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Pour le prof 

Comment apprend-on l'Histoire au début du XXIe siècle ?

23 ans après le dernier n° consacré spécifiquement à l'enseignement de l'histoire, les Cahiers pédagogiques remettent l'ouvrage sur le métier... Patrice Bride et Pierre-Philippe Bugnard (de la revue Cartable de Clio) lancent un appel à contribution pour un numéro dont la parution est prévue pour mars 2009. Voici les pistes proposées pour ce prochain numéro.

On entend encore parfois dire que pour être bon en histoire, il suffit « d'apprendre ses leçons », quitte à en oublier rapidement le plus clair… Dans ce dossier des Cahiers pédagogiques, nous voudrions prendre au sérieux la vocation de la discipline « Histoire » à former à la citoyenneté, à l'esprit critique, à « l'intelligence active »… selon les injonctions mêmes des plans d’études contemporains. Ce qui revient à se demander comment les enseignants de tous les niveaux s'y prennent pour amener leurs élèves, et en particulier ceux qui sont le plus en difficulté, à ainsi « penser l’histoire » davantage qu’à en mémoriser aléatoirement les bribes d’un programme. Nous recherchons donc des contributions qui présenteraient les pratiques de l’histoire enseignée autour des questions suivantes :

1. Comment apprendre à maîtriser le temps, à s'y référer, mais aussi à le périodiser, à repérer changements et permanences en fonction de diverses échelles temporelles (classiques, structurales… ) ?

2. Quels outils notionnels travailler avec les élèves pour étudier les sociétés du passé et du présent, dans leurs différences et leurs ressemblances avec celle dans laquelle vivent les élèves ? Comment manipuler de façon consciente et intelligente les analogies entre phénomènes historiques ?

3. Comment gérer l'identification des élèves aux hommes du passé, leurs réactions spontanées face à des pratiques ou des croyances pouvant passer pour étranges, les heurts entre conceptions spontanées et discours historiques, de façon à construire des apprentissages apportant l'indispensable distanciation disciplinaire ou savante ? Comment travailler les jugements de valeur, la tendance à tirer les « leçons de l'histoire » ?

4. À l’heure de toutes les confusions entre histoire et entreprises mémorielles, comment faire comprendre la démarche de l'historien, le statut de la vérité en histoire ? Comment apprendre aux élèves à distinguer, justement, entre mémoire et histoire, entre mythe et histoire ? À l’heure des sensibilisations au raisonnement citoyen, quelle place donner à la controverse, au débat dans l'histoire scolaire ?

5. Comment apprivoiser en classe les nouvelles technologies de l’information, sérier les ressources infinies et éclatées de l’histoire sur la toile ?

6. Comment un professeur d’histoire peut-il aborder la profondeur des savoirs à enseigner, par quel travail propre sur la science homonyme ?

7. Comment les professeurs d'autres disciplines utilisent-ils l’histoire pour donner du champ à leur enseignement, implicitement – par exemple en faisant de l’histoire littéraire – ou explicitement – par exemple en travaillant l’évolution des sciences et de la pensée scientifique – ?

8. Comment faire avec le temps scolaire, celui qui est découpé, imparti, pour traiter un programme ouvrant aux compétences complexes et à l’évaluation critériée ?

9. Comment s’en sortir avec les nouvelles prescriptions relatives au socle commun et aux livrets de compétences ?

Si vos préoccupations et vos pratiques d'enseignement, du primaire au lycée général ou professionnel, rejoignent l'une ou l'autre de ces questions, n'hésitez pas à prendre contact avec nous pour discuter d'une éventuelle contribution au dossier.

Vous pouvez proposer des réflexions ou bien des contributions en vous adressant directement

à Patrice Bride :

patrice.bride@cahiers-pedagogiques.com

ou à Pierre-Philippe Bugnard

pierre-philippe.bugnard@unifr.ch

Rappel du site des Cahiers pédagogiques  

http://www.cahiers-pedagogiques.com/

 

Le Labo, la revue des Clionautes, n°3

Un nouveau numéro du Labo, la revue des Clionautes est en ligne. Huit articles, 33 pages, encore un numéro riche et dense. Concernant l’histoire on relèvera :

- une étude des voyages du Maréchal, une mise en scène de la Révolution Nationale (Patrick Mougenet) ;

- une analyse de 2 affiches de Jules Grandjouan (Antoine Tresgots)

- Brassens en classe par Caroline Tambareau et Caroline Jouneau-Sion

- les exerciseurs pour l’enseignant d’histoire-géographie par Anthony Lozach’

Le sommaire

http://www.clionautes.org/spip.php?article1732

 

Ledru-Rollin et le suffrage universel

Une animation flash est consacrée sur le site de l’histoire par l’image à l’analyse de la lithographie de Frédéric Sorrieu, « Suffrage universel dédié à Ledru-Rollin », 1850. Lithographie gouachée. Musée Carnavalet, Paris.

L’animation

http://www.histoire-image.com/photo/flash/anim0504_ledru.swf

 

Le temps historique (Lp)

Le temps historique. Compte-rendu de 2 journées de formation à destination des professeurs en Lp de l’académie de Nantes. Le compte-rendu est inégalement intéressant, mêlant des considération locales et internes à des éléments plus globaux de réflexion. Mais des échanges intéressants autour des 2 problématiques énoncées : amener les élèves à mémoriser des repères chronologiques limités mais essentiels et les amener à périodiser à partir des ruptures et des continuités pour que celles-ci prennent sens.

Le compte-rendu

http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/1192797192718/0/fi[...]

 

La visite de la fanfare

« La Visite de la fanfare » est un film israélien d'Eran Kolirin, sortie en décembre 2007. Nicole Mullier a vu ce film et en a parlé sur la liste H-Français. « Un film humaniste qui défend, par petites touches, certaines valeurs, sans faire de politique tapageuse, avec des acteurs israéliens et palestiniens. Ce film utilise la dérision pour décrire la situation politique actuelle. Une fanfare de cérémonie d'Alexandrie venue pour inaugurer un centre culturel arabe se retrouve perdue dans une petite ville paumée dans le désert. Ces hommes désemparés vont trouver une chaleur humaine dans ce bout du monde, parmi des habitants, tout aussi perdus qu'eux, qui leur viennent en aide. Ils essaient de dialoguer dans leur anglais approximatif. Les personnages décalés sont touchants de vérité. La musique contribue à tisser un pont entre eux. Le personnage de Dina, femme libre, qui a été bercée par des films égyptiens diffusés à la télévision israélienne, dans son enfance, montre un aspect culturel perdu. Les hommes sont semblables de chaque côté de la frontière, avec toutes leurs difficultés pour vivre. On sent comme une nostalgie d'un temps perdu où Sépharades et Arabes avaient des points communs. La paix au Proche Orient ne peut naître que si les hommes se rencontrent. »

Ce film peut être exploité avec des élèves sur plusieurs niveaux, en histoire, en français, mais aussi en anglais, en arabe pour la poésie de la langue :

Consulter le dossier pédagogique préparé par Zéro de conduite.

http://www.agence-cinema-education.fr/zdc-lavisite.pdf

 

I have a dream

Daniel Letouzey s’est penché sur le célèbre discours de Martin-Luther King du 28 août 1963.

La Wikipedia en anglais

http://en.wikipedia.org/wiki/Martin_luther_king

Le discours

http://youtube.com/watch?v=PbUtL_0vAJk

La transcription en anglais, sur le site de Stanford (pdf)

http://tinyurl.com/7uk88

Sur le site du département d'état

http://usinfo.state.gov/infousa/government/overview/38.html

La traduction, sur le site de l'ambassade des Eu (pdf)

http://www.amb-usa.fr/az/m/mlkspeech.pdf

ML King

http://www.amb-usa.fr/az/m/mlking.htm

   

Cinéhig

Le site des Clionautes dédié au cinéma dans le cours d’histoire poursuit son travail de recension d’activités et réflexions pédagogiques. A signaler le démarrage d’une rubrique régulière, « le Jalon du mois » consacrée aux usages pédagogiques des archives de l’Ina, « Jalons pour une histoire du temps présent ».

Le Jalon du mois de décembre

http://cinehig.clionautes.org/article.php3?id_article=340

 

L’apprentissage de l’histoire-géographie

L'apprentissage de l'histoire et de la géographie dépend étroitement de la maîtrise de la langue. « Une bonne connaissance du français est indispensable à l'apprentissage des autres disciplines : c'est ce que confirment deux études sur les acquis des élèves en histoire, géographie et éducation civique rendues publiques, mercredi 26 décembre, par la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du ministère de l'éducation ».La suite sur

Le site du Monde

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-994207,0.html

 

Un nouveau blog pour les élèves

Jean-Christophe Diedric s’est lancé depuis quelques mois dans l'aventure d'un blog pour ses élèves. Inspiré par d’autres blogs (R.Tribouilloy, J. Blottière ou E. Augris) il souhaite faire un portail qui recense une bonne douzaine de blogs d'HG.

Le portail des blogs

http://portail-histoire-geo.blogspot.com/

 

Cliotexte

Patrice Delpin a fait une révision complète de la page de liens du site Cliotexte.

Le site

http://hypo.ge.ch/www/cliotexte/index2.html

 

La moitié des écoliers en difficulté en histoire-géographie

"Seuls les élèves des groupes 4 et 5 (28%de la population) seraient ceux dont les performances peuvent permettre de considérer qu’ils maîtrisent de façon satisfaisante les exigences de connaissances et de compétences attendues par les programmes de fin d’école primaire. Les élèves du groupe 3 (30,4%de la population) ont un taux moyen de réussite de 66%pour la mobilisation de connaissances mémorisées et de 63%pour le traitement de l’information... On peut considérer que les élèves du groupe 3 atteignent en partie les exigences attendues en fin d’école primaire mais n’ont pas encore structuré leurs connaissances et compétences spécifiques en histoire, en géographie et en éducation civique en tant que disciplines à part entière. Ils devraient, au collège, faire l’objet de vigilance, pour, dans ces disciplines, assurer leurs connaissances". L'étude de la Depp établit que 15% des écoliers de CM2 sont en très grande difficulté dans ces disciplines et un tiers en difficulté.

Pour la Depp, "les difficultés rencontrées à des degrés divers dans ces disciplines par quatre élèves sur dix sont étroitement liées à leur maîtrise insuffisante, voire très insuffisante, de la langue française et du langage".

L'étude

http://www.education.gouv.fr/cid20704/bilan-histoi[...]

Sur le Café, une étude récente sur l'enseignement de l'histoire-géographie

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2007/12/[...]

 

15% des élèves de 3ème n'acquièrent pas les bases

" 15 % des élèves (groupes 0 et 1) n’ont pas acquis les compétences et les connaissances minimales pour faire un travail efficace en histoire, géographie et éducation civique. On peut penser que ces lacunes dépassent d’ailleurs la discipline (maîtrise de la langue française pour la compréhension et la production écrite…)" Après son étude sur les compétences en histoire-géographie en CM2, la Depp (ministère) publie une recherche sur les compétences en fin de 3ème. Selon elle 15% des élèves quittent le collège avec un niveau très faible.

"Plus de la moitié des élèves", écrit la Depp, " ont mémorisé les repères attendus à l’examen et ont, de plus, des connaissances sur certaines parties des programmes antérieurs. Ils ont un vocabulaire plus précis et élargi qui leur permet un bon niveau de compréhension des documents et des textes longs. Ils peuvent ainsi travailler sur des documents plus difficiles et complexes. Ils maîtrisent la lecture cursive de textes longs ainsi que la lecture analytique de tous les types de documents auxquels ils commencent à donner du sens, soit pour « interpréter » (avec « guidance ») notamment sur le programme de troisième, soit pour réaliser des cartes et croquis".

Trois points discriminent les élèves. Le premier concerne le travail à la maison : son importance est corrélée à un fort taux de réussite. Le second concerne les questions ouvertes, toujours plus difficiles que les QCM. C'est que finalement la réussite en histoire-géo est liée à la maîtrise de compétences plus générales et particulièrement à celle de l'écriture. " La compétence rédactionnelle (et a fortiori celle de construire des croquis) est sous-tendue par d’autres opérations intellectuelles (généraliser, synthétiser, argumenter) et, inversement, ces opérations sont révélées par la compétence rédactionnelle (c’est-à-dire la maîtrise de la langue française) : laquelle fait écran à l’autre ?"

L'étude

http://www.education.gouv.fr/cid20706/les-competences-des-eleves-e[...]

Sur le Café l'étude de CM2 

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2008/01/030120[...]

 

 

Sur le site du Café
Par jeanpierremeyniac , le mardi 15 janvier 2008.

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