L'APSES avec des universitaires lance l'Appel de Vitruve 

Par François Jarraud


Universitaires et enseignants du secondaire de l'Apses lancent un appel pour augmenter l'horaire des SES en seconde. L'Apses continue également sa campagne sur le programme de terminale.


Stéphane Beaud, Bernard Lahire, Nonna Meyer, Thomas Piketty, Pierre Rosanvallon, Marie Claire Villeval (pour l'AFSE) : ces universitaires renommés sont les premiers signatiares de l'Appel de Vitruve, lancé avec l'Apses le 5 février. " Notre société peut-elle se passer de citoyens mieux outillés, mieux informés et plus rationnels dans leur rapport aux débats démocratiques ?", interrogent-ils. Saluant le fait que les SES soient pris par 85% des élèves de 2de, les signataires demandent que les SES sortent des enseignements d'exploration. " Avec un volume horaire réduit à 90 minutes par semaine en classe entière dans la plupart des établissements et un programme encore plus ambitieux que par le passé, la qualité de l’enseignement des SES en seconde connaît une dégradation sans précédent. En si peu de temps et dans ces conditions, l’acte pédagogique se réduit bien souvent à un survol, sans que les élèves ne puissent véritablement s’approprier les concepts, méthodes et raisonnements des différentes sciences sociales qu’ils découvrent", écrivent-ils.


" Les SES ont pourtant toute légitimité à être enseignées de façon obligatoire en seconde avec un horaire adapté à l’ambition des programmes, à la hauteur de la contribution de cet enseignement à la formation citoyenne des élèves", estiment-ils. Ils demandent des horaires renforcés.

L'appel

http://www.apses.org/initiatives-actions/actio[...]


L'Apses invite le ministère à "sortir du déni"

L'Apses, qui fédère les professeurs de S.E.S., a réuni le 5 février des "Etats-généraux" qui ont rendu public "l'Appel de Vitruve".  Dans un communiqué, l'association " demande à nouveau solennellement au Ministère de cesser de rester sourd et aveugle aux profondes difficultés pédagogiques dans lesquelles, tant la réforme du lycée que la « rénovation » des programmes de SES, placent élèves et enseignants". L’APSES s'appuie à la fois sur sa représentativité parmi les enseignants de SES et sur le soutien de plusieurs associations scientifiques (Aescp, Afep, Ases, AFs) pour demander au ministère d erevoir laplace des SES aulycée et le sprogramems de première et terminale.

Communiqué Apses

http://www.apses.org/initiatives-actions/communi[...]


L'Apses et le ministère restent sur leurs positions

L'Apses a été reçue au ministère sans trouver un accord pourle programme de terminale. L'association qui réunit le sprofesseurs de SES a été reçue par C Kerrero, conseiller chargé des affaires pédagogiques, le 31 janvier. S'agissant du programme de terminale, pour lequel l'Apses a élaboré un "contre-programme", selon l'Apses, " M. Kerrero a déclaré que le ministère ne s'immisçait pas dans les programmes et que le groupe d'experts avait l'autorité suffisante pour juger ce qui était faisable ou non par les élèves notamment en raison de leur expérience pédagogique avec des étudiants. Enfin il a ajouté que ces critiques ressemblaient un peu à une querelle de chapelle et demandé pourquoi l'Apses n'était pas restée au groupe d'experts". Le ministère a repoussé l'idée d 'un moratoire. " Le ministère se déclare conscient des réticences que soulève ce programme mais estime qu'il est normal qu'un programme donne lieu à des modalités d'application différentes dans la mesure où l'objectif poursuivi reste le même".


Sur le bac, C Kerrero a affirmé la volonté du ministère de maintenir la dissertation (une demande de l'Apses) et a précisé que les péreuves seraient fixées au printemps 2011.

Apses

http://www.apses.org/



Sur le site du Café

Par fjarraud , le mercredi 16 février 2011.

Partenaires

Nos annonces