Ecole 

 

Le Conseil d'Etat annule la circulaire de 2005 sur le financement des écoles privées

Le Conseil d'Etat a annulé le 4 juin la circulaire du 2 décembre 2005, prise en application de décentralisation, qui  obligeait les communes à participer aux frais de scolarité des élèves inscrits dans une école primaire privée d'une autre commune.

 

La décision du Conseil d'Etat est justifiée par des raisons de procédure : la circulaire aurait du être signée par des directeurs d'administration centrale. Les recours déposés par le Cnal (Comité national d'action laïque) et la ville de Clermont-Ferrand ont été jugés recevables.

 

Cependant, le ministère de l'éducation nationale rappelle que " la loi reste applicable et devra l'être, comme le recommandait la circulaire, en privilégiant la recherche de l'accord des communes concernées et dans le respect du principe énoncé à l'article L. 442-5 du code de l'éducation selon lequel "les dépenses de fonctionnement des classes sous contrat sont prises en charge dans les mêmes conditions que celles des classes correspondantes de l'enseignement public".

 

La circulaire avait été très critiquée lors de sa publication. L'Andev, par exemple, estime que ce texte " redéfinit complètement en les alourdissant fortement la nature des dépenses de fonctionnement obligatoire à prendre en compte dans la contribution communale aux écoles privées" créant ainsi une nouvelle situation " sur laquelle l'enseignement privé ne manquera pas de s'appuyer pour négocier auprès des communes le montant du forfait communal".

Communiqué Se-Unsa

http://www.se-unsa.org/page_cadres.php?id=40

Rappel : Sur le Café : L'Expresso du 31/12/2005

 

 

Le concours de professeurs des écoles est plus sélectif

En 2006, 59 801 candidats se sont présentés aux concours de professeurs des écoles. 13 931 ont été admis. "Le taux de réussite a diminué" précise une étude de la Depp (ministère).

 

Ce que montre également cette étude ce sont les forts écarts entre les départements. "Alors qu'à Créteil et en Guyane il y a moins de trois candidats par poste, les académies de Corse, La réunion, Toulouse, Montpellier, Caen et Martinique ont au moins 7 candidats présents aux épreuves par poste".

 

Alors que la sélection augmente, le remède est bien connu. Les candidats reçus sont passés par l'Iufm. Un admis sur quatre a un diplôme supérieur à la licence.

L'étude

 

Evaluation en CE1 : Le dernier gâchis de Robien

Ainsi donc, l’info donnée par le Café dès novembre 2006 était juste : en triturant un protocole d’évaluation CE1 pour le rendre conforme à sa manière de penser, le ministère Robien n’a pas seulement jeté à la poubelle trois ans d’efforts d’une commission composée des meilleurs spécialistes de l’apprentissage. Il a contribué à déconsidérer, auprès des enseignants des écoles, l’idée que cette évaluation pouvait être un outil pour venir en aide à ces 15% d’élèves qui devraient être l’objet de toutes les attentions…

 

Rappelons que les résultats de cette évaluation 2006 faisaient apparaître, en début de CE1, un taux d’élèves en échec beaucoup plus nombreux que l’année précédente.

 

C’est la docte Inspection Générale qui l’affirme, avec ces mots, dans un rapport qu’elle vient de rendre public : "Le changement de cap imposé en 2006 a eu pour conséquence la construction d’indicateurs peu fiables et donc peu exploitables. Les chiffres ainsi agglomérés ne sont pas significatifs, ni des acquis des élèves, ni des résultats des écoles". On a ainsi rompu « le contrat initial ».

 

Que va-t-il maintenant se passer ? Le rapport est sceptique : " La circulaire de préparation de la rentrée 2007 ne tranche pas nettement sur l'usage qui doit être fait de l’évaluation des élèves au début du CE1, elle maintient les cadres et les enseignants dans une certaine ambiguïté. Cette ambiguïté doit être levée". 

 

La gestion de ce dossier résume en soi le sentiment que laissera ce ministre : des certitudes assénées contre tous, des effets de manche, pour arriver au final à de splendides gâchis, une défiance des enseignants envers leur administration, et une grande solitude pour ceux qui, sur le terrain, cherchent de vraies solutions.

 

Dès que le nom du nouveau ministre sera connu, Xavier Darcos ou un autre, ce sera sans doute son premier chantier : convaincre les enseignants qu’il peut regagner de la crédibilité à leur yeux. Il faudra qu’il soit très fort.

 

Patrick Picard

 

Lire notre article complet : Explications et analyse

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/EvaluationenCE1.aspx

 

Mayotte : 12ème semaine de grève des instituteurs

La mobilisation des instituteurs reste importante à Mayotte alors que le mouvement est dans sa douzième semaine. Les instituteurs mahorais grévistes demandent l'indexation de leur salaire sur celui des fonctionnaires expatriés. Ils dénoncent la répression antisyndicale. La Faen condamne les "actes de violence, les dégradations et demande aux pouvoirs publics de mettre hors d'état de nuire ceux qui salissent Mayotte".

Article Sud Education

http://www.sudeducation.org/article1989.html

 

Par fjarraud , le vendredi 15 juin 2007.

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