Etudes 

François Jarraud



Comment mesurer la performance et le bien-être ? Dans la suite du rapport Stiglitz, plusieurs travaux évoquent cette question...


Comment évaluer la performance économique et le bien-être ?

Dans la suite du rapport Stiglitz - Sen - Fitoussi, le Conseil d'analyse économique français et le Conseil allemand des experts en économie rendent leurs conclusion sur l'évaluation de la performance économique, du bien-être et de la soutenabilité. "Le maintien et l’accroissement du bien-être sont inséparables de la performance économique souvent résumée par le PIB. Le rapport discute les limites de cet indicateur et les manières de l’améliorer ; il n’est pas concevable de vouloir mesurer le bien-être par un indicateur unique. Les nombreuses facettes qui participent à la réalisation de ce bien-être nécessitent plusieurs mesures. Toutefois, face à la myriade d’indicateurs disponibles, ou à produire, il est souhaitable de faire preuve de parcimonie afin de faciliter leur lisibilité", estiment les deux conseils. La principale contribution de ce travail est donc de proposer un tableau de bord de vingt-cinq indicateurs couvrant les trois domaines de la performance économique, de la qualité de la vie et de la soutenabilité (économique, financière et environnementale) du bien-être.

Le rapport

http://www.cae.gouv.fr/IMG/pdf/095.pdf


Performances économiques et progrès social après Stiglitz

Comment mesurer le progrès économique et social ? L'INSEE publie les recommandations et les contributions de la statistique publique française au rapport présenté par la commission internationale présidée par Joseph Stiglitz, avec Amartya Sen comme conseiller et Jean-Paul Fitoussi comme coordinateur. L'Insee présente des contributions sur le patrimoine des ménages, les niveaux de vie, les hauts revenus, la pauvreté des immigrés, les inégalités, la mesure dela qualité de la vie, le capital social, le développement durable etc.

Les contributions

http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/def[...]


L'argent rend-il heureux ?

C'est la question posée par The Economist qui compare le PNB par habitant au sentiment de satisfaction. Réponse : au dessus de 15 000 dollars de PNB par habitant, la satisfaction ne suit plus la courbe du PNB. Les Américains ne sont pas plus heureux que les Brésiliens. Politiciens, parlez nous d'amour !

Article The Economist

http://www.economist.com/blogs/dailychart/2010/11/[...]


Sciences Humaines fête ses 20 ans

Evoquant "le basculement des idées", le magazine Sciences Humaines fête ses 20 ans. "20 ans de Sciences Humaines ce ne sont pas seulement des strates de recherches, de nouveaux travaux, de nouveaux auteurs", acrivent M Fournier et JF Dortier. "Au fil des années ce sont de nouveaux paradigmes qui ont remplacé les précédents, de nouvelles grilles de lecture qui se sont imposées". Curieusement ou significativement, si les neurosciences sont invitées à participer à ce basculement, ce n'est pas le cas de l'éducation... Un numéro à déguster ce week end, puisqu'il donne un large aperçu sur 20 années dévolution de la pensée humaine : émotions, environnement, genre, identité, intelligence, mondialisation, philosophie, pouvoir, religions etc.

Sciences Humaines

http://www.scienceshumaines.com/


Les impacts économiques du Grenelle de l'environnement

Le ministère des Finances consacre une étude précise aux "impacts macroéconomiques du Grenelle de l'environnement". Selon l'étude, "à court / moyen terme, la croissance et l’emploi sont stimulés par ces investissements et par la réduction des importations de combustibles fossiles auxquelles se substitue en partie la production nationale". Le surcroît d’activité attendu est compris entre 0,4 % et 0,5 % la première année dans tous les scénarios, pour atteindre un maximum en 2014 entre 1,6 % et 1,9 %. En 2020, les quatre scénarios conduisent à un PIB plus élevé de 0,4 % à 0,8 % par rapport au scénario de référence. Selon les scénarios, l’économie compte entre 200 000 et 250 000 emplois supplémentaires au plus fort des dix premières années. Mais tout s'inverse à partir de 2020 du fait de la hausse des prix et des impôts.

L'étude

http://www.finances.gouv.fr/directions_services/d[...]


Les cadres 20 ans après

En 20 ans, le nombre d ecadres a considérablement augmenté, souligne l'APEC dans une étude mise en ligne. Ils sont passés de 2 à 3,5 millions. Parallèlement leur rapport à l'entreprise a évolué : "moins d'affect plus de liberté" conclue l'Apec.

L'étude APEC

http://presse.apec.fr/Presse/content/download/8[...]


Marché du travail : séries longues

L'Insee publie des séries longues (50 ans et plus) sur le marché du travail : évolution du chômage, des emplois créés, transformation de l'emploi.

Statistiques

http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?id=3130


Quels marchés porteurs en temps de crise

Corinne Vadcar (CCI Paris) analyse l'évolution des pays face à la crise économique. Elle relève que leur  classement a été largement revu. Par exemple le risque Etat est devenu européen avec les PIGS (Portugal, Irlande, Grèce et Espagne). Du coup, "les dix prochains marchés porteurs (Arabie saoudite, Chili, Égypte, Émirats arabes unis, Indonésie, Malaisie, Mexique, Turquie, Vietnam et Afrique du Sud) qui se dégagent sont quelque peu recentrés sur les pays dont la trajectoire économique semble la plus certaine (stabilité financière, taille du marché, taux de croissance élevé) et qui, somme toute, ont été aptes à surmonter la crise". Mais les conditions d'accès à) ces marchés ont changé. " Les entreprises des BRIC et des pays émergents ont profité de la crise pour "tailler des croupières" aux entreprises européennes sur les marchés étrangers soit parce qu'elles devaient pallier la perte de débouchés dans les pays matures en crise, soit parce qu'elles ont bénéficié de soutiens à l'exportation particulièrement forts pour leur permettre d'améliorer leur accès aux marchés extérieurs".

Etude CCI Paris

http://www.etudes.ccip.fr/telechargement?lien=site[...]


Les femmes ont des emplois moins épanouissants

"Globalement, les femmes occupent des emplois où le travail est moins formalisé mais où elles disposent de moins de marges de manoeuvre que les hommes", annonce une étude de la Dares (ministère du travail). "Elles exercent moins souvent des responsabilités hiérarchiques et accèdent moins facilement à des formations... Moins confiantes dans l’utilité de leur travail, elles sont aussi moins satisfaites de leur salaire compte tenu du travail réalisé. En contrepartie, leurs horaires de travail sont en moyenne moins contraignants et plus prévisibles, elles dépassent moins souvent les horaires de travail habituels et amènent moins souvent du travail à la maison".

L'étude

http://www.travail-solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/2010-082.pdf



Sur le site du Café
Par fjarraud , le dimanche 19 décembre 2010.

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