| | La loi Blanquer appliquée dès la rentrée | |
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| | L'articleAprès validation par le Conseil constitutionnel, la loi Blanquer a été promulguée le 28 juillet. De premiers décrets d'application, concernant l'aménagement de l'obligation d'assiduité en petite section de maternelle, les jardins d'enfants et le contrôle de l'instruction donnée dans les familles ont été publiés au Journal officiel. Tous vont dans le sens d'un contrôle vertical pour accélérer une "scolarisation" dès les premières années. Mais 25 articles de la loi Blanquer entrent en application à la rentrée. Et d'autres décrets vont suivre... | | | Le compromis final tient compte de la mobilisation enseignante"La commission mixte paritaire est conclusive donc on a trouvé un bon accord". La formule du député Alexandre Freschi (LREM) résume la facilité avec laquelle les deux chambres qui avaient rendu des projets de loi aussi différents ont finalement trouvé un accord le 13 juin. Négocié en amont par le rapporteur du Sénat, Max Brisson, et la majorité, l'accord des deux chambres a été trouvé en moins de 4 heures. Au final, le texte initial est largement modifié et tient compte de la contestation enseignante. L'EPSF n'est pas réapparu. L'autorité du directeur d'école, l'annualisation des services enseignants , la formation obligatoire sur temps libre sont supprimés. La loi institue une formation continue obligatoire pour les enseignants du second degré sur temps scolaire, une situation que l'Éducation nationale n'a jamais réussi à faire vivre jusque là. | |
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| | Budget 2020 : Un milliard pour l'éducation nationale | |
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| | L'articlePubliés le 11 juillet, les premiers documents budgétaires annoncent une hausse d'un milliard du budget de l'éducation nationale en 2020. L'éducation nationale connaitrait la plus forte hausse après les armées. Mais cette somme ne devrait pas épargner des tensions pour l'éducation nationale compte tenu de la croissance des besoins en 2020 du fait des décisions d'E Macron et de la montée du SNU. | | | Budget : Les économies de JM Blanquer en 2018"Votre rapporteur spécial salue, néanmoins, cet effort de maîtrise du nombre des créations de postes qui rompt avec une logique inflationniste inadaptée et insoutenable du point de vue budgétaire". Gérard Longuet, rapporteur pour la commission des finances du Sénat, accorde un satisfecit final à la gestion du budget 2018 de l'Éducation nationale. Son rapport souligne la maîtrise de l'emploi et aussi celle des salaires. Fin 2018, le ministère de l'Éducation nationale n'avait pas dépensé tout son budget. Il restait 256 millions. Pas question d'en faire une prime pour le personnel... | |
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| | Carte scolaire : Une carte scolaire insincère dans le second degré | |
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| | L'article"Enfumage". "Embrouillie". "Scandale" Les termes les plus vifs ont salué le 19 décembre la publication par le ministère de la répartition des postes dans les académies. Au lieu de présenter les créations ou suppressions de postes, le ministère a présenté des "moyens annoncés" incluant des heures supplémentaires pour camoufler les suppressions massives de postes. Une première qui empêche de connaître la réalité jusqu'à l'arrivée des dotations horaires des établissements. | | | Carte scolaire 1er degré : Aucune création de postes dans une académie sur troisPas de surprises dans le premier degré. Le ministère a communiqué au Comité technique ministériel du 19 décembre la répartition des créations de postes à la rentrée 2019. Dans 13 académies sur 31 il n'y a aucune création de postes alors que toutes vont devoir dédoubler des classes de CE1. Après une année 2018 qui était en retrait par rapport à 2017, 2019 marque un nouveau ralentissement dans les créations de postes dans le premier degré alors que le gouvernement fait de l'école primaire sa vitrine sociale. | |
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| | 1400 postes non pourvus aux concours 2019 | |
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| | L'articleJM Blanquer est peut-être "le ministre des professeurs", il n'est pas celui de leur recrutement. Près de 1500 enseignants vont manquer à la rentrée. La crise du recrutement des enseignants connait une accélération sans précédent en 2019. Le ministère a beau réduire fortement le nombre de postes offerts, il arrive de moins en moins à trouver le nombre d'enseignants fixés. Les concours de 2019 montrent une dégradation rapide du recrutement aussi bien dans le premier que dans le second degré. Une situation qui n'arrive pas par hasard. Le gouvernement veut augmenter la nombre de contractuels, pas celui des fonctionnaires. | | | Concours 2019 : Érosion des postes en lycée et collège L'Éducation nationale recrutera encore moins d'enseignants dans le second degré en 2019. C'est ce que révèlent le détail des postes mis aux concours en 2019, publiés au Journal officiel ce matin. Si l'agrégation se maintient, on observe une nouvelle chute de 6% des postes mis aux concours de certifiés et une nouvelle chute de 9% pour les PLP où certaines spécialités voient leurs postes diminuer de moitié. Si la chute globale est moins violente qu'en 2018, elle est très brutale dans certaines disciplines. Ceux qui payent la note sont surtout les langues et les lettres. | | | Concours : Le privé nettement privilégiéAlors que les concours 2019 voient leur nombre de postes diminuer dans l'enseignement public, voir carrément s'effondrer en langues et en lettres, il n'en est rien dans le privé. Les concours du privé voient le nombre de postes augmenter, voir dans certains cas doubler. Le message est clair. Si vous êtes étudiant et que vous préparez un concours de l'enseignement, il vaut mieux regarder du coté du privé. Alors que dans le public il y a moins de postes en 2019, voire moitié moins en anglais ou espagnol-lettres pour les PLP, le privé recrute davantage en 2019 qu'en 2018. | |
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| | Baromètre des métiers de l'éducation : "Rupture de confiance" entre les enseignants et le ministre | |
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| | L'articleLes résultats du 7ème Baromètre UNSA des métiers de l'éducation ont été diffusés hier. Ils sont sans appel pour le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer. L'hostilité à sa politique tout comme l'insatisfaction face aux conditions de travail et au manque de reconnaissance s'aggravent sensiblement en 2019. L'approbation des " choix politiques faits dans le secteur " accuse ainsi une chute de 10 points par rapport à 2018, passant de 20,8% à 10,4% parmi les personnels de l'éducation. Et chez les enseignants, ce taux n'est plus que de 6,5%... | |
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