisme où l’on confond statistiques ethniques et fichage ethnique, base élèves et edvige, etc.

Confusionnisme ou volonté de pseudos républicains qui, au nom d’une égalité abstraite refusent les outils qui permettraient d’essayer de mettre en œuvre un peu plus d’équité concrète.

J.F. Launay