| | La rentrée reportée au 1er septembreLancée par des syndicats, la nouvelle du report de la rentrée au 1er septembre est ni confirmée ni infirmée par le ministère. Elle devrait être annoncée officiellement le 16 mai lors du Conseil supérieur de l’éducation. On saura alors comment le ministère voit la rentrée des enseignants et des élèves. | | | Une Semaine de la démocratie scolaire à la rentréeAnnoncée par B. Hamon devant les parents de la Fcpe, le 7 juin, la "semaine de la démocratie scolaire" aura lieu durant la 6ème semaine de classe depuis la rentrée. Durant cette semaine auront lieu à la fois les élections des délégués des parents d'élèves et celle des délégués des élèves au conseil de la vie lycéenne. | |
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| | SommaireLa démographie n'aime pas la refondation. Pour le nouveau ministre ce n'est pas une bonne nouvelle. Selon la DEPP (division des études du ministère), les rentrées 2014 et 2015 verront une forte croissance des effectifs élèves aussi bien à l'école que dans le secondaire. En 2014, pas moins de 63 000 nouveaux élèves entreront dans les écoles et établissements. A la rentrée 2015, ce sera 53 000 jeunes supplémentaires. La vague 2000 va atteindre le collège et dépasser les effets positifs de la baisse du redoublement. Un nombre de postes important devra être consacré aux ouvertures de classe aux dépens des réformes en cours. | |
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| | SommaireD'une ampleur inégalée, la circulaire de rentrée associe les deux soucis des deux ministres qui se sont succédé : celui de la réduction des inégalités sociales de réussite scolaire et celui des changements pédagogiques. C'est peut-être ce dernier point qui la caractérise : le ministère souhaite agir sur la classe , par exemple changer l'évaluation et rendre l'école plus bienveillante. | |
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| | SommairePeut-on parler d'accord historique ? Les propositions ministérielles présentées au groupe de travail sur les enseignants du second degré le 12 février aboutissent à un consensus entre les principales organisations syndicales et le ministère pour remplacer les décrets de 1950. S'il apporte des avancées positives aux enseignants du second degré, il ne change qu'à la marge l'état existant et n'est pas porté par les syndicats comme un véritable accord. Ce toilettage met de la transparence dans les pondérations et missions des enseignants. Il simplifie les choses et fixe dans de nouveaux textes des règles simples qui seront plus difficilement contestables. Il reste maintenant à les transformer en décrets. Ce devrait être fait fin mars 2014 pour une application en septembre 2015 | | | Un nouveau statut pour les enseignants du secondaire Le Comité technique ministériel (CTM) a adopté le 27 mars le projet de décret réformant le statut des enseignants du secondaire. Le texte entrera en vigueur à la rentrée 2015. Les décrets de 1950, qui ont fondé les corps enseignants pendant un demi siècle ont vécu. | | | Rentrée : Un malaise enseignant profondAlors que Benoît Hamon lance une vaste campagne visant à changer les pratiques d'évaluation des enseignants, le baromètre Unsa publié le 26 juin vient confirmer les enseignements des sondages Sgen et Se-Unsa réalisés en mai 2014 : les enseignants en ont assez des réformes. Le fossé entre l'institution et ses cadres et les enseignants est déjà un océan d'amertume. | | | TALIS OCDE : L'urgence de valoriser les enseignants françaisSeulement 5% des enseignants français se sentent valorisés. Etre professeur en France est-ce une aventure singulière ? Que pensent-ils de leur métier ? Comment l'exercent-ils ? L'enquête internationale sur l'enseignement et l'apprentissage (TALIS) interroge directement le coeur des systèmes éducatifs des pays membres de l'OCDE. Pour la première fois, la France y participe. Portant sur le vécu, les pratiques et la formation des enseignants elle met en lumière les particularités du système éducatif français. Avec une évidence : les enseignants français ne se sentent pas valorisés. Pourquoi ? Quel rapport cela entretient-il avec leurs pratiques pédagogiques ? Il est temps de sortir les professeurs français de leur isolement. | |
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| | SommaireUn projet de décret examiné en Conseil supérieur de l'éducation le 3 juillet prévoit la fin des redoublements. Ils ne seraient plus possible qu'avec l'accord des familles. Suite à une intervention du Snalc, le texte a été repris par le ministère pour non conformité avec le Code de l'éducation. Mais l'administration est déterminée à mettre fin à une pratique qui couterait 2 milliards d'euros par an. C'est bien la fin du redoublement. | |
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| | SommaireLa sanction doit-elle être éducative et "restaurative" ou automatique et punitive ? La nouvelle circulaire, publiée au B.O. du 29 mai, penche nettement vers la première position. Elle reprend longuement les points de droit introduits en 2011 pour adapter les usages scolaires à la loi. Elle entoure également les simples punitions de nouvelles obligations pour les enseignants et rappelle l'interdiction du "zéro disciplinaire". Mais elle ne va pas jusqu'à effacer les automatismes introduits sous Sarkozy. | | | | |
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| | SommaireLe ministère a-t-il trouvé la clé du succès scolaire des enfants des milieux populaires ? Symboliquement, c'est la Sorbonne que Benoît Hamon et Jean-Paul Delahaye, directeur de l'enseignement scolaire, ont choisi pour de premières rencontres avec les responsables des 102 futurs Rep+. En janvier 2014, Vincent Peillon avait présenté un ensemble de mesures aboutissant à la création des Rep+. Ce 9 avril, dans le temple du savoir, il s'agit de savoir comment vont fonctionner les établissements et les écoles qui regrouperont à la rentrée les enfants les moins favorisés socialement et même quelle pédagogie ils vont appliquer. | | | La circulaire sur l'éducation prioritaire Le B.O. du 5 juin a publié la circulaire sur l'éducation prioritaire. Elle reprend les grands axes déjà annoncés par le ministre. On retiendra le nombre de réseaux porté à 1081 dont 350 Rep+ à la rentrée 2015. A la rentrée 2014 on comptera 102 Rep+ comme prévu. "La question ds lycées sera traitée ultérieurement" annonce le texte. | |
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| | Sommaire« La question de la note ne doit pas cannibaliser les débats sur l'évaluation », prévient Benoît Hamon. Dans sa présentation de la Conférence nationale sur l'évaluation des élèves, le Ministre a insisté sur l'importance de ne pas focaliser les passions sur la notation, qui n'est qu'un élément parmi d'autres de l'évaluation scolaire. Ni sans notes, ni toute en notes, l'évaluation doit évoluer pour éviter de renforcer les effets d'inégalité au sein de l'école, liés à une stigmatisation des faibles résultats chiffrés. La conférence lancée le 24 juin, sous la présidence d’Étienne Klein assisté de Michel Quéré et de Florence Robine, recueillera les avis de tous les protagonistes avant de rendre, en décembre, les conclusions qui permettront au Ministre de statuer. Benoît Hamon, qui a prévenu qu'il « serait là » au moment des choix et des décisions, a expliqué son recours à des personnalités ouvertes au dialogue et à la coopération, pour obtenir un réel consensus. | | | Evaluation : Pourquoi la changer et comment ? Les pratiques d'évaluation sont-elles contestables ? Sans aucun doute. D'ailleurs elles sont de plus en plus souvent mises en doute par les enseignants eux-mêmes. Une véritable révolution silencieuse a eu lieu déjà au primaire et des pratiques nouvelles apparaissent au collège. Est-ce pour cela que Benoît Hamon lance sa campagne nationale sur l'évaluation ? Si c'est le cas, la machine politique mise en place par le ministre est-elle capable d'accompagner voire de guider les évolutions ? On peut en douter. En faisant de l'évaluation un enjeu politique le ministre rend-il réellement service à l'éducation ? Encore une fois l'art d'accompagner le changement a-t-il déserté la rue de Grenelle ? | | | Evaluation : Pour faire le point...Les notes sont-elles justes ? La réponse est non. Pourtant les enseignants continuent à passer beaucoup de temps avec beaucoup de sérieux sur l'évaluation. Comment faire passer les acquis de la recherche tout en respectant le travail enseignant ? C'est l'objectif des ces articles... | |
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| | SommaireLe président de la République a présenté le 2 juin son projet de découpage administratif de la France. Il a annoncé que les nouvelles régions, réduites au nombre de 14, auraient en charge les lycées et les collèges à partir de 2020. Une réorganisation en profondeur qui pourrait impacter fortement la vie des établissements. | | | Les régions bientôt responsables des collègesMême si elle réduit de moitié le nombre de ses membres, l'Association des régions de France (ARF) juge positivement la réforme territoriale annoncée par le président de la République. Elle voit favorablement la prise en charge des collèges. Elles s'engagent à chercher la proximité avec les usagers. C'est bien là, au plus près des établissements scolaires par exemple, que réside le problème. | |
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| | SommaireComment définir ce minimum culturel partagé que tout jeune doit posséder à la sortie de l'école obligatoire ? La loi d'orientation de 2013 a défini le socle commun de connaissances, de compétences et de culture comme " le principe organisateur de l’enseignement obligatoire dont l’acquisition doit être garantie à tous". La nouvelle version que le Conseil supérieur des programmes (CSP) a révélé le 10 juin décline des objectifs de maitrise de compétences dans 5 domaines de formation dans lesquels les disciplines scolaires classiques devraient trouver place. Même s'il a été conçu dans un esprit de compromis, à peine publié, le nouveau socle rencontre une difficulté attendue : qu'il y -a-t-il encore de commun dans un système éducatif qui relègue un enfant sur cinq et où, plus qu'ailleurs, les inégalités sont criantes entre établissements et filières d'enseignement ? | |
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| | Meirieu : Le plaisir d'apprendreAvec "Le plaisir d'apprendre", Philippe Meirieu nous donne un beau livre. Contre l'utilitarisme scolaire, il rappelle les exigences culturelles du métier et invite l'Ecole à chercher dans la culture les remèdes à l'ennui. Douze personnalités (F. Dubet, M. Gauchet, B. Cyrulnik, B. Stiegler etc.) appuient son propos et illustrent, parfois de façon saisissante comme Daniel Hameline, la pédagogie du chef d'oeuvre que défend P. Meirieu. C'est cette vibration, écho de la tension qui nait en classe quand le monde s'éclaire dans le regard des élèves, qui nourrit ce beau livre. | | | Qui êtes-vous, les nouveaux professeurs ?Appuyé sur une vaste enquête à la fois qualitative et quantitative, le sociologue Pierre Périer observe les observations en profondeur du métier d'enseignant. Face à l'incertitude pédagogique, les nouveaux professeurs se sont forgés un métier individualisé et pragmatique, bien éloigné du modèle de la vocation. | | | Peut-on changer les profs ?Peut-on vraiment modifier les croyances des futurs enseignants ? On voit tout de suite l'intérêt de cette question au moment où on rétablit une formation professionnelle des enseignants avec la volonté de ne pas reproduire de génération en génération la même école mais de la changer. Marcel Crahay et Fanny Boraita, université de Genève, se sont attachés à compulser toutes les études sur ce sujet pour arriver à définir les bonnes stratégies de changement et donc, finalement, de formation des enseignants. Ils nous offrent dans la Revue française de pédagogie, n°183,une véritable réflexion sur la formation des professeurs. | |
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