Le sac de plage 2011 : Débuter 

Par François Jarraud


   

Tout le monde s'accorde à reconnaître que la masterisation a fortement aggravé l'entrée dans le métier. A quoi se raccrocher ?



Réussir ses premiers cours... et les suivants


Comment faire cours au quotidien ? Comment obtenir la discipline en classe ? Evaluer efficacement ? Organiser son travail ? L'ouvrage "Réussir ses premiers cours" n'est pas un "kit de survie" qui vous dit ce qu'il faut faire à tout moment. C'est un compagnon qui vous offre 240 pages de conseils pratiques et les moyens de les dépasser. Pour son auteur, Jean-Michel Zakhartchouk, un enseignant très expérimenté et inventif, cet ouvrage est un appui pour penser et construire sa pratique. Parce que les professeurs en apprennent tous les jours, ce véritable guide du professeur débutant aidera également les enseignants chevronnés. Edité par ESF avec le Café pédagogique, il s'adresse prioritairement aux enseignants du secondaire. Mais nous le recommandons chaudement à tous nos lecteurs.



Le livre est très riche en exemples, en cas concrets. Il est sans doute le fruit de toute une carrière d'enseignant. S'adresse t il aux seuls nouveaux enseignants ? Est-il lié au fait que la formation professionnelle des enseignants a été largement amputée ?


On aurait pu compléter le titre : « Réussir ses premiers cours …et les suivants ». Il ne s’agit nullement du soi-disant kit de survie qui permettrait de « s’en sortir » pour qu’ensuite s’installent les routines. J’avais écrit précédemment un ouvrage « enseigner, un métier à réinventer » et d’une certaine façon, notre métier est à réinventer tous les jours. Donc, le livre s’adresse à tous ceux qui pensent qu’on ne fera pas que « reproduire » un modèle …jusqu’à la retraite. Précisons aussi que ce que je propose n’est pas seulement le fruit de mon expérience d’enseignant, mais aussi de celle de formateur et de militant des Cahiers pédagogiques, qui à ce double titre a pu recueillir des idées, des suggestions issues de multiples pratiques un peu partout depuis de longues années. J’écris ceci au moment où, hélas, la formation continue est détruite et où d’ailleurs à titre personnel, dans mon académie d’Amiens, on m’enlève les quelques heures de décharge de service qui m’étaient accordées pour cette formation depuis plus de 25 ans…


Vous dites que "dans le domaine de l'éducation les solutions simples fonctionnent rarement". Peut-on dans un ouvrage de 230 pages apporter une véritable formation professionnelle ?


Bien sûr que non, la formation ne peut se contenter d’écrits, qu’ils soient sous forme papier ou sous forme numérique. Ce qui est passionnant en formation, c’est de reprendre collectivement des outils, voir ensemble ce qui est faisable, ce qui n’est faisable que sous certaines conditions, les risques de dérive, etc. Un livre peut donner des idées, formaliser, mettre de la distance, contextualiser, mais il ne remplacera jamais ce qu’on appelle d’un mot curieux le « présentiel ». Qui permet notamment de faire émerger la complexité et d’éloigner le prêt-à-penser des solutions « simples et pratiques ».


Le ministère a ouvert récemment un site officiel sur "la tenue de classe". Et il est vrai que la discipline dans la classe est une chose importante pour les progrès des élèves. Où est le "plus" du livre sur ce sujet ?


Je déteste l’expression « tenue de classe » qui laisse entendre qu’il y a un préalable : d’abord tenir, ensuite faire travailler et apprendre. Or, je pense que bien souvent, c’est une impasse. J’ai essayé de montrer que la meilleure façon de gérer une classe est d’organiser le travail, de manière rigoureuse, sans s’épuiser dans la création d’un rapport de forces où on risque d’être perdant. Le désordre dans la classe, le manque de concentration, le bruit, ce sont bien entendu des obstacles majeurs aux apprentissages, et en particulier à l’innovation, puisqu’on est alors tenté de faire encore plus de magistral et d’exercices mécaniques pour avoir la paix en classe. Mais le problème n’est pas que les élèves restent debout au début du cours, ça ne pose aucun problème et me parait un rituel plutôt utile. La question est : « que se passe-t-il quand ils sont assis ? » Ce que j’essaie de faire dans ce livre, c’est de lier les questions de discipline à l’apprentissage, à l’acquisition de compétences, alors que trop souvent, en particulier avec la notion de « tenue de classe », on les sépare…


Tout un chapitre est consacré au travail à la maison. Vous dites que "les devoirs peuvent être des outils pour la réussite de tous" à condition de "les bien penser". Le devoir à la maison est pourtant une pratique reine dans l'éducation. Pourquoi ces réticences ?


Je crois qu’il ne faut pas s’enfermer dans un débat théologique pour ou contre les devoirs à la maison. Une vraie réflexion doit être menée sur le sujet qui amène à distinguer différentes fonctions du travail hors la classe (expression plus appropriée d’ailleurs) : s’agit-il de recherches préalables à un apprentissage, de recherches complémentaires, d’application, de prolongements, de création personnelle ? Tout cela doit être relié à l’acquisition de compétences de façon organisée. Trop souvent, les élèves ne perçoivent pas le sens de ce travail, de ce qu’ils ont à mémoriser, des exercices à faire. Etant un des responsables d’une association d’aide aux devoirs locale, à Creil, je me rends compte de l’importance de susciter une réflexion parmi mes collègues sur le sens de ce travail qui est demandé aux élèves. Un aspect important me parait être de laisser la possibilité aux élèves de reprendre un devoir plus ou moins raté. Dans ma matière, le français, on ne leur permet pas assez de reprendre un écrit, plusieurs fois ou de recommencer un questionnaire de lecture après la séance collective en classe.


Enfin, je dirais que les jeunes enseignants qui sont en zone difficile ne doivent pas « renoncer » trop vite. Un bon moyen d’avoir la paix sociale est de ne pas donner de travail hors la classe ; or, je pense que cela renforce l’idée que l’école serait le seul lieu où on apprend. Il est important de réactiver les savoirs hors de la classe, mais cela veut dire aussi beaucoup d’énergie à dépenser et une organisation rigoureuse de l’aide


Vous abordez la question du travail en équipe dont vous dites qu'il y a "un écart entre le discours officiel et la réalité du métier". Comment un enseignant débutant peut il être épaulé par les anciens ?


En réalité, depuis une dizaine d’années, le discours vantant le travail en équipe s’est fait plus rare. Et aujourd’hui, il semble se réduire à ce tutorat anciens-nouveaux qui me parait très réducteur. L’expérience ne doit pas être confondue avec l’expertise ; bien des enseignants dits « chevronnés » en ont beaucoup moins que certains jeunes qui, très vite, acquièrent de la maîtrise et surtout deviennent ces praticiens réflexifs dont parle Perrenoud, et peuvent alors aider efficacement d’autres collègues. Je vois très bien cela dans mon collège, en zone très défavorisée, où il y a beaucoup de jeunes ; certains m’épatent par leurs compétences organisationnelles par exemple. Les conseils d’anciens, et je le montre tout le long du livre, peuvent avoir en revanche des aspects négatifs et conservateurs lorsqu’ils découragent d’innover ou développent un scepticisme caricatural de fonctionnaires fatigués. Le travail d’équipe, on le sait, est indispensable, mais doit reposer sur des valeurs communes et sur l’idée de départ que personne n’a « la » solution, qu’il n’y a pas d’un côté les vieux sages et de l’autre des jeunes naïfs qui devraient abandonner leurs illusions…


Vous dites que mener de projets est une des façons les plus gratifiantes de faire son métier. Est-ce possible pour un débutant ? Et dans le contexte des programmes actuels ?


Oui, bien sûr, c’est possible. Je regrette très profondément la disparition de dispositifs comme les Itinéraires de découverte, j’enrage que l’ interdisciplinarité ne soit pas encouragée vraiment (par exemple pour prendre au sérieux l’éducation au développement durable), mais je m’appuie sur le socle commun et tout ce qui est énoncé dans le pilier 7 pour opposer à une logique très réductrice, où les programmes seraient des catalogues de notions une autre logique où il s’agit aussi de valider des attitudes intellectuelles telles que : mener un projet jusqu’au bout, savoir faire preuve de persévérance, savoir coopérer, écouter les autres, etc.

Mener un projet, même modeste, c’est bien ce qui donne du piment au cours, ce qui peut créer d’autres relations avec les élèves, c’est aussi réveiller chez eux des compétences « dormantes ».C’est une occasion de plaisir partagé, et ce mot « plaisir », il faut le réhabiliter et le revendiquer, contre l’image d’un savoir austère qui multiplie les préalables à toute création. Le projet, c’est une des réponses à l’appel à la créativité qu’on a récemment entendu dans les journées de l’innovation du Ministère. Mais il faudrait davantage d’appui à ces projets, y compris dans l’organisation des services et des emplois du temps, y compris dans l’évaluation finale du collège.


L'ouvrage ne s'arrête pas à des conseils sur les rapports entre enseignants et élèves mais il aborde aussi les relatons avec les parents et l'environnement professionnel. Pourquoi cela aussi est important pour l'enseignant ?


Je m’élève totalement contre l’idée d’une école « sanctuaire », qui est suicidaire pour les établissements en zone difficile. Dès les débuts dans le métier, il faut chercher à travailler avec d’autres.


Les parents sont plus que des partenaires, un rôle bien plus important doit leur être donné, et par exemple un livret de compétences s’il est autre chose qu’un pensum bureaucratique peut contribuer à plus d’information sur ce qui est appris à l’école. Je propose des pistes très concrètes pour améliorer les relations familles-école. Les enseignants doivent être capable, en professionnels qu’ils sont, de donner de véritables conseils méthodologiques aux parents, autre chose que de vagues « il faut qu’il travaille plus, qu’il apprenne mieux ses leçons »…

Concernant le monde professionnel, je crois qu’il faut se garder des dérives opposées : coupure et méfiance d’un côté, instrumentalisation de l’école de l’autre. Beaucoup de choses intéressantes ont été faites en troisième de découverte professionnelle, qui pourrait être étendues à d’autres classes, et ce qui a trait au « parcours des métiers » doit être développé. Un point m’intéresse particulièrement, c’est la mise en relation des compétences travaillées à l’école et celles qui seront à mobiliser dans la vie, dont le métier est une des composantes. Et on s’apercevra alors de l’importance de savoir s’exprimer à l’oral en tenant compte du destinataire, de savoir travailler avec d’autres, sans avoir des affinités particulières ou encore de savoir argumenter, y compris pour défendre ses droits. Rien ne m’irrite plus que la diabolisation du monde professionnel, comme si d’ailleurs celui de l’Ecole était tellement plus juste et égalitaire. Là encore, vive la complexité !


Deux chapitres sont consacrés au métier d'enseignant. Finalement quelle image du métier défendez-vous ? Enseignant est ce encore le plus beau métier du monde ?


En fait, il y a plein de métiers qui sont les plus beaux du monde. J’ai coutume de dire à mes élèves que je leur souhaite de faire comme moi plus tard, c’est—à-dire pratiquer un métier que l’on aime. JP Obin, dans un rapport dont on a hélas bien peu tenu compte, avait développé l’idée que l’enseignant exerçait un métier de cadre, à opposer à un rôle d’exécutant qui ne fait qu’appliquer des consignes venues d’en haut.


Je crois à une dialectique qui fait qu’on doit être à la fois un professionnel, un créateur, mais aussi un fonctionnaire qui a des comptes à rendre à la collectivité (ce qui n’est pas la même chose que « l’Etat »). Si une des dimensions est oubliée, on a l’oubli de l’importance de l’affectif et du relationnel ou la liberté pédagogique érigée en absolu, ou encore l’éloge d’un feeling qui ne remplacera jamais la rigueur du « pro ». J’aime reprendre l’expression ancienne de Daniel Hameline pour qui les enseignants sont ou doivent être à la fois des saltimbanques et des géomètres.


Au fond, je suis enclin à aimer particulièrement ce métier lorsqu’il est attaqué et dénigré, mais je peux aussi porter un regard moins bienveillant sur mes collègues quand ils se prennent pour des victimes ou quand ils défendent inconditionnellement ce qui est parfois indéfendable. Mais l’aventure de l’apprentissage et de l’apprentissage du monde de demain est un défi qui me passionne toujours autant, et si ce que j’ai pu capitaliser durant mes années de pratiques peut être d’une façon ou d’une autre transmis, mutualisé, alors je serais heureux d’avoir fait ce livre.


Dans quelques semaines une nouvelle génération d'enseignants va arriver devant les élèves. Quels conseils peut-on leur donner ?


Je regrette bien entendu qu’ils ne disposent pas de temps pour réfléchir à leurs pratiques et que durant l’année ils ne puissent se retrouver fréquemment pour en parler entre eux, en dehors de leur établissement. SI je devais retenir une idée force parmi les multiples « conseils » (ou suggestions, j’aime mieux) qui jalonnent tout le livre, ce serait : ne croyez pas que votre mission s’arrête au fait de « bien enseigner », car ce qui compte, c’est ce que les élèves auront appris. Si on a cette optique, cela change tout et bien des débats sur savoir si on a « fait » telle ou telle notion sont dérisoires, l’important est ce qui sera retenu, non pour l’interro immédiate, mais à plus long terme. Et là, on est dans une logique de mobilisation des compétences qui est un des points forts du livre.


Et puis se méfier de tout ce qui serait trop simple, du « bon sens », des observations trop rapides (« ils ne savent rien »). D’ailleurs, si on ne sait pas toujours bien ce qu’il faut faire, on sait qu’il y a un certain nombre de pratiques qu’il faut proscrire. Et si on en croit des études récentes, ne pas oublier que le facteur décisif de la réussite pour les élèves est d’avoir une certaine estime de soi et une confiance dans ses capacités. Probablement que cela s’applique aussi aux enseignants.


Et puis un dernier conseil : il ne faut pas se contenter d’écouter des collègues grincheux ou nostalgiques d’un passé mythique, revenus de tout sans y être jamais allés comme dirait Meirieu (le mieux est de ne pas les écouter du tout !); il faut se documenter, échanger, se tenir au courant des innovations, des recherches en lisant revues et sites pédagogiques (et bien sûr le Café), car il faut allier là encore la créativité personnelle, ce qui vient de sa personnalité et la construction collective, où on apprend des autres…


Jean-Michel Zakhartchouk



Jean-Michel Zakhartchouk, Réussir ses premiers cours, ESF Café pédagogique, Paris, 2011, 240 pages.


 


Des bouées de secours pour une galère


L’éducation nationale a ouvert deux sites pour accompagner ses débutants et aider les enseignants formateurs..


"Tenue de classe" "vise à donner des réponses concrètes aux questions spécifiques des professeurs stagiaires, notamment pour la conduite de classe, la gestion d’un public d’élèves hétérogène, la prise en charge de besoins particuliers". Créé par le CNDP, il propose des conférences théoriques de L’Université de tous les savoirs , des fiches pratiques et des vidéos centrées sur « la posture de l’enseignant » ou le respect des règles. Il n’est donc pas question de pédagogie mais d’autorité et de comportement.


Néo Pass. Ce site ouvert par l’INRP (Institut national de recherches pédagogiques) fait largement appel lui aussi à la vidéo. Mais c’est pour confronter les points de vue ou suivre un enseignant qui commente ses réactions. Pas de culpabilisation ici. On sait que le métier est difficile. On sait qu’il s’apprend. Mais on sait aussi qu’il nous apprend sur nous-mêmes et que toute formation est d’abord ce voyage en soi.


A voir aussi, "L'état de l'école", une publication du Café pédagogique, qui propose des ressources disciplinaires et de nombreuses ressources pour ces questions.

Tenue de classe

http://www.cndp.fr/tenue%2Dde%2Dclasse/    

Néo (INRP)

http://neo.inrp.fr/neo   

Bien débuter dans l'enseignement

http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2010/ren[...]



Concours : Les derniers textes


La circulaire d’affectation des stagiaires

Annoncée par le Café le 18 mai, la circulaire d’affectation des enseignants stagiaires et publiée au Bulletin officiel du 20 mai. Elle n’apportera pas à ces nouveaux enseignants la formation professionnelle dont ils ont besoin.


S’agissant du premier poste d’affectation, la circulaire prévoit que, pour les enseignants du premier degré, « les écoles les plus difficiles et les postes spécialisés seront évités de même que l'attribution des classes les plus délicates (cours préparatoire par exemple). Dans le second degré, vous veillerez à ce que l'emploi du temps des fonctionnaires stagiaires corresponde à deux niveaux d'enseignement au maximum afin de limiter le nombre de préparations de cours ».


 « Un accueil destiné à l'ensemble des enseignants stagiaires sera mis en place », annonce la circulaire. Mais celle-ci ne durera que 5 jours. Par la suite, le texte décrit les formations destinées aux nouveaux enseignants mais sans leur accorder de décharge. Ainsi, dans le premier degré, «  la formation comportera, de préférence, des stages ou des modalités d'accompagnement filés le premier mois et sera suivie d'un ou de deux stages groupés qui se dérouleront pendant l'année scolaire. .. La formation des fonctionnaires stagiaires du second degré comprendra des stages filés et groupés d'une à deux semaines. Afin de faciliter l'organisation des stages filés, il convient de prévoir la libération, par discipline, d'une journée ou d'une demi-journée dans l'emploi du temps ». Chargés de cours à préparer, les nouveaux enseignants devront encore prendre sur leur temps libre pour cette formation.

La circulaire

http://www.education.gouv.fr/cid56122/menh1108044c.html  

Sur le Café

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2011/05/18052011Accueil.aspx


L’affectation des stagiaires du secondaire

Une note de service, publiée au B.O. du 14 avril, définit les règles et les procédures d'affectation des lauréats des concours de l'enseignement du second degré de la session 2011. Ils peuvent exprimer leurs vœux, au nombre de six maximum, en classant les académies souhaitées par ordre de préférence décroissante. Les demandes sont classées en fonction d'un cumul de points prenant en compte : la situation familiale ; le handicap éventuel ;  la situation de fonctionnaire ou de contractuel de l'enseignement du second degré de l'Éducation nationale ; le rang de classement au concours ; la réussite au concours de l'agrégation.

Au B.O.

http://www.education.gouv.fr/cid55717/menh1106291n.html  


La VAE entre officiellement dans les concours internes

Annoncée par le Café le 4 avril, l'épreuve d'admissibilité des concours internes portera sur un dossier de reconnaissance des acquis de l'expérience professionnelle selon un arrêté publié au Journal officiel du 3 mai. Sont concernés le Capes interne, le Capet, le Caplp et le concours des CPE. Pour chaque concours, l'arrêté définit précisément le contenu du dossier et de l'épreuve. "Cette nouvelle épreuve, qui existe aujourd’hui pour d’autres concours d’encadrement ou administratifs (IA-IPR, IEN, Saenes,etc.), permettra aux candidats aux concours internes enseignants (s’ils ont exercé 3 ans au cours des 6 dernières années) de valoriser l’expérience et la compétence professionnelles acquises dans l’exercice de leurs fonctions", avait déclaré le ministère.

Au J.O.

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFT[...]  


Les annales zéro des concours

Le ministère de l'éducation nationale publie des exemples de sujets des épreuves des concours du premier et du second degré. Ainsi, dans le premier degré, pour l'épreuve "interrogation sur la compétence "Agir en fonctionnaire de l'État et de façon éthique et responsable" , on demande au futur professeur de détecter que l'instruction civique a remplacé le débat civique, ou encore de veiller à l'organisation de l'aide personnalisée. Pour les concours du second degré, le site ministériel propose des sujets pour l'agrégation de grammaire et de lettres classiques ainsi que de nombreux capes (arts, lettres, maths, svt), le cafep et le caplp.

Premier degré

http://www.education.gouv.fr/cid50557/exemples-de-sujets-de[...]  

Second degré

http://www.education.gouv.fr/cid49096/exemples-de-sujets.html  


Aides aux étudiants se destinant aux métiers de l'enseignement

L'Etat renouvelle le dispositif imaginé en 2009 pour permettre à des étudiants à revenus modestes d'accéder au master. " Pour être éligibles au dispositif « Préparation aux concours enseignants », les étudiants doivent remplir trois conditions cumulatives : réunir les conditions pour être recruté comme fonctionnaire enseignant...,  se destiner au métier d'enseignant. Ce projet est attesté par un engagement sur l'honneur à se présenter à un concours externe de recrutement d'enseignants organisé par le ministère de l'Éducation nationale au cours de l'année universitaire au titre de laquelle l'aide est attribuée". Et enfin "être inscrit en deuxième année d'un master et suivre une formation permettant de se préparer aux concours de recrutement d'enseignants". Attention les aides sont contingentées 235 aides pour l'académie de Poitiers par exemple.

Au B.O.

http://www.education.gouv.fr/cid53776/esrs1024405c.html


Modification de l'agrégation d'éco gestion et mise en place du Capet Sciences industrielles de l'ingénieur

Le Journal officiel du 2 avril publie un arrêté qui définit la nouvelle épreuve d'agrégation externe d'économie-gestion. Le même texte supprime les capet de génie civil, électrique, industriel, mécanique et technologie et les remplace par le capet "sciences industrielles de l'ingénieur". Cette fusion a été annoncée le 4 mars.

Au J.O.

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT0[...]  

L'Expresso du 4 mars

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2011/03/04032011Accueil.aspx



Des jeux sérieux pour apprendre le métier d'enseignant


Selon Education Week, plusieurs écoles de formation d'enseignants américaines utilisent des jeux sérieux pour former les futurs profs.


"Ca permet aux enseignants de se tromper en toute sécurité" annonce une professeure en sciences de l'éducation de l'university of Central Florida. Deux jeux sérieux sont utilisés dans la formation des enseignants : SimSchool et TeachME.


Tous deux sont conçus comme les jeux de simulation utilisés dans la formation professionnelle. L'enseignant fait face à 18 élèves virtuels qui vont interagir avec le comportement et les consignes de l'enseignant. Les logiciels permettent de programmer des caractères chez les élèves et donc de préparer l'enseignnat à des publics différents. Le programme calcule l'efficacité du cours, l'implication des élèves.


Un nouvel usage de ces logiciels vient d'être découvert. Il sont été, selon Education Week, utilisés par des collégiens qui ont ainsi découvert à quel point il est difficile d'être enseignant. "Je ne serai plus jamais aussi mesquin avec mon prof" aurait dit un des collégiens.

Article Education Week

http://www.edweek.org/ew/articles/2011/01/05/15simulate_ep.h30.html  

Les serious games vont-ils révolutionner la formation ?

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2009/05/0509s[...]  

Simschool

http://www.simschool.org/  

TeachME

http://news.ucf.edu/UCFnews/index?page=article&id=00240041[...]  



Sur le site du Café
Par fjarraud , le jeudi 07 juillet 2011.

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