Code-barres pour tout le monde? 

A sa question sur la lutte contre l'absentéisme scolaire, le sénateur Roger Karoutchi a récemment obtenu la réponse du ministre.

En décembre 2006, il demandait au ministre de l'Education nationale dans quelle mesure le système de collecte de l'appel par code-barres ne pouvait être étendu à tous les établissements: "une vingtaine d’établissements de notre pays ont adopté le système très ingénieux du " code-barres " pour agir de manière instantanée en cas d’absence d’un élève. Il s’agit d’une feuille à lecture optique sur laquelle les noms des élèves sont retranscrits en code-barres. A chaque cours, pendant l’appel, le professeur scanne le nom de l’élève absent avec un stylet relié à un petit boîtier. Au bout de 15 minutes, la liste complète des élèves s’affiche sur l’ordinateur central du service de la vie scolaire. Les parents sont ensuite immédiatement prévenus par SMS, ce qui est un gain de temps considérable pour l’administration." Les CPE apprécieront qu’un parlementaire s’inquiète de leur charge de travail : mais la technologie peut-elle à elle seule pallier la pénurie des moyens humains ?

La réponse ne satisfera pas le sénateur puisque le ministre (22 mars), après avoir résumé la procédure de traitement de l'absentéisme, tant au niveau de l'établissement, puis des autorités de tutelle, lui rappelle que: "Malgré tout l'intérêt que peuvent présenter ces techniques pour favoriser la lutte contre l'absentéisme scolaire, elles ne peuvent néanmoins pas être généralisées. En effet, l'équipement des établissements publics locaux d'enseignement, dont font partie ces installations, relève de la compétence de leur collectivité de rattachement (département pour les collèges et région pour les lycées) et est subordonné à l'accord du conseil d'administration de l'établissement. L'administration de l'éducation nationale n'est donc pas compétente pour étendre ce système à l'ensemble des établissements scolaires."

Par gabrielle , le .

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