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Pour la classe 

Des ressources pédagogiques pour enseigner les SES...

 

Mieux vaut gagner à la loterie ?

Quel rapport entretiennent le niveau de revenu et la santé ? On sait que les personnes à revenu élevé ont une espérance de vie plus longue. Que se passe-t-il quand le revenu change brusquement ? Bénédicte H. Apouey et Andrew E. Clark ont étudié comment la santé des individus évolue lorsque ceux-ci connaissent un choc non-anticipé de revenu : pour cela, ils ont utilisé les gains à la loterie, qui sont par nature imprévisibles, nous apprend un article de l'Ecole économique de Paris. Basée sur 11 000 cas, l'étude montre que les résultats sont complexes : les heureux élus se décalrent en meilleure forme mentale mais leurs excès dégradent leur santé physique.

L'article

http://www.parisschoolofeconomics.eu/fr/economie-pour-tous/grand-public/5-articles-en-5[...]

 

Socio - Géo : Les banlieues

"Tout se passe comme si ce récit « social » du problème des banlieues ne fonctionnait plus, comme s’il fallait désormais raisonner en termes d’identité, de culture et de religion, bien plus qu’en termes de catégories et de conditions sociales", note François Dubet dans un article de The Conversation. " Les jeunes des banlieues étaient d’abord perçus comme les victimes d’une crise économique et comme une « classe dangereuse » trouvant dans la délinquance et la violence des substituts à l’emploi dont ils étaient privés. Aujourd’hui, cette image est remplacée par celle de l’Islam, non pas comme revendication d’un droit à une identité religieuse dans une société laïque, mais comme une menace contre l’identité nationale". Le sociologue dénonce la montée d'un "républicanisme maurrassien. " Les banlieues seraient devenues le symptôme d’une crise de la nation. Dès lors, le rejet, les discriminations et les replis identitaires ont de beaux jours devant eux", conclut-il.

 

C'est aussi à la découverte des banlieues que nous emmène Géoconfluences qui réunit en une page une série impressionnante d'études pour faire le point 10 ans après les incidents de 2005.

Dubet

https://theconversation.com/la-question-des-banlieues-du-recit-social-a-la-crise-identitaire-49604

Géoconfluences

http://geoconfluences.ens-lyon.fr/actualites/veille/comprendre-les-[...]

 

Le marché du travail et vie quotidienne

"Depuis 2012, le taux de chômage des hommes est plus élevé que celui des femmes, et l’écart s’accroît en 2014", annonce l'Insee. "Plus fréquent chez les jeunes actifs de moins de 25 ans, le chômage est plus durable chez leurs aînés, notamment chez les seniors, dont plus de six sur dix sont au chômage depuis plus d’un an. En ajoutant les chômeurs au « halo » autour du chômage, en 2014, plus de 4,2 millions de personnes sont sans emploi et souhaitent travailler, soit 100 000 personnes de plus en un an. En incluant les départements d’outre-mer, à l’exception de Mayotte, le taux de chômage s’élève à 10,3 % en 2014 et le nombre de personnes sans emploi souhaitant travailler à 4,5 millions."

 

Quel est l'emploi du temps des français ? Comment évolue le rapport temps travaillé loisirs ? Qui effectue le plus de tache domestiques et lesquelles ? La division du travail est elle efficiente ? Toutes ces questions sont traitées dans un nouveau numéro d'Economie & statistiques.

Economie et statistiques

http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.asp?ref_id=ECO478&nivgeo=0

Insee Première

http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?id=4726&reg_id=0

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Société : Fractures françaises

Comment évoluent les représnetations politiques et sociales des français ? Le cercle Jean Jaurès interroge Gérard Courtois, Gilles Finchelstein, Pascal Perrineau et  Brice Teinturier dans une étude mise en ligne. Selon eux se développe "une demande de « verticalité », d’autorité. Cette demande est partagée par tous les Français, même par les électeurs socialistes, qui sont 75 % à penser qu’il faut un véritable chef politique. Le désir d’autorité peut aussi être interprété comme la volonté d’un véritable leadership démocratique, récurrent en temps de crise, et non pas comme un relent autoritariste." Celle ci s'accomode avec une demande également de plus de libertés.

 

"La question du rapport à l’altérité est très présente dans le débat. Les sondés sont en général méfiants à l’égard de la mondialisation, de l’Europe, de l’islam, et ils ont majoritairement le sentiment que la France est un déclin. La figure de « l’autre » est un motif d’inquiétude. Ils considèrent la mondialisation comme une menace à 56 % et ressentent une forme d’« insécurité culturelle ». Cependant, ces derniers sont plus nombreux qu’en 2013 à penser que l’islam est compatible avec la société française (46 % contre 26 %). La laïcité est une valeur partagée par tous, qu’elle soit considérée comme un objet d’identification ou comme un combat politique. Le sentiment le plus partagé est le pessimisme, surtout chez les jeunes générations."

L'étude

http://www.jean-jaures.org/Publications/Essais/Fractures-francaises-1



Sur le site du Café


Par fjarraud , le lundi 09 novembre 2015.

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